Live Report
WALKING PAPERS - DEVIL NAMED JONES - Petit Bain Paris - 13/12/2013
J’attendais ce moment depuis si longtemps, de voir enfin ce groupe dont l’atmosphère de l’album m’avait littéralement transportée. Ce soir sera donc forcément spécial, sous le signe du vendredi 13 pour les plus superstitieux, arrosé par un crachin de saison (concert pluvieux….je vous laisse arranger la suite) : les WALKING PAPERS se produisent au Petit Bain, une scène sur Seine !
DEVIL NAMED JONES ouvrent la soirée avec leur Blues Rock parfois énervé mais toujours heavy. Difficile de situer ce groupe naviguant entre des genres aussi différents que le blues et le heavy, mais gardant un lien Rock évident.
Les quatre gus balancent du lourd dans leur genre, chauffant une salle qui n’a pas à se faire prier pour donner de la voix. Pas moins de dix titres joués ce soir par les berlinois en mode intimiste dans une salle parfaitement adaptée à l’ambiance.
Tous d’origines très différentes (seul le bassiste est allemand, les autres viennent d’Australie, de Suède ou encore de France pour le batteur), les zicos donnent une couleur particulière à la musique de DEVIL NAMED JONES qui surprend agréablement un public séduit. Le frontman et chanteur Robert Johansson alterne guitare et piano. Distillant un Rock à la fois doux et psyché, leur set fait mouche! Résolument taillés pour le live, les DEVIL NAMED JONES vont surement faire parler d’eux dans un avenir proche. Travaillant sur leur premier LP c’est assurément un groupe à suivre.
Le Petit Bain a quasiment fait le plein maintenant : l’impatience du public est palpable.
C’est une clameur explosive qui accueille les WALKING PAPERS dès l’apparition sur les planches de Duff McKagan et ses potes. A peine les premières notes de Red Envelopes entamées, le ton du set qui va suivre est donné.
Jeff Angel est au taquet, coiffé d’un feutre il harangue le public qui n’a d’yeux que pour un Duff plus discret. Mais rapidement l’attitude du chanteur maltraitant sa 6 cordes va enflammer le Petit Bain ! Barrett Martin aux futs et le claviériste Benjamin Anderson ne sont pas en reste question présence scénique : ils collent parfaitement au groove rock que balancent les WALKING PAPERS.
Le son vintage du groupe (mention spéciale pour le grain oldies du clavier de Ben Anderson) est un vrai plus dans un endroit pareil, créant une ambiance club qu’ils alimentent largement en allant au contact du public.
Duff prend la pose devant les fans qui shootent et se régalent, pouvant toucher leur icone en chair et en os. Aux oubliettes la patte Gun’s : le jeux de Duff et la musique des Walking Papers a une identité propre et marquée, aux antipodes de celle de l’ex gloire des années 90.
Tout l’album y passe. Il est joué en intégralité avec trois titres supplémentaires qui viendront étoffer la setlist. This Town, formidable nouveau morceau au rock bien pêchu passe comme une lettre à la poste, King Hooker quant à lui ouvre sur une partie basse-guitare-batterie bien heavy sur laquelle Duff martèle sa basse comme un sonneur. Jeff Angel nous gratifiera de passages en slide à la fois aériens et percutants, ce titre dépote vraiment!
Red & White , blues savoureux déclamé par un Jeff Angel amputé de sa 6 cordes, repose les sens. Le public adhère !
Tout le monde y trouve son compte. Chaque titre est savouré avec délectation (bon ok, pour ma part déjà !!), avec des paroxysmes lors du bain de foule de Jeff Angel, ou encore lors du solo de batterie remarquable de Barett, et à chaque avancée de Duff bien entendu.
Les ricains closent cet excellent set sur deux titres que j’affectionne beaucoup, The Whole World’s Watching et en particulier le fabuleux Already Dead qui prend une tout autre dimension en live, donnant le coup d’estoc final à un public aux anges !
Au final une soirée mémorable servie par un groupe humble et accessible. Forçant le respect, les Walking Papers qui m’avaient déjà séduit sur album m’ont littéralement conquis en live. Je ne saurais trop vous conseiller de vous jeter sur les places lors de leur prochain passage dans votre région, soirée réussie garantie !
Setlist DEVIL NAMED JONES
I Don’t give a fuck
Trumblin’ Down
I Want To Be The one
I can’t stand You No More
Trouble
Midnight Creeper
What You Gonna Do
Your Thorns
A second Left to Live
Matchbox
Setlist WALKING PAPERS
Red Envelopes
Climber
Your Secret’s Safe With Me
Independence Day
Leave Me In The Dark
King Hooker *
Red & White *
Capital T
Two Tickets and A Room
I’ll Stick Around
Solo de Batterie
This Town *
The Butcher
Already Dead
The Whole World’s Watching
DEVIL NAMED JONES ouvrent la soirée avec leur Blues Rock parfois énervé mais toujours heavy. Difficile de situer ce groupe naviguant entre des genres aussi différents que le blues et le heavy, mais gardant un lien Rock évident.
Les quatre gus balancent du lourd dans leur genre, chauffant une salle qui n’a pas à se faire prier pour donner de la voix. Pas moins de dix titres joués ce soir par les berlinois en mode intimiste dans une salle parfaitement adaptée à l’ambiance.
Tous d’origines très différentes (seul le bassiste est allemand, les autres viennent d’Australie, de Suède ou encore de France pour le batteur), les zicos donnent une couleur particulière à la musique de DEVIL NAMED JONES qui surprend agréablement un public séduit. Le frontman et chanteur Robert Johansson alterne guitare et piano. Distillant un Rock à la fois doux et psyché, leur set fait mouche! Résolument taillés pour le live, les DEVIL NAMED JONES vont surement faire parler d’eux dans un avenir proche. Travaillant sur leur premier LP c’est assurément un groupe à suivre.
Le Petit Bain a quasiment fait le plein maintenant : l’impatience du public est palpable.
C’est une clameur explosive qui accueille les WALKING PAPERS dès l’apparition sur les planches de Duff McKagan et ses potes. A peine les premières notes de Red Envelopes entamées, le ton du set qui va suivre est donné.
Jeff Angel est au taquet, coiffé d’un feutre il harangue le public qui n’a d’yeux que pour un Duff plus discret. Mais rapidement l’attitude du chanteur maltraitant sa 6 cordes va enflammer le Petit Bain ! Barrett Martin aux futs et le claviériste Benjamin Anderson ne sont pas en reste question présence scénique : ils collent parfaitement au groove rock que balancent les WALKING PAPERS.
Le son vintage du groupe (mention spéciale pour le grain oldies du clavier de Ben Anderson) est un vrai plus dans un endroit pareil, créant une ambiance club qu’ils alimentent largement en allant au contact du public.
Duff prend la pose devant les fans qui shootent et se régalent, pouvant toucher leur icone en chair et en os. Aux oubliettes la patte Gun’s : le jeux de Duff et la musique des Walking Papers a une identité propre et marquée, aux antipodes de celle de l’ex gloire des années 90.
Tout l’album y passe. Il est joué en intégralité avec trois titres supplémentaires qui viendront étoffer la setlist. This Town, formidable nouveau morceau au rock bien pêchu passe comme une lettre à la poste, King Hooker quant à lui ouvre sur une partie basse-guitare-batterie bien heavy sur laquelle Duff martèle sa basse comme un sonneur. Jeff Angel nous gratifiera de passages en slide à la fois aériens et percutants, ce titre dépote vraiment!
Red & White , blues savoureux déclamé par un Jeff Angel amputé de sa 6 cordes, repose les sens. Le public adhère !
Tout le monde y trouve son compte. Chaque titre est savouré avec délectation (bon ok, pour ma part déjà !!), avec des paroxysmes lors du bain de foule de Jeff Angel, ou encore lors du solo de batterie remarquable de Barett, et à chaque avancée de Duff bien entendu.
Les ricains closent cet excellent set sur deux titres que j’affectionne beaucoup, The Whole World’s Watching et en particulier le fabuleux Already Dead qui prend une tout autre dimension en live, donnant le coup d’estoc final à un public aux anges !
Au final une soirée mémorable servie par un groupe humble et accessible. Forçant le respect, les Walking Papers qui m’avaient déjà séduit sur album m’ont littéralement conquis en live. Je ne saurais trop vous conseiller de vous jeter sur les places lors de leur prochain passage dans votre région, soirée réussie garantie !
Setlist DEVIL NAMED JONES
I Don’t give a fuck
Trumblin’ Down
I Want To Be The one
I can’t stand You No More
Trouble
Midnight Creeper
What You Gonna Do
Your Thorns
A second Left to Live
Matchbox
Setlist WALKING PAPERS
Red Envelopes
Climber
Your Secret’s Safe With Me
Independence Day
Leave Me In The Dark
King Hooker *
Red & White *
Capital T
Two Tickets and A Room
I’ll Stick Around
Solo de Batterie
This Town *
The Butcher
Already Dead
The Whole World’s Watching
Critique : Stephan
Date : 13/12/2013
Date : 13/12/2013
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