Live Report
DAGOBA / BETRAYING THE MARTYRS / SMASH HIT COMBO - Paloma - 11/10/2017
MÉTAL & PRÉJUGÉS
Années après années, la jeune SMAC Paloma de Nîmes renforce sa programmation à grand coup de musiques indépendantes. S'ajoutant au festival indie This is not a love song de juin et aux apéros animés électro, le festival Métal & Préjugés. Des conférences, des activités, et surtout des concerts, voici notre revu de ce nouveau rendez-vous musical dans le sud.
VENDREDI SOIR : PORD, WEAKSAW, RIGHT TO THE VOID, SVART CROWN, IGORRR
La Paloma a choisit d'alterner les sets entre la petite salle du Club et le Patio, pouvant accueillir environ 200 personnes. Pord amorce dans la salle avec un noisecore survitaminé à la basse. Le trio assume son registre assez bruitiste, mais les relents de sludge donnent envie d'aller s'en servir une bonne au bar. Weaksaw dans le patio change d'atmosphère avec du hardcore, ce qu'il y a de plus hardcore, avec le cliché du frontman crâne rasé. Sauf que, le jeune homme, il envoi du bois avec ses potos. Alors c'est bateau, mais nerveux, mais alors très très nerveux.
Rien de bien surprenant, mais c'était bien suffisant en jambe en vue de Svart Crown.Le death métal puissant, lugubre et moderne des niçois lui a valu d'être propulsé du label Listenable records vers la powerhouse Century Media. Et ça se comprend ! C'est un véritable déluge de riffs gras, sonnant parfois le Gojira des débuts, qui se trouve décuplé par la qualité sonore de la salle. Une référence du death métal français, c'est garanti !
Leur mur de son fût si épais qu'il a malheureusement rendu fade Right to the void, le combo gardois. Le patio ne leur a d'ailleurs guerre souri, ne permettant pas de restituer une once de leur excellent premier album Light to the fallen gods. La soirée pour nous s'arrête là. Igorrr, ça sera pour une autre fois.
SAMEDI SOIR : LESSEN, GRAVITY, SMASH IT COMBO, BETRAYING THE MARTYRS, DAGOBA
Les deux groupes montpellierains Gravity et Lessen chauffent tour à tour la salle et le patio. Le premier donne dans un métal technique et assez puissant avec une chanteuse très en voix aussi bien sur le growl que sur le clair. Une sauce qui prend pas mal dirions-nous. Lessen dans un registre plus brutal défend son nouvel album: A Nebulous Being. L'ambiance du patio monte d'un cran rythmé par un chant qui assure sur toute la ligne. Un post-hardcore racé, brutal et ambiant, qui met une très bonne claque.
Dagoba au top niveau
Retour alors dans la salle pour Dagoba et sa nouvelle mise en place. Sur une heure de set, le groupe a bien évidemment inséré quelques titres du dernier album Black Nova, en particulier Inner Sun et Star Ocean qui ont fait l'objet de vidéos YouTube. Ils seront complété par Infinite chase apportant ainsi 3 refrains au chant clair qui donnent clairement de l'air au set du groupe. Et de l'air le groupe en avait besoin, et le départ de l'extravagant Francky Costanza est bel et bien synonyme d'une batterie, non pas en retrait, mais plus en harmony avec la musique du groupe. Nicholas Bastos et Jean-Laurent Ducroiset font une très bonne entrée avec le groupe marseillais, et ça nous a carrément motiver pour retourner les voir en décembre, aux Pennes-mirabeau, près de chez eux. Dagoba est bien un incontournable de la scène française, et a dépassé le maître Fear Factory. Qu'on se le dise !
La surprise Smash hit combo
La surprise de la fin de soirée n'est pas Betraying de Martyr. Malheureusement, le metalcore aguicheur en studio s'est révélé particulièrement pompeux, répétitif et brouillon en live, malgré un très bon show autour des deux chanteurs du groupe. Pour nous, la vrai fin, c'était avant, juste avant, avec Smash Hit Combo. Et on va pas vous jouer de la flûte, c'est en grande partie pour eux que nous laissons un petit billet sur le festival. Parce qu'ils ont importé le brutal rapcore, ce mélange de son djent inspiré de Meshuggah, et de rap. Parce que ce sont des geeks, et nous aussi. Parce qu'ils portent la nostalgie de notre période juvénile où sévissait la Team Nowhere avec des noms comme Pleymo, Watcha et Enhancer. Et surtout, parce qu'ils ont été bon !
Pour maintenir la foule dans le patio après Dagoba, ils lancent un titre du nouvel nouvel album 1337 : RPG. Impossible alors de ne pas jumper sur les refrains entraînants, ni d'avoir le sourire sur les paroles de geek qui nous ramènent à l'enfance. Ce dernier album étant français/anglais, le groupe nous sert en suite une adaptation de son titre phare Spin the wheel, rappé par None Like Joshua, en remplaçant les couplets par son penchant français Game Over. Le résultat est le même : ça envoit du bois !
Les nouveautés s'arrêteront là puisque le groupe donne la priorité à ses fans, qui semblent d'ailleurs nombreux à connaître toutes les punchline. Un voyage sur l'album précursseur de 1337, dénomé Playmore, permet de découvrir ce que le groupe a sous le capot, tandis que les titres plus orientés Nu-Métal des premiers albums s'avèrent une révélation. Il fallait être con pour croire en une telle musique à la fin des années 2000, mais il fallait être tout aussi con pour passer à côté ! Quoi qu'il en soit, d'un bout à l'autre, le duo de chanteur porte le groupe et sur le petit bout de scène qu'ils avaient, ils ont en plus eu du mérite. C'est en tout cas notre coup de coeur du festival et nous avons hâte de les revoir !
Enfin, pour le plaisir de suivre Dagoba, voici une idée de la set list du moment :
Setlist DAGOBA
I, Reptile
The man you're not
Black smokers
Inner sun
Stone ocean
When winter...
The sunset curse
The infinite chase
The white guy
The great wonder
The thing withing
Années après années, la jeune SMAC Paloma de Nîmes renforce sa programmation à grand coup de musiques indépendantes. S'ajoutant au festival indie This is not a love song de juin et aux apéros animés électro, le festival Métal & Préjugés. Des conférences, des activités, et surtout des concerts, voici notre revu de ce nouveau rendez-vous musical dans le sud.
VENDREDI SOIR : PORD, WEAKSAW, RIGHT TO THE VOID, SVART CROWN, IGORRR
La Paloma a choisit d'alterner les sets entre la petite salle du Club et le Patio, pouvant accueillir environ 200 personnes. Pord amorce dans la salle avec un noisecore survitaminé à la basse. Le trio assume son registre assez bruitiste, mais les relents de sludge donnent envie d'aller s'en servir une bonne au bar. Weaksaw dans le patio change d'atmosphère avec du hardcore, ce qu'il y a de plus hardcore, avec le cliché du frontman crâne rasé. Sauf que, le jeune homme, il envoi du bois avec ses potos. Alors c'est bateau, mais nerveux, mais alors très très nerveux.
Rien de bien surprenant, mais c'était bien suffisant en jambe en vue de Svart Crown.Le death métal puissant, lugubre et moderne des niçois lui a valu d'être propulsé du label Listenable records vers la powerhouse Century Media. Et ça se comprend ! C'est un véritable déluge de riffs gras, sonnant parfois le Gojira des débuts, qui se trouve décuplé par la qualité sonore de la salle. Une référence du death métal français, c'est garanti !
Leur mur de son fût si épais qu'il a malheureusement rendu fade Right to the void, le combo gardois. Le patio ne leur a d'ailleurs guerre souri, ne permettant pas de restituer une once de leur excellent premier album Light to the fallen gods. La soirée pour nous s'arrête là. Igorrr, ça sera pour une autre fois.
SAMEDI SOIR : LESSEN, GRAVITY, SMASH IT COMBO, BETRAYING THE MARTYRS, DAGOBA
Les deux groupes montpellierains Gravity et Lessen chauffent tour à tour la salle et le patio. Le premier donne dans un métal technique et assez puissant avec une chanteuse très en voix aussi bien sur le growl que sur le clair. Une sauce qui prend pas mal dirions-nous. Lessen dans un registre plus brutal défend son nouvel album: A Nebulous Being. L'ambiance du patio monte d'un cran rythmé par un chant qui assure sur toute la ligne. Un post-hardcore racé, brutal et ambiant, qui met une très bonne claque.
Dagoba au top niveau
Retour alors dans la salle pour Dagoba et sa nouvelle mise en place. Sur une heure de set, le groupe a bien évidemment inséré quelques titres du dernier album Black Nova, en particulier Inner Sun et Star Ocean qui ont fait l'objet de vidéos YouTube. Ils seront complété par Infinite chase apportant ainsi 3 refrains au chant clair qui donnent clairement de l'air au set du groupe. Et de l'air le groupe en avait besoin, et le départ de l'extravagant Francky Costanza est bel et bien synonyme d'une batterie, non pas en retrait, mais plus en harmony avec la musique du groupe. Nicholas Bastos et Jean-Laurent Ducroiset font une très bonne entrée avec le groupe marseillais, et ça nous a carrément motiver pour retourner les voir en décembre, aux Pennes-mirabeau, près de chez eux. Dagoba est bien un incontournable de la scène française, et a dépassé le maître Fear Factory. Qu'on se le dise !
La surprise Smash hit combo
La surprise de la fin de soirée n'est pas Betraying de Martyr. Malheureusement, le metalcore aguicheur en studio s'est révélé particulièrement pompeux, répétitif et brouillon en live, malgré un très bon show autour des deux chanteurs du groupe. Pour nous, la vrai fin, c'était avant, juste avant, avec Smash Hit Combo. Et on va pas vous jouer de la flûte, c'est en grande partie pour eux que nous laissons un petit billet sur le festival. Parce qu'ils ont importé le brutal rapcore, ce mélange de son djent inspiré de Meshuggah, et de rap. Parce que ce sont des geeks, et nous aussi. Parce qu'ils portent la nostalgie de notre période juvénile où sévissait la Team Nowhere avec des noms comme Pleymo, Watcha et Enhancer. Et surtout, parce qu'ils ont été bon !
Pour maintenir la foule dans le patio après Dagoba, ils lancent un titre du nouvel nouvel album 1337 : RPG. Impossible alors de ne pas jumper sur les refrains entraînants, ni d'avoir le sourire sur les paroles de geek qui nous ramènent à l'enfance. Ce dernier album étant français/anglais, le groupe nous sert en suite une adaptation de son titre phare Spin the wheel, rappé par None Like Joshua, en remplaçant les couplets par son penchant français Game Over. Le résultat est le même : ça envoit du bois !
Les nouveautés s'arrêteront là puisque le groupe donne la priorité à ses fans, qui semblent d'ailleurs nombreux à connaître toutes les punchline. Un voyage sur l'album précursseur de 1337, dénomé Playmore, permet de découvrir ce que le groupe a sous le capot, tandis que les titres plus orientés Nu-Métal des premiers albums s'avèrent une révélation. Il fallait être con pour croire en une telle musique à la fin des années 2000, mais il fallait être tout aussi con pour passer à côté ! Quoi qu'il en soit, d'un bout à l'autre, le duo de chanteur porte le groupe et sur le petit bout de scène qu'ils avaient, ils ont en plus eu du mérite. C'est en tout cas notre coup de coeur du festival et nous avons hâte de les revoir !
Enfin, pour le plaisir de suivre Dagoba, voici une idée de la set list du moment :
Setlist DAGOBA
I, Reptile
The man you're not
Black smokers
Inner sun
Stone ocean
When winter...
The sunset curse
The infinite chase
The white guy
The great wonder
The thing withing
Critique : Weska
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