Live Report
D-A-D & BUKOWSKI - Ninkasi Kao - Lyon - 28/3/2013
Et voilà, premier Live Report (+photos) pour les Seigneurs du Metal grâce à Lionel (rencontré sur la tournée européenne de Luca Turilli’s Rhapsody l’an dernier) que je remercie beaucoup, ainsi que Roger.
On ouvre donc les festivités avec Bukowski et D.A.D. au Ninkasi Kao de Lyon. Deux groupes que je ne connais pas, si ce n’est de nom. Pour moi, la meilleure façon de découvrir un groupe c’est d’écouter un live ou d’aller les voir en concert. Cela permet de vraiment voir à quoi ça ressemble. Et là je dois dire que je n’ai vraiment pas été déçu !
Bukowski ouvre donc le bal dans cette salle à moitié remplie -350 personnes environ, l’accès aux places en haut étant fermé- emmené par les frères Dottel, Mathieu au chant et à la gratte, et Julien à la basse. 2 nouveaux dans cette formation pour leur premier concert avant une tournée en octobre : Fred Duquesne (Watcha, Empyr) en 2ème guitare, et Thibault Morin à la batterie.
Je ne savais pas à quoi m’attendre, car honnêtement je n’ai pas pris le temps d’aller écouter les morceaux de leurs 2 premiers albums (Hazardous Creatures sortira le 15 avril prochain). Et là grosse claque ! Les mecs envoient du lourd du début à la fin de leur set et les titres avancent tel un rouleur compresseur !! Les 2 frangins sont en parfaite osmose et jouent ensemble en se répondant tout au long des morceaux. Faute à une scène un peu trop avancée, Fred n’aura pu les rejoindre pour jamer avec eux et inversement, mais cela ne l’a pas empêché de se donner à fond, et ça faisait super plaisir à voir, surtout pour l’avoir vu avec Empyr, je pense qu’il a trouvé ici le groupe qu’il lui fallait pour retrouver le goût à la scène comme aux meilleures années avec Watcha.
Malheureusement ce n’était pas le public qu’il leur fallait (tentative de wall of death sans succès), la majeure partie étant venue pour D.A.D. Mais je pense qu’ils en ont conquis plus d’un et se sont fait de nouveaux fans (dont moi :P), suite à ce que j’ai pu entendre dans le public après leur passage. C’est donc un groupe de power rock français à suivre absolument et aller headbanger avec eux dès octobre sur toutes les bonnes scènes françaises !
Setlist : Intro CD / Downtown Revenge / Carnivorous / PillBox / Mysantropia / The Midnight Son / Car Crasher / Hardtimes / My name is Kozanowski / Hit the ground again
**
Vient le tour de D.A.D. Le public est plus nombreux, les fans sont là et se pressent au-devant de la scène, la partie du haut a été ouverte pour libérer un peu de place en bas.
Quand j’ai dit que j’allais faire D.A.D., j’ai eu comme retour « quoi ? ils tournent encore eux ?!! ». OK, j’allais donc avoir à faire un vieux groupe de papys du rock qui remontait sur scène pour ravir leurs fans de la première heure. Du moins c’est ce que je croyais..
Déjantés ! C’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit à la fin des 2 heures de pur rock que les mecs ont envoyé, les fans reprenant les titres avec eux en cœur.
Le son est bon, les solos sont précis et les notent s’envolent, les riffs s’enchainent -dont un morceau avec uniquement 2 guitares acoustiques- accompagnés d’une basse différentes pour presque tous les morceaux. Et c’est là une des particularités du groupe : le bassiste. Fin et sec à la démarche d’Iggy Pop, le danois Stig Pedersen change de basse sur quasi tous les morceaux en traversant la scène de long en large, tout en jumpant du haut de la batterie, tantôt translucide éclairée en bleu ou rouge, Fender à double mécanique, à l’effigie du groupe ou en forme de fusée. Et toutes n’ont que 2 cordes ! Pourquoi se faire chier, c’est du rock mec !! J
Emmené par le chanteur/guitariste Jesper Binzer, le groupe aligne les tubes sans soucis pour le plus grand plaisir de leurs fans. Quelques phrases en français pour se rapprocher encore plus du public (« ce soir vendredi, demain samedi ! Pas travail ! Dehors soleil, pas pluie ! ») afin de l’enflammer tout au long des 2 heures de show, en leurs balançant à la fin un petit « demain vendredi, toi travail, pas moi ! » une fois leur hit Disneyland After Dark (d’où le nom du groupe) joué pour terminer le concert.
Tous ceux qui les ont déjà vus vous diront la même chose : c’est un groupe de scène à voir absolument, même encore maintenant. Et je suis bien d’accord avec eux ! C’est d’ailleurs peut-être ce que je dirais de Metallica ou Iron Maiden dans 20 ans ;)
Setlist : Isn’t That Wild / Jihad / Point of View / New Age Moving / Everything Glows / Rim of Hell / Grow or Pay / Unowned / Black Crickets//Ridin / Last Time in Neverland / Monster Philosophy / I want what she’s got / bad crazy / Evil Twin / Sleeping / Laugh ½ /After Dark
Encore un grand merci à Lionel, Roger, Fred, les frères Dottel et leur manager, ainsi que Michel.
On ouvre donc les festivités avec Bukowski et D.A.D. au Ninkasi Kao de Lyon. Deux groupes que je ne connais pas, si ce n’est de nom. Pour moi, la meilleure façon de découvrir un groupe c’est d’écouter un live ou d’aller les voir en concert. Cela permet de vraiment voir à quoi ça ressemble. Et là je dois dire que je n’ai vraiment pas été déçu !
Bukowski ouvre donc le bal dans cette salle à moitié remplie -350 personnes environ, l’accès aux places en haut étant fermé- emmené par les frères Dottel, Mathieu au chant et à la gratte, et Julien à la basse. 2 nouveaux dans cette formation pour leur premier concert avant une tournée en octobre : Fred Duquesne (Watcha, Empyr) en 2ème guitare, et Thibault Morin à la batterie.
Je ne savais pas à quoi m’attendre, car honnêtement je n’ai pas pris le temps d’aller écouter les morceaux de leurs 2 premiers albums (Hazardous Creatures sortira le 15 avril prochain). Et là grosse claque ! Les mecs envoient du lourd du début à la fin de leur set et les titres avancent tel un rouleur compresseur !! Les 2 frangins sont en parfaite osmose et jouent ensemble en se répondant tout au long des morceaux. Faute à une scène un peu trop avancée, Fred n’aura pu les rejoindre pour jamer avec eux et inversement, mais cela ne l’a pas empêché de se donner à fond, et ça faisait super plaisir à voir, surtout pour l’avoir vu avec Empyr, je pense qu’il a trouvé ici le groupe qu’il lui fallait pour retrouver le goût à la scène comme aux meilleures années avec Watcha.
Malheureusement ce n’était pas le public qu’il leur fallait (tentative de wall of death sans succès), la majeure partie étant venue pour D.A.D. Mais je pense qu’ils en ont conquis plus d’un et se sont fait de nouveaux fans (dont moi :P), suite à ce que j’ai pu entendre dans le public après leur passage. C’est donc un groupe de power rock français à suivre absolument et aller headbanger avec eux dès octobre sur toutes les bonnes scènes françaises !
Setlist : Intro CD / Downtown Revenge / Carnivorous / PillBox / Mysantropia / The Midnight Son / Car Crasher / Hardtimes / My name is Kozanowski / Hit the ground again
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Vient le tour de D.A.D. Le public est plus nombreux, les fans sont là et se pressent au-devant de la scène, la partie du haut a été ouverte pour libérer un peu de place en bas.
Quand j’ai dit que j’allais faire D.A.D., j’ai eu comme retour « quoi ? ils tournent encore eux ?!! ». OK, j’allais donc avoir à faire un vieux groupe de papys du rock qui remontait sur scène pour ravir leurs fans de la première heure. Du moins c’est ce que je croyais..
Déjantés ! C’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit à la fin des 2 heures de pur rock que les mecs ont envoyé, les fans reprenant les titres avec eux en cœur.
Le son est bon, les solos sont précis et les notent s’envolent, les riffs s’enchainent -dont un morceau avec uniquement 2 guitares acoustiques- accompagnés d’une basse différentes pour presque tous les morceaux. Et c’est là une des particularités du groupe : le bassiste. Fin et sec à la démarche d’Iggy Pop, le danois Stig Pedersen change de basse sur quasi tous les morceaux en traversant la scène de long en large, tout en jumpant du haut de la batterie, tantôt translucide éclairée en bleu ou rouge, Fender à double mécanique, à l’effigie du groupe ou en forme de fusée. Et toutes n’ont que 2 cordes ! Pourquoi se faire chier, c’est du rock mec !! J
Emmené par le chanteur/guitariste Jesper Binzer, le groupe aligne les tubes sans soucis pour le plus grand plaisir de leurs fans. Quelques phrases en français pour se rapprocher encore plus du public (« ce soir vendredi, demain samedi ! Pas travail ! Dehors soleil, pas pluie ! ») afin de l’enflammer tout au long des 2 heures de show, en leurs balançant à la fin un petit « demain vendredi, toi travail, pas moi ! » une fois leur hit Disneyland After Dark (d’où le nom du groupe) joué pour terminer le concert.
Tous ceux qui les ont déjà vus vous diront la même chose : c’est un groupe de scène à voir absolument, même encore maintenant. Et je suis bien d’accord avec eux ! C’est d’ailleurs peut-être ce que je dirais de Metallica ou Iron Maiden dans 20 ans ;)
Setlist : Isn’t That Wild / Jihad / Point of View / New Age Moving / Everything Glows / Rim of Hell / Grow or Pay / Unowned / Black Crickets//Ridin / Last Time in Neverland / Monster Philosophy / I want what she’s got / bad crazy / Evil Twin / Sleeping / Laugh ½ /After Dark
Encore un grand merci à Lionel, Roger, Fred, les frères Dottel et leur manager, ainsi que Michel.
Critique : Alex
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