Live Report

DORO - Le Divan du Monde - Paris - 12/12/2012

 
C’est en ce mercredi assez particulier (c’est quand même le 12.12.12) que je me décide à franchir le pas et à finalement aller voir la Metal Queen, aka DORO, sur scène. Certes sur album, ça tourne un peu en rond, mais si elle a 30 ans de carrière, c’est certainement pour une bonne raison. Aussi, direction le Divan du Monde à Paris.
Premier point de la soirée : une organisation assez bancale avec surtout une équipe de sécurité incompétente et bourrine à souhait. Je ne cache pas le mécontentement des fans faisant la queue dans la rue (au froid) quand on leur dit sur un ton assez virulent de se bouger le cul et de reculer sinon personne ne rentre. Messieurs de la sécurité : soyez à l’heure, mettez vos barrières en place avant et pas à la dernière minute…

Passé ce point, le groupe Asylum Pyre commence à jouer alors que les portes ouvrent à peine. Résultat des courses, deux morceaux avec quasiment personne devant. A part ça, le groupe français vient défendre son nouvel et second album « Fifty years later » et nous délivre une prestation correcte. Niveau chant, Heidi assure, fait une bonne partie du show. Il vaut dire que vu son ‘calibre’ (pardonnez moi l’expression), elle attire et attise les regards. Ensuite, il y a Johann à la guitare et aussi aux growls qui là encore délivre une bonne prestation, tout comme son compère Vince Kreyder à la batterie. Pour les autres, on mettra un bémol. Le point d’orgue sera pour le morceau « Against the sand ».

S’en vient maintenant la diva de la soirée "Doro" qui il faut dire à la pèche ! Déjà elle joue dans une salle blindée et chauffée à bloc. Ensuite, elle embrase le public instantanément que ce soit par son sourire ou de par sa prestation : proche du public, elle partage beaucoup et honnêtement… qu’est-ce qu’elle envoie sur scène ! Autant sur disque c’est presque lassant autant sur scène c’est la tuerie. On n’oubliera pas son équipe de choc aussi avec ses deux talentueux et showman de guitaristes (Bas Maas et Luca Princiotta) qui tout au long du concert se donneront à fond, se répartissant l’espace correctement et aussi en offrant un spectacle digne du nom. Bien entendu, Johnny enchantera le public derrière ses fûts ; public qui l’acclamera plus d’une fois soit-il dit en passant. Et pour la fin, on n’oubliera pas NickDouglas à la basse qui fait son travaille parfaitement et fait bien plaisir.
Niveau temps de jeu, rien à dire : 1h45, et une set liste accrocheuse et remaniée selon le désir des fans. Sans grande surprise, pas mal de morceaux de Warlock seront joués. Petit clin d’œil au morceau « Raise your fist » issu du dernier album qui se verra être chanté en français, comme entendu sur le single (extrait du dernier album). Le point d’orgue ? Deux morceaux : « Fur Immer » et « Metal dingo », sans oublier l’incontournable « All we are » ou le morceau en hommage à R.J.Dio « Hero ».

En somme : une superbe soirée mené par la main de fer de la Metal Queen, qui a encore frappé et qui a réussi à me rallier à sa cause (scéniquement parlant).

Set liste (approximativement dans l’ordre):
Hellraiser / I rule / burning the witches / Fight for rock / Intro – Night of the warlock / True as steel / Cold hearted lover / Engel / Raise your fist / Metal racer / fur Immer / Drum solo / We are the metal heads / Revenge / All we are / Hero / Burn it up / Breaking the law / Metal dingo
 
Critique : Lionel
Date : 12/12/2012
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