Live Report
EVERGREY - La Boule Noire - Paris - 1/10/2017
En première partie de Evergrey, on découvre avec plaisir les grecs de Need, très bon groupe de metal-prog, déjà auteur de cinq albums depuis leur formation en 2004. Quasi tous les titres joués ce soir sont tirés de leur récent « Hegaiamas » sorti en début d’ année.
Le groupe ouvre son set par « Rememory ». De l’excellent metal-prog porté par la voix mélodieuse de Jon S.V. « Mother Madness » tiré de leur précédent album possède un son plus dur et l’on voit le groupe aussi à l’aise sur le versant mélodique que dans un style plus tranchant. « Tilikum » revient à du pur metal-prog, un long morceau agrémenté de ponts superbes. Mais pour la longueur la palme va de loin à « Hegaiamas » qui sur album s’étire sur vingt longues minutes et doit ce soir approcher le quart d’heure. Un morceau étonnant qui voit le groupe passer du metal le plus dur à des passages carrément prog-rock. Là on est même plus dans le metal-prog mais dans le prog 70’s le plus pur avec de très longs passages instrumentaux sur lesquels le synthé se fait la part belle. Un morceau assez ahurissant et un excellent concert pour débuter la soirée.
Le concert de Evergrey est superbe de bout en bout et en y assistant on a du mal à comprendre pourquoi ce groupe n’est pas plus énorme en France (une anomalie auquel Tom S Englund fera allusion durant le concert en espérant que la ferveur du public durant ce show leur permettra de jouer devant une plus large audience la prochaine fois). Le groupe semble prendre un pied énorme à être sur scène et Tom d’humeur jovial, blaguant tout au long du set.
Le groupe n’est pas là pour faire la promo de son dernier album « The Storm Withhin » puisqu’ils n’en joueront que deux extraits, « The Distance » et « My Allied Ocean ». Le concert s’ouvre de la meilleure des manières sur un vieux morceau, « Solitude withhin », tiré de « Solitude Dominance Tragedy » qui près de vingt ans après sa sortie n’a pas pris une ride. Tout comme « Mark of the triangle » qui ne nous rajeunit guère.
« A new dawn » est vraiment Evergrey à son meilleur. Du très grand metal-prog avec un son de guitare agressif mais des vocaux mélodiques et des synthés majestueux. Un vrai grand moment. On sent à quel point le retour de Jonas Ekdhal à la batterie et de Henrik Danhage à la guitare depuis 2014 a redonné au groupe toute sa majesté. Ce line-up est sans doute le meilleur de toute l’histoire d’Evergrey qui n’a eu de cesse au cours de sa longue carrière de changer constamment de membres. Le morceau est enchainé avec « Black Undertow », hymne magnifique au refrain imparable qui fait penser qu’ « Hymns for the broken » est peut être le tout meilleur album du groupe. « My allied Ocean », tiré du dernier album montre qu’avec les années, Evergrey n’a rien perdu de sa puissance et revient avec ce titre à des fondamentaux metal plus dur et moins mélodique. Pour montrer que nous ne sommes pas dans un monde de brutes, le combo enchaine avec deux ballades, « Words mean Nothing » et « Missing You », qui mériteraient bien plus d’entrer au panthéon des ballades metal que celles de Scorpions. Le côté romantique du groupe perdure avec la reprise du « I’m Sorry » de la pop-star suédoise Dilba, meilleure preuve de l’éclectisme musical du groupe.
Le concert se termine de la plus belle des façons avec l’épique « The Grand Collapse » qui s’étire sur de longues, longues minutes.
Le rappel est superbe avec « When the walls go down », et sa superbe intro au synthé qui pourrait être celle d’un film d’horreur, « Recreation day » et son refrain taillé pour les stades, « A touch of blessing » et son riff monstrueux repris en chœur par un public en liesse et « King of mirrors », encore un extrait de « Hymns for the broken » qui comme toujours avec Evergrey sait allier puissance des riffs et beauté mélodique.
Au final, un concert pleinement convaincant avec un groupe au sommet de son art et en osmose avec son public.
SET LIST NEED
Rememory
Alltribe
Mother Madness
Tilikum
Hegaiamas
SET LIST EVERGREY
Solitude Withhin
Mark of the triangle
Leave it behind us
The Fire
Distance
A new dawn
Black Undertow
My allied Ocean
Words mean nothing/Missing you
I’m Sorry
Broken wings
The grand collapse
When the walls go down
Recreation Day
A touch of blessing
King of errors
Le groupe ouvre son set par « Rememory ». De l’excellent metal-prog porté par la voix mélodieuse de Jon S.V. « Mother Madness » tiré de leur précédent album possède un son plus dur et l’on voit le groupe aussi à l’aise sur le versant mélodique que dans un style plus tranchant. « Tilikum » revient à du pur metal-prog, un long morceau agrémenté de ponts superbes. Mais pour la longueur la palme va de loin à « Hegaiamas » qui sur album s’étire sur vingt longues minutes et doit ce soir approcher le quart d’heure. Un morceau étonnant qui voit le groupe passer du metal le plus dur à des passages carrément prog-rock. Là on est même plus dans le metal-prog mais dans le prog 70’s le plus pur avec de très longs passages instrumentaux sur lesquels le synthé se fait la part belle. Un morceau assez ahurissant et un excellent concert pour débuter la soirée.
Le concert de Evergrey est superbe de bout en bout et en y assistant on a du mal à comprendre pourquoi ce groupe n’est pas plus énorme en France (une anomalie auquel Tom S Englund fera allusion durant le concert en espérant que la ferveur du public durant ce show leur permettra de jouer devant une plus large audience la prochaine fois). Le groupe semble prendre un pied énorme à être sur scène et Tom d’humeur jovial, blaguant tout au long du set.
Le groupe n’est pas là pour faire la promo de son dernier album « The Storm Withhin » puisqu’ils n’en joueront que deux extraits, « The Distance » et « My Allied Ocean ». Le concert s’ouvre de la meilleure des manières sur un vieux morceau, « Solitude withhin », tiré de « Solitude Dominance Tragedy » qui près de vingt ans après sa sortie n’a pas pris une ride. Tout comme « Mark of the triangle » qui ne nous rajeunit guère.
« A new dawn » est vraiment Evergrey à son meilleur. Du très grand metal-prog avec un son de guitare agressif mais des vocaux mélodiques et des synthés majestueux. Un vrai grand moment. On sent à quel point le retour de Jonas Ekdhal à la batterie et de Henrik Danhage à la guitare depuis 2014 a redonné au groupe toute sa majesté. Ce line-up est sans doute le meilleur de toute l’histoire d’Evergrey qui n’a eu de cesse au cours de sa longue carrière de changer constamment de membres. Le morceau est enchainé avec « Black Undertow », hymne magnifique au refrain imparable qui fait penser qu’ « Hymns for the broken » est peut être le tout meilleur album du groupe. « My allied Ocean », tiré du dernier album montre qu’avec les années, Evergrey n’a rien perdu de sa puissance et revient avec ce titre à des fondamentaux metal plus dur et moins mélodique. Pour montrer que nous ne sommes pas dans un monde de brutes, le combo enchaine avec deux ballades, « Words mean Nothing » et « Missing You », qui mériteraient bien plus d’entrer au panthéon des ballades metal que celles de Scorpions. Le côté romantique du groupe perdure avec la reprise du « I’m Sorry » de la pop-star suédoise Dilba, meilleure preuve de l’éclectisme musical du groupe.
Le concert se termine de la plus belle des façons avec l’épique « The Grand Collapse » qui s’étire sur de longues, longues minutes.
Le rappel est superbe avec « When the walls go down », et sa superbe intro au synthé qui pourrait être celle d’un film d’horreur, « Recreation day » et son refrain taillé pour les stades, « A touch of blessing » et son riff monstrueux repris en chœur par un public en liesse et « King of mirrors », encore un extrait de « Hymns for the broken » qui comme toujours avec Evergrey sait allier puissance des riffs et beauté mélodique.
Au final, un concert pleinement convaincant avec un groupe au sommet de son art et en osmose avec son public.
SET LIST NEED
Rememory
Alltribe
Mother Madness
Tilikum
Hegaiamas
SET LIST EVERGREY
Solitude Withhin
Mark of the triangle
Leave it behind us
The Fire
Distance
A new dawn
Black Undertow
My allied Ocean
Words mean nothing/Missing you
I’m Sorry
Broken wings
The grand collapse
When the walls go down
Recreation Day
A touch of blessing
King of errors
Critique : Pierre Arnaud
Date : 1/10/2017
Date : 1/10/2017
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