Live Report
OPETH - ALCEST - LE BATACLAN - PARIS - 5/11/2014
Grosse affiche ce soir au BATACLAN avec la venue d’OPETH en territoire parisien. Accompagnés d’ALCEST en ouverture, les suédois sont très attendus, et nul doute que cette soirée va être énorme au vue de la queue sans fin qui s’étend le long du boulevard Voltaire.
Fleuron d’un Death métal léché et puissant, OPETH traine ses guêtres sur les scènes du monde entier depuis près de 25 ans, avec toujours le même succès. Doté d’une base fan impressionnante et fidèle, ce soir ils vont une fois de plus prouver leur grande qualité scénique. Ils ont la maitrise d’un environnement musical de haute voltige fusionnant brillamment le Death métal avec le rock progressif.
C’est aux français d’ALCEST d’ouvrir le bal, ou plutôt d’éveiller les consciences, pour les plus réceptives. Véritable invitation au voyage aux frontières de la catatonie, l’univers musical d’ALCEST est aussi sombre pour les titres plus anciens que planant et éthéré sur les dernières compos. Neige le leader multi instrumentistes, et son compère Winterhalter, nous ont livrés un dernier opus qui marque un tournant assez radical dans l’orientation musicale du groupe. Avec Shelter il est clair que la base fan du groupe a du se modifier sensiblement, déroutant les plus anciens et en attirant de nouveaux.
Ce soir ils couperont la poire en deux, interprétant 3 titres du dernier opus contre 3 plus anciens, contentant tous les partis. Malgré une tendance dite « shoegaze » (entendez par là une approche à la fois bruitiste et mélodique de la musique), qui ne provoque pas d’explosion de joie visible chez les spectateurs sous hypnose, il est évident que le set des français a trouvé son public et fait mouche.
Pour les autres, venus en masse pour OPETH, ils auront eu un succès d’estime et poli. J’ai personnellement trouvé la prestation bonne et bien en place malgré un manque de communication flagrant et des lights un peu pauvres.
C’est au tour des suédois d’OPETH d’investir la scène, sous une ovation unanime d’un Bataclan plein comme un œuf. Malgré une connaissance limitée de l’œuvre du groupe j’avoue être tombé sous le charme dès les premières mesures de la setlist. Le charisme du chanteur guitariste Mikael Akerfeldt, et la technicité de l’ensemble du groupe forcent le respect et plongent la salle dans une euphorie qui montre les liens forts qui existent entre OPETH et son public.
La communication passe bien, Mikael y va même de quelques blagues et présente les titres tout en se tournant en dérision, dans une ambiance bon enfant. La setlist est parfaitement bien équilibrée, sur les 12 titres qu’elle propose, 3 seulement sont tirés du dernier album Pale Communion. Ouvrant sur les deux mêmes titres qui commencent l’album, on passe rapidement au fond de catalogue pour le plus grand plaisir du public qui ne cache pas sa joie.
Le son est aussi de la fête, puissant et clair. C’est un régal pour découvrir ce groupe en live, comme pour les fans purs et durs à l’affut du moindre détail. Plus on avance et plus l’on recule dans la discographie du groupe pour finir sur un majestueux et « brutal » Deliverance qui vient clore ce set brillant.
Voilà dans les grandes lignes ce que je peux vous dire de cette excellente soirée : une rencontre magique avec un groupe qui ne l’est pas moins. Je suis rentré chez moi avec une seule idée en tête : me replonger dans leur discographie. Assister à un concert d’OPETH relève plus de l’initiation sensorielle qu’autre chose et je comprends mieux aujourd’hui l’origine de l’étincelle qui brille dans les yeux d’un fan qui vous parle du groupe.
Un grand merci à GARMONBOZIA sans qui ce live report n’aurait pas vu le jour, et pour la qualité de leurs programmations.
Setlist
OPETH
Eternal Rains Will Come
Cusp of Eternity
Bleak
The Moor
Advent
Elysian Woes
Windowpane
The Devil's Orchard
April Ethereal
The Lotus Eater
The Grand Conjuration
Rappel:
Deliverance
ALCEST
Wings
Opale
Là où naissent les couleurs nouvelles
Autre temps
L'eveil des muses
Percées de lumière
Délivrance
Fleuron d’un Death métal léché et puissant, OPETH traine ses guêtres sur les scènes du monde entier depuis près de 25 ans, avec toujours le même succès. Doté d’une base fan impressionnante et fidèle, ce soir ils vont une fois de plus prouver leur grande qualité scénique. Ils ont la maitrise d’un environnement musical de haute voltige fusionnant brillamment le Death métal avec le rock progressif.
C’est aux français d’ALCEST d’ouvrir le bal, ou plutôt d’éveiller les consciences, pour les plus réceptives. Véritable invitation au voyage aux frontières de la catatonie, l’univers musical d’ALCEST est aussi sombre pour les titres plus anciens que planant et éthéré sur les dernières compos. Neige le leader multi instrumentistes, et son compère Winterhalter, nous ont livrés un dernier opus qui marque un tournant assez radical dans l’orientation musicale du groupe. Avec Shelter il est clair que la base fan du groupe a du se modifier sensiblement, déroutant les plus anciens et en attirant de nouveaux.
Ce soir ils couperont la poire en deux, interprétant 3 titres du dernier opus contre 3 plus anciens, contentant tous les partis. Malgré une tendance dite « shoegaze » (entendez par là une approche à la fois bruitiste et mélodique de la musique), qui ne provoque pas d’explosion de joie visible chez les spectateurs sous hypnose, il est évident que le set des français a trouvé son public et fait mouche.
Pour les autres, venus en masse pour OPETH, ils auront eu un succès d’estime et poli. J’ai personnellement trouvé la prestation bonne et bien en place malgré un manque de communication flagrant et des lights un peu pauvres.
C’est au tour des suédois d’OPETH d’investir la scène, sous une ovation unanime d’un Bataclan plein comme un œuf. Malgré une connaissance limitée de l’œuvre du groupe j’avoue être tombé sous le charme dès les premières mesures de la setlist. Le charisme du chanteur guitariste Mikael Akerfeldt, et la technicité de l’ensemble du groupe forcent le respect et plongent la salle dans une euphorie qui montre les liens forts qui existent entre OPETH et son public.
La communication passe bien, Mikael y va même de quelques blagues et présente les titres tout en se tournant en dérision, dans une ambiance bon enfant. La setlist est parfaitement bien équilibrée, sur les 12 titres qu’elle propose, 3 seulement sont tirés du dernier album Pale Communion. Ouvrant sur les deux mêmes titres qui commencent l’album, on passe rapidement au fond de catalogue pour le plus grand plaisir du public qui ne cache pas sa joie.
Le son est aussi de la fête, puissant et clair. C’est un régal pour découvrir ce groupe en live, comme pour les fans purs et durs à l’affut du moindre détail. Plus on avance et plus l’on recule dans la discographie du groupe pour finir sur un majestueux et « brutal » Deliverance qui vient clore ce set brillant.
Voilà dans les grandes lignes ce que je peux vous dire de cette excellente soirée : une rencontre magique avec un groupe qui ne l’est pas moins. Je suis rentré chez moi avec une seule idée en tête : me replonger dans leur discographie. Assister à un concert d’OPETH relève plus de l’initiation sensorielle qu’autre chose et je comprends mieux aujourd’hui l’origine de l’étincelle qui brille dans les yeux d’un fan qui vous parle du groupe.
Un grand merci à GARMONBOZIA sans qui ce live report n’aurait pas vu le jour, et pour la qualité de leurs programmations.
Setlist
OPETH
Eternal Rains Will Come
Cusp of Eternity
Bleak
The Moor
Advent
Elysian Woes
Windowpane
The Devil's Orchard
April Ethereal
The Lotus Eater
The Grand Conjuration
Rappel:
Deliverance
ALCEST
Wings
Opale
Là où naissent les couleurs nouvelles
Autre temps
L'eveil des muses
Percées de lumière
Délivrance
Critique : Stephan
Date : 5/11/2014
Date : 5/11/2014
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