Live Report

EPICA - VUUR - MYRATH - Transbordeur (Lyon) - 26/11/2017

 
Ce soir nous réchauffons nos cœur ! Bon déjà parce qu’il fait très froid sur Lyon, mais aussi et surtout parce qu’EPICA est de retour. Cela fait un petit moment que je ne les ai pas vu en salle…
La date affiche quasi complet ce qui promet un bonne soirée !

Alors je vais être sincère, la soirée a commencé très tôt et j’ai donc loupé 90 % de MYRATH, ce qui, je ne le vous cache pas m’a un peu enragé. Le public semblait être chaud patate et répondait plus que présent au métal des tunisiens. Ce n’est que partie remise les gars !

Je vais être assez bref sur VUUR. Dans ce genre de tournée on dirait que ça marche au piston. Le groupe emmené par Anneke Van Giersbergen n’a hélas pas fait l’unanimité. Le public était très réservé sauf bien sûr quelques fans. Malheureusement le métal distillé ici est trop basique, sans punch. Triste mais vrai, malgré une très bonne volonté du groupe et un bon son. Seul le dernier morceau « Strange Machine » de « The Gathering » aura eu un certain impact.

Rapide changement de set et voilà que déboule mes chers EPICA (oui je les suis depuis le début). J’ai hâte de voir ce que le groupe va donner comme setlist sachant que j’ai toujours beaucoup de mal avec le dernier album (et c’est l’inverse pour le EP).
Le son est excellent, le public chaud bouillant, ça sent bon ! « Eidola » lance le « Edge of the Blade » qui passe plutôt bien en live, finalement, de même que « A Phantasmic Parade ».
La suite est dispatchée entre tous les albums du groupe. De « The Phantom Agony » avec « Cry for The Moon » à « Design Your Universe » avec « Unleashed ». Ok c’est des classiques mais des bons morceaux en live.
Tout se passe dans une ambiance très détendue, le groupe joue avec le public (et entre eux), ils dansent, rigolent, franchement c’est rare de voir un show aussi bon enfant. Ça fait, comme je vous le disait, chaud au cœur. Surtout quand vous voyez un minot de 9 ans avec à côté une femme de la soixantaine. Familial, pas violent mais musclé, l’équilibre du show est parfait.
Mention très bien pour « The Essence of Silence » qui envoie du gros steak, « Once Upon A Nightmare » qui montre que le briquet c’est tellement plus classe que le portable pour mettre l’ambiance ! « Storm The Sorrow » où Anneke viendra partager le micro avec Simone, et surtout, l’indémodable, le surpuissant « Consign To Oblivion » qui en fin de set nous achèvera magistralement.

Un très bon moment comme je vous le disais, j’ai renoué contact avec EPICA et je suis content de voir après tout ce temps que le groupe est toujours proche de son public. Mark le prouvera encore une fois en venant voir le public environ 20 minutes après le show.
Merci les gars vous étiez au top et merci au public du Transbordeur pour l’ambiance !


SETLIST VUUR :

1. Santiago
2. Berlin
3. The Storm
4. Fallout
5. London
6. Helsinki
7. Strange Machines

SETLIST EPICA :

1. Eidola (Intro)
2. Edge of the Blade
3. A Phantasmic Parade
4. Unleashed
5. Fight Your Demons
6. The Essence of Silence
7. Storm The Sorrow
8. Cry for The Moon
9. Victims of Contengency
10. Unchain Utopia
11. Once Upon a Nightmare

Rappel :

12. Sancta Terra
13. Beyond The Matrix
14. Consign To Oblivion
 
Critique : SBM
Date : 26/11/2017
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