Live Report
ROB ZOMBIE - Le Bataclan - Paris - 19/6/2019
S’il y a bien un artiste qui a une actualité chargée en ce moment, c’est Rob Zombie : entre la sortie de son nouveau film 3 from Hell et celle de son nouvel album, il trouve encore la niaque de partir en tournée européenne, et avant sa date très attendue le 20 juin au Knotfest en ouverture du Hellfest, c’est le Bataclan qu’il a honoré de son show délirant et gentiment gore.
C’est Ze Gran Zeft qui a assuré la première partie, un groupe toulonnais de crunk rock, et à cause d’un problème technique je n’ai malheureusement aucune photo du groupe. Je n’ai pas non plus de réel souvenir du groupe, ce qui est peut-être encore plus bizarre, mais il faut dire que je n’ai pas vraiment adhéré à ce qu’ils proposaient… Je ne connaissais absolument pas le crunk rock, un mélange de metal et de rap qui n’est ni très innovant ni très mélodieux, et la performance du trio n’est pas super convaincante – cela sent un peu le déjà entendu, même si ce n’est pas non plus réellement mauvais, seulement… dispensable. Le public n’a pas l’air très enthousiaste, personne n’a une attitude désagréable, mais tout le monde est simplement très calme, en attendant la suite.
Et quelle suite ! Si le début du show de Rob Zombie, accompagné de ses acolytes John 5 à la guitare, Piggy D à la basse et Ginger Fish à la batterie, est relativement « sobre » par rapport à la suite, les acclamations des fans ne se font pas attendre, autant dire que l’ambiance et la température dans la salle ne vont faire qu’elle crescendo ! Les effets visuels se multiplient au fil des chansons : images des clips du groupe, extraits des films de Rob – et même un petit bout de bande-annonce pour 3 from Hell, tout placement de produit étant bon à prendre –, lumières funky, images d’archives de vieux films pour jouer sur la fibre rétro… Pas mal de fan service aussi avec bon nombre de boobs sur l’écran géant aussi, il faut l’avouer, entre les visuels de série Z ou d’animes. Le dernier disque de Rob Zombie datant d’il y a 3 ans, c’est une setlist très variée que le groupe a interprétée, et qui a ainsi pu satisfaire un large nombre de fans de toute sa carrière grâce à son aspect « best of » : 4 titres issus du cute Hellbilly Deluxe, 4 titres provenant de The Electric Warlock Acid Witch Satanic Orgy Celebration Dispenser (une part de pudding à l’arsenic offerte à quiconque arrive à prononcer ce titre à rallonge sans se tromper ni bafouiller), et quelques titres pris de-ci de-là dans d’autres albums. Une bonne place a également été faite aux reprises puisqu’il y en a eu 4 également, funky et bien placées : 2 titres de White Zombie, forcément, ainsi qu’une reprise de « Helter Skelter » des Beatles, une de « Blitzkrieg Bop » des Ramones, et un solo de Led Zeppelin intégré à « Thunder Kiss ‘65 » de White Zombie justement – une jolie façon de revisiter les différentes influences du groupe avec brio. Il faut dire que le style musical du groupe a de quoi parler à beaucoup de spectateurs : certains passages sonnent très stoner, d’autres sont un peu psychédéliques, d’autres carrément desert rock, alors que d’autres titres sont plus rentre-dedans et indus. Visuellement, il y a à boire et à manger aussi : changements de masques du bassiste, et d’accessoires de Rob Zombie et John 5, différentes ambiances et lumières en fonction des chansons, lâcher de ballons de baudruche géants afin de nous divertir pendant plusieurs chansons…
Le solo de John 5 permit à Rob Zombie d’opérer un petit tour de Bataclan, pour la plus grande joie des fans parmi lesquels il circulait, avec une poursuite lumineuse afin de bien se faire repérer. Quand il ne cavalait pas dans la fosse au climat tropical, il haranguait tout de même le public avec des petites piques afin de le faire réagir encore davantage, en demandant si la marijuana était légale en France, ou qui avait trop chaud et voulait rentrer à la maison… Simple mais efficace. Il a également montré du doigt des personnes assises au balcon en les hélant, « Don’t sit, look at how miserable you are ! », peut-être pas forcément nécessaire dans la mesure où certaines personnes qui choisissent des places assises sont malades ou handicapées… La fausse sortie de Rob Zombie s’est sans grande surprise faite sur le tube tant attendu « Dragula », qui a fait trembler toute la salle, et le rappel nous a gratifiés de 3 titres, pour un concert d’1h30 bien dense, pêchu et pro qui, s’il n’était pas réellement surprenant dès que l’on connaît un peu Rob Zombie, avait de quoi donner bien envie de s’intéresser à la suite de ses projets, qu’ils soient musicaux ou cinématographiques.
Setlist : 1) Intro / 2) American Witch / 3) Superbeast / 4) Drum Beat / 5) Living Dead Girl / 6) More Human than Human (chanson de White Zombie) / 7) In the Age of the Consecrated Vampire we all get high / 8) Dead City Radio and the new Gods of Supertown / 9) Helter Skelter (reprise des Beatles) / 10) Lords of Salem / 11) Get your boots on ! That’s the End of Rock’n’Roll / 12) Well everybody’s fucking in a U.F.O. / 13) Pussy Liquor / 14) Guitar solo (reprise de Led Zeppelin) / 15) Thunder Kiss ’65 (chanson de White Zombie) + Blitzkrieg Bop (reprise des Ramones) / 16) Dragula
Rappel : 17) Mars need Women / 18) Ging gang gong de do gong de Lada Raga / 19) The Hideous Exhibitions of a dedicated Gore Whore
C’est Ze Gran Zeft qui a assuré la première partie, un groupe toulonnais de crunk rock, et à cause d’un problème technique je n’ai malheureusement aucune photo du groupe. Je n’ai pas non plus de réel souvenir du groupe, ce qui est peut-être encore plus bizarre, mais il faut dire que je n’ai pas vraiment adhéré à ce qu’ils proposaient… Je ne connaissais absolument pas le crunk rock, un mélange de metal et de rap qui n’est ni très innovant ni très mélodieux, et la performance du trio n’est pas super convaincante – cela sent un peu le déjà entendu, même si ce n’est pas non plus réellement mauvais, seulement… dispensable. Le public n’a pas l’air très enthousiaste, personne n’a une attitude désagréable, mais tout le monde est simplement très calme, en attendant la suite.
Et quelle suite ! Si le début du show de Rob Zombie, accompagné de ses acolytes John 5 à la guitare, Piggy D à la basse et Ginger Fish à la batterie, est relativement « sobre » par rapport à la suite, les acclamations des fans ne se font pas attendre, autant dire que l’ambiance et la température dans la salle ne vont faire qu’elle crescendo ! Les effets visuels se multiplient au fil des chansons : images des clips du groupe, extraits des films de Rob – et même un petit bout de bande-annonce pour 3 from Hell, tout placement de produit étant bon à prendre –, lumières funky, images d’archives de vieux films pour jouer sur la fibre rétro… Pas mal de fan service aussi avec bon nombre de boobs sur l’écran géant aussi, il faut l’avouer, entre les visuels de série Z ou d’animes. Le dernier disque de Rob Zombie datant d’il y a 3 ans, c’est une setlist très variée que le groupe a interprétée, et qui a ainsi pu satisfaire un large nombre de fans de toute sa carrière grâce à son aspect « best of » : 4 titres issus du cute Hellbilly Deluxe, 4 titres provenant de The Electric Warlock Acid Witch Satanic Orgy Celebration Dispenser (une part de pudding à l’arsenic offerte à quiconque arrive à prononcer ce titre à rallonge sans se tromper ni bafouiller), et quelques titres pris de-ci de-là dans d’autres albums. Une bonne place a également été faite aux reprises puisqu’il y en a eu 4 également, funky et bien placées : 2 titres de White Zombie, forcément, ainsi qu’une reprise de « Helter Skelter » des Beatles, une de « Blitzkrieg Bop » des Ramones, et un solo de Led Zeppelin intégré à « Thunder Kiss ‘65 » de White Zombie justement – une jolie façon de revisiter les différentes influences du groupe avec brio. Il faut dire que le style musical du groupe a de quoi parler à beaucoup de spectateurs : certains passages sonnent très stoner, d’autres sont un peu psychédéliques, d’autres carrément desert rock, alors que d’autres titres sont plus rentre-dedans et indus. Visuellement, il y a à boire et à manger aussi : changements de masques du bassiste, et d’accessoires de Rob Zombie et John 5, différentes ambiances et lumières en fonction des chansons, lâcher de ballons de baudruche géants afin de nous divertir pendant plusieurs chansons…
Le solo de John 5 permit à Rob Zombie d’opérer un petit tour de Bataclan, pour la plus grande joie des fans parmi lesquels il circulait, avec une poursuite lumineuse afin de bien se faire repérer. Quand il ne cavalait pas dans la fosse au climat tropical, il haranguait tout de même le public avec des petites piques afin de le faire réagir encore davantage, en demandant si la marijuana était légale en France, ou qui avait trop chaud et voulait rentrer à la maison… Simple mais efficace. Il a également montré du doigt des personnes assises au balcon en les hélant, « Don’t sit, look at how miserable you are ! », peut-être pas forcément nécessaire dans la mesure où certaines personnes qui choisissent des places assises sont malades ou handicapées… La fausse sortie de Rob Zombie s’est sans grande surprise faite sur le tube tant attendu « Dragula », qui a fait trembler toute la salle, et le rappel nous a gratifiés de 3 titres, pour un concert d’1h30 bien dense, pêchu et pro qui, s’il n’était pas réellement surprenant dès que l’on connaît un peu Rob Zombie, avait de quoi donner bien envie de s’intéresser à la suite de ses projets, qu’ils soient musicaux ou cinématographiques.
Setlist : 1) Intro / 2) American Witch / 3) Superbeast / 4) Drum Beat / 5) Living Dead Girl / 6) More Human than Human (chanson de White Zombie) / 7) In the Age of the Consecrated Vampire we all get high / 8) Dead City Radio and the new Gods of Supertown / 9) Helter Skelter (reprise des Beatles) / 10) Lords of Salem / 11) Get your boots on ! That’s the End of Rock’n’Roll / 12) Well everybody’s fucking in a U.F.O. / 13) Pussy Liquor / 14) Guitar solo (reprise de Led Zeppelin) / 15) Thunder Kiss ’65 (chanson de White Zombie) + Blitzkrieg Bop (reprise des Ramones) / 16) Dragula
Rappel : 17) Mars need Women / 18) Ging gang gong de do gong de Lada Raga / 19) The Hideous Exhibitions of a dedicated Gore Whore
Critique : Elise Diederich
Date : 19/6/2019
Date : 19/6/2019
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