Live Report
BURNING WITCHES - Backtage by the Mill - Paris - 26/1/2024
Garmonbozia et le Backstage by the Mill nous offrent une soirée 100% heavy metal helvète en ce week-end de fin janvier.
Avant Burning Witches on découvre Gomorra. Le groupe a sorti deux albums au cours de sa carrière : « Divine Judgement » et « Dealer of souls » mais il en avait sorti une pelleté d’autres avant cela sous les noms de The Gonorrheas puis Gonoreas.
Les Suisses nous offrent un set de heavy metal ultra classique tant musicalement que visuellement. Les attitudes sur scène nous font nous sentir dans « Retour vers le Futur » avec l’impression d’avoir été téléportés en 1983. C’est fun, festif mais parfois un peu trop revivaliste. Pourtant le groupe ne ménage pas sa peine, le chanteur harangue le public et les guitaristes sont loin d’être manchots. Quelques titres s’éloignent du heavy classique pour aller vers le thrash…classique. Malgré ces petites réserves sur le manque de modernité du groupe on passe quand même un moment agréable en leur compagnie.
Burning Witches donnent elles aussi dans le heavy classique mais au contraire de Gomorra lui apportent un souffle nouveau. Comme chez Gomorra on semble apprécier au plus haut point Maiden et Priest mais le son de Burning Witches n’a rien de passéiste. Les solis sont superbes, la section rythmique est impressionnante. Le groupe possède en outre en son sein une chanteuse, Laura Guldemond, dont les parties vocales sont à tomber par terre. Et lorsqu’en plus celle-ci se révèle charismatique au possible, on a tous les ingrédients pour assister à un concert dévastateur.
Les Suissesses vont ainsi enflammer le Backstage une heure durant s’appuyant essentiellement sur des titres tirés de leurs trois derniers albums : « Dance with the Devil », « The Witch of the North » et « The Dark Tower ».
Dès « Unleash the Beast » qui ouvre le show le ton est donné : du heavy classique et classieux avec un son ultra moderne. « Wings of Steel », « Dance with the Devil » poursuivent dans la même veine. “Lucid Nightmare” et “Evil Witch” sont exécutés de main de main de maitres.
« The Dark Tower » ralentit un peu la cadence et l’on se rend alors compte que le combo est tout aussi douée pour le mid-tempo que pour les titres rapides. Laura Guldemond réalise encore des prouesses vocales sur l’un des plus vieux titres du groupe joué ce soir-là : l’excellent « Hexenhammer ».
« Flight of the Valkyries » démarre comme une balade à la Scorpions avant de se terminer par une Laura en furie et des solis dévastateurs. C’est déjà terminé et on a l’impression que ce concert est passé comme un ouragan. Heureusement Laura et sa bande remontent sur scène pour un court rappel avec le bien nommé « Burning Witches ».
Un set de très très grande qualité qui assoit définitivement les suissesses sur le trône des meilleurs groupes heavy metal au monde.
Avant Burning Witches on découvre Gomorra. Le groupe a sorti deux albums au cours de sa carrière : « Divine Judgement » et « Dealer of souls » mais il en avait sorti une pelleté d’autres avant cela sous les noms de The Gonorrheas puis Gonoreas.
Les Suisses nous offrent un set de heavy metal ultra classique tant musicalement que visuellement. Les attitudes sur scène nous font nous sentir dans « Retour vers le Futur » avec l’impression d’avoir été téléportés en 1983. C’est fun, festif mais parfois un peu trop revivaliste. Pourtant le groupe ne ménage pas sa peine, le chanteur harangue le public et les guitaristes sont loin d’être manchots. Quelques titres s’éloignent du heavy classique pour aller vers le thrash…classique. Malgré ces petites réserves sur le manque de modernité du groupe on passe quand même un moment agréable en leur compagnie.
Burning Witches donnent elles aussi dans le heavy classique mais au contraire de Gomorra lui apportent un souffle nouveau. Comme chez Gomorra on semble apprécier au plus haut point Maiden et Priest mais le son de Burning Witches n’a rien de passéiste. Les solis sont superbes, la section rythmique est impressionnante. Le groupe possède en outre en son sein une chanteuse, Laura Guldemond, dont les parties vocales sont à tomber par terre. Et lorsqu’en plus celle-ci se révèle charismatique au possible, on a tous les ingrédients pour assister à un concert dévastateur.
Les Suissesses vont ainsi enflammer le Backstage une heure durant s’appuyant essentiellement sur des titres tirés de leurs trois derniers albums : « Dance with the Devil », « The Witch of the North » et « The Dark Tower ».
Dès « Unleash the Beast » qui ouvre le show le ton est donné : du heavy classique et classieux avec un son ultra moderne. « Wings of Steel », « Dance with the Devil » poursuivent dans la même veine. “Lucid Nightmare” et “Evil Witch” sont exécutés de main de main de maitres.
« The Dark Tower » ralentit un peu la cadence et l’on se rend alors compte que le combo est tout aussi douée pour le mid-tempo que pour les titres rapides. Laura Guldemond réalise encore des prouesses vocales sur l’un des plus vieux titres du groupe joué ce soir-là : l’excellent « Hexenhammer ».
« Flight of the Valkyries » démarre comme une balade à la Scorpions avant de se terminer par une Laura en furie et des solis dévastateurs. C’est déjà terminé et on a l’impression que ce concert est passé comme un ouragan. Heureusement Laura et sa bande remontent sur scène pour un court rappel avec le bien nommé « Burning Witches ».
Un set de très très grande qualité qui assoit définitivement les suissesses sur le trône des meilleurs groupes heavy metal au monde.
Critique : Pierre Arnaud
Date : 26/1/2024
Date : 26/1/2024
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