Live Report

HELLFEST 2024 - Journée 3 - by SBM - - 29/6/2024

 
Aujourd’hui, il va pleuvoir. C’est un fait. Donc ben… il fait pas beau. Mais bon ça passe vu que c’est ma journée « Y’a pas grand chose ». Bon y’a juste mon idole d’où les guillemets.
Après un peu de repos je commence doucement la journée pour amortir ma visite sur cette terre sacrée en la présence de KRONOS. Honnêtement rien de vaut du bon brutal death au pti dej… Ou en l’occurrence l’apéro. Les français se sont imposés en mettant une bonne claque à tous ceux qui avait eu le courage de se lever. HRAFNGRIMR a également réuni une armée de fans pour l’occasion et semble les avoir contenté. La scénographie et l’ambiance étaient au rendez vous, et bien que ça ne soit pas vraiment ma came, je me suis surpris à me laisser embarquer dans leur univers.

Malgré la grisaille, de nombreux fans sont venus assister aux show de RHAPSODY OF FIRE (qui n’a plus que Alex Staropoli d’origine) qui me fait du bien car ça me rappelle ma jeunesse. Honnêtement j’ai chanté la moitié de « Unholy Warcry » pendant que je shootais. Les zikos sont tous au top et Giacomo Voli a une superbe voix (quand on aime les aigus). Alors oui c’est pas le Rhapsody d’époque mais ça passe vachement bien !!
On continue avec mes débuts de metalleux avec STRATOVARIUS qui semble n’avoir rien perdu de sa superbe. Timo est toujours aussi charismatique et puis quelle voix ! Et le groupe déborde d’énergie, ça réchauffe un peu l’atmosphère de cette météo moyenne…
En voguant ci et là je m’arrête à l’Altar pour LEGION OF THE DAMNED et j’y ai pris ma claque ! Le thrash des néerlandais, instillé ci et là de death passe très bien et est très cohérent musicalement. Un groupe qui m’a vraiment donné envie de le suivre !

On va enchaîner sur deux phénomènes… Bon le premier est plutôt son fils… Oui Wolfgang Van Halen (je ne cite pas le père hein ? Vous saisissez?) bien se présenter au public hellfestois (oui j’en ai fait une ville) avec son groupe MAMMOTH WVH et honnêtement je sais pas si le talent du gars vient de l’hérédité ou de son prof (ou des deux), mais le mec est très très bon et surtout… dans ses tappings… et oui ça s’invente pas. Le rock musclé de combo fait rapidement mouche et fait passer un excellent moment au public. Une bien belle découverte !
L’autre phénomène (au propre comme au figuré) n’est autre que le grand YNGWIE MALMSTEEN. Cet indéniable virtuose a prouvé à tout le monde que ses doigts étaient magiques. Bien qu’aimant le néo-classique, on aurait peut-être apprécié plus de morceaux (d’autant plus qu’il y avait par moment du chant) et mois de… secouage de manche, surtout pour des prouesses techniques que l’on lui reconnaît largement. Malgré tout le set est bon et a mis une bonne claque !
EXTREME a, suite à ça, décidé de mettre les choses à plat avec un énorme show, bourré de lights et une énergie démentielle de Gary Cherone sur scène (sans parler de sa voix). L’unité du combo fait plaisir à voir et apporte un peu de chaleur dans le froid qui s’installe…

Je fais un rapide crochet sous les tentes pour assister à KATAKLYSM, qui a vraiment déclenché un cataclysme dans le pit tant ça a défoncé. Ça a aussi été un cataclysme pour les photographes mais pour d’autres raisons (lights très compliquées). Les canadiens maîtrisent leur art et Maurizio sait comment tenir le public dans une main. Respect !
Et c’est en allant me mettre en place au pit que MASS HYSTERIA (et la pluie) entrent en scène. Autant la pluie aura durée ici que quelques minutes là où les furieux ont mis un bordel, d’un autre monde. Que dis-je monde, galaxie… Que dis-je galaxie, de l’Univers !! Oui les furieux, chevauchant la scène où Metallica se produira plus tard ont retourné les Main Stage comme jamais !! De ma vie je n’ai jamais vu LA TOTALITE de la fosse jumper. Maintenant c’est une chose que je ne peux plus dire. MASS HYSTERIA a été impérial, dantesque, génial, toujours avec un discours positif qui motive. Ce show a été mon autre grand moment du fest ! Merci à eux, et merci au public qui défonce tout cette année !!

Malheureusement à l’arrivée de BRUCE DICKINSON, la pluie a décidé de bien nous emmerder, me contraignant à quitter la scène après le troisième titre (oui le matériel n’aime pas l’eau et là de l’eau il y en avait). Je ne pourrai donc pas profiter du set du maître, mais me réjouis des quelques photos prises… Quoi qu’il en soit, le peu auquel j’ai assisté a prouvé que déluge ou pas, Monsieur sait y faire (en même temps j’avais peu de doutes à ce sujet).
Après un passage au sec j’assiste à une partie du set de METALLICA. Comme à l’accoutumé, le set est carré, pro, scénographie au poil et énergie délirante malgré l’averse. Bien que James ne semble pas trop en voix le public est au taquet pour accueillir une seconde fois cette légende. Et à tous les journalistes qui ont proclamé que le groupe avait saccagé « L’Aventurier » : On ne peut pas saccager un morceau aussi simple (non mais Indochine les gars!!!) et surtout, Robert a bien pris la peine de l’expliquer, ils ont eu la partition une heure avant de monter sur scène. Donc on y a tous vu un super clin d’œil fun et on a adoré. Alors les médias qui y connaissent rien devraient arrêter de l’ouvrir. Voilà. C’était mon coup de gueule du moment.
Suite à ça, malheureusement trempé et fatigué, je n’assisterai pas à tout le show de SAXON mais les premiers titres ont vraiment balancé du lourd et la bande à Biff était visiblement très en forme malgré le froid !

Une soirée qui se termine avec, comme on dit, « les vieux de la vieille »… Mais vous savez ce qu’on dit : « C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes... ». Allez bisous les enfants, reposez vous que demain y’a du lourd ! Donc je me rentre, grignote un truc et hop dodo !
 
Critique : SBM
Date : 29/6/2024
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