Live Report
DEWOLFF - I ME MINE - La Maroquinerie - Paris - 23/10/2018
En première partie des hollandais de Dewolff, on découvre avec grand plaisir sur scène, les toulousains d’I me Mine. Auteurs de deux très bons albums sortis respectivement en 2015 et cette année, le trio après avoir baigné dans le psychédélisme s’est aventuré sur des territoires plus pop sur son dernier opus. Live, le groupe s’avère encore meilleur que sur album.
« The Sun Behind the cloud », un titre tiré de leur premier album sonne comme du très bons Beatles ( référence obligé du groupe dont le nom est tiré d’un morceau de « Let It be »). On est encore davantage impressionné par « The Sun Part 2 » qui s’envole vers le psychédélisme le plus échevelé agrémenté de passages prog 70’s du meilleur effet. Le morceau s’étire sur de longues minutes et explose dans un coda splendide. Le groupe apparait extrêmement soudé et particulièrement à l’aise sur scène. Le batteur avec ses moulinets nous rappelle au bon souvenir de Keith Moon. Nombre de morceaux d’I Me Mine évoque la grande époque du Floyd mais le groupe ne s’avère ni revivaliste ni simple copieur. On sent les influences, les références mais elles ne sont à aucun moment envahissantes. Le groupe a su les digérer pour nous offrir aujourd’hui un univers musical qui leur est propre.
Le trio tire sa révérence sur un excellent « Here Comes the man », magnifique chanson tirée de leur deuxième album, « Ellipsis ».
Une très belle entrée en matière pour la soirée et une première partie d’une grande cohérence avec Dewolff qui va suivre.
Les bataves entament les hostilités avec « Big Talk », le premier morceau de leur excellent dernier album sorti cette année, « Thrust ». D’emblée le trio frappe fort avec un son puissant et précis et une atmosphère musicale on ne peut plus 70’s.
L’organiste du groupe possède un clavier vintage que tout passionné de musique rêverait de posséder. Dewolff délivre une musique entre blues et heavy-rock totalement marqué par l’esprit des années 70. On dirait que ces garçons ont été télétransportés à travers le temps tant leur concert ressemble bien davantage à une prestation de la fin des années 60 ou du début des années 70 qu’à un show de 2018. Ils renouent ainsi totalement avec l’esprit des power trio à la Cream.
Leur set list du soir est excellente puisant principalement dans les deux derniers albums du groupe.
Toute la passion des hollandais pour la musique rejaillit à chacun de leurs morceaux. Si Dewolff a débuté avec des influences très marquées psychélédiques, ils oeuvrent aujourd’hui dans un style qui rappelle fortement Ten Years After et le heavy blues..
On a plaisir à entendre « Sugar Moon », un titre de « Roux-ga-roux », très Doors dans l’esprit, ponctué de magnifiques parties de clavier. Si Dewolff sait se montrer sauvage, le combo sait également ralentir le tempo avec ce long et poignant « Tired of Loving you », blues superbe sur lequel orgue et guitare se répondent de manière splendide.
Le concert se termine par un « Deiceit and Woo » sur lequel les parties d’orgue sonnent encore une fois éminemment 70’s.
Le groupe se retire pour un court moment avant de revenir pour un malheureusement trop court rappel avec un long et superbe, « Don’t you go up the sky », tiré du premier album du groupe.
« The Sun Behind the cloud », un titre tiré de leur premier album sonne comme du très bons Beatles ( référence obligé du groupe dont le nom est tiré d’un morceau de « Let It be »). On est encore davantage impressionné par « The Sun Part 2 » qui s’envole vers le psychédélisme le plus échevelé agrémenté de passages prog 70’s du meilleur effet. Le morceau s’étire sur de longues minutes et explose dans un coda splendide. Le groupe apparait extrêmement soudé et particulièrement à l’aise sur scène. Le batteur avec ses moulinets nous rappelle au bon souvenir de Keith Moon. Nombre de morceaux d’I Me Mine évoque la grande époque du Floyd mais le groupe ne s’avère ni revivaliste ni simple copieur. On sent les influences, les références mais elles ne sont à aucun moment envahissantes. Le groupe a su les digérer pour nous offrir aujourd’hui un univers musical qui leur est propre.
Le trio tire sa révérence sur un excellent « Here Comes the man », magnifique chanson tirée de leur deuxième album, « Ellipsis ».
Une très belle entrée en matière pour la soirée et une première partie d’une grande cohérence avec Dewolff qui va suivre.
Les bataves entament les hostilités avec « Big Talk », le premier morceau de leur excellent dernier album sorti cette année, « Thrust ». D’emblée le trio frappe fort avec un son puissant et précis et une atmosphère musicale on ne peut plus 70’s.
L’organiste du groupe possède un clavier vintage que tout passionné de musique rêverait de posséder. Dewolff délivre une musique entre blues et heavy-rock totalement marqué par l’esprit des années 70. On dirait que ces garçons ont été télétransportés à travers le temps tant leur concert ressemble bien davantage à une prestation de la fin des années 60 ou du début des années 70 qu’à un show de 2018. Ils renouent ainsi totalement avec l’esprit des power trio à la Cream.
Leur set list du soir est excellente puisant principalement dans les deux derniers albums du groupe.
Toute la passion des hollandais pour la musique rejaillit à chacun de leurs morceaux. Si Dewolff a débuté avec des influences très marquées psychélédiques, ils oeuvrent aujourd’hui dans un style qui rappelle fortement Ten Years After et le heavy blues..
On a plaisir à entendre « Sugar Moon », un titre de « Roux-ga-roux », très Doors dans l’esprit, ponctué de magnifiques parties de clavier. Si Dewolff sait se montrer sauvage, le combo sait également ralentir le tempo avec ce long et poignant « Tired of Loving you », blues superbe sur lequel orgue et guitare se répondent de manière splendide.
Le concert se termine par un « Deiceit and Woo » sur lequel les parties d’orgue sonnent encore une fois éminemment 70’s.
Le groupe se retire pour un court moment avant de revenir pour un malheureusement trop court rappel avec un long et superbe, « Don’t you go up the sky », tiré du premier album du groupe.
Critique : Pierre Arnaud
Date : 23/10/2018
Date : 23/10/2018
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