Live Report
ULI JON ROTH - ADAGIO – FESTIVAL DE LA GUITARE – BELLEGARDE 07/07/06
Comment commencer un bon week end ? Par un bon concert: c'est une idée bien sympa, non ?
Aujourd’hui le festival de la guitare de Bellegarde accueille en son sein une bien belle affiche avec les Français d’Adagio et le très grand Uli Jon Roth (ex Scorpions).
Arrivée sur les lieux une bonne heure avant le début, histoire de ne rien rater. Ceci nous permet de discuter un peu avec les membres d’Adagio présents, ainsi que de bonnes connaissances.
Avant que le concert ne débute on notera un étrange concours, celui de l’"air guitar". Des jeunes gens qui imitent leurs ‘guitar heros’ préférés et sont notés par un jury plutôt cool. Bon, l’initiative peut être sympa mais à force un peu lourde.
Allez, entamons les hostilités, les vraies, avec Adagio. N’ayant pas encore vu le groupe avec Gus au chant je ne suis que plus existé à l’idée d’entendre les titres du nouvel album (l’excellent Dominate) mais aussi de voir le jeune brésilien évoluer dans le registre du très grand David Readman.
Le groupe entre en scène sur une musique plutôt sombre (dans la droite lignée de l’ambiance général de Dominate) puis sur un « Dominate » ultra puissant le groupe débute son set. Le son est fort et pas encore bien en place, le groupe assure mais manque de repères, on sent par moment une trop grosse concentration qui rend le groupe un peu froid. Seul Gus ,déchaîné, tente de faire bouger un public certes peu nombreux mais dont une petite partie est belle est bien là pour eux. Stephan se montre très à l’aise dans ses voix extrêmes plus que dans ses solos qui parfois sentent la fatigue (le groupe était hier à Tours). On poursuit par « Terror jungle » et la machine Adagio se met en marche petit à petit. Frank toujours aussi discret fait parler la poudre tant son jeu de basse est impressionnant : fluide, carré, puissant, docile il sait tout faire, Eric lui, s’en donne à cœur joie derrière son set de batterie et délivre un show exemplaire, tout comme Kevin époustouflant derrière ses synthés mais aussi très en voix dans les chœurs (une très jolie voix ,le bougre). Un petit titre du 1er album avec « Second sight » et là c’est la révélation car Gus depuis le début s’en sort très bien avec son répertoire mais là ouf ! il est impressionnant : quel chanteur !! le groupe lui, est rodé avec ce titre et se lâche plus à l’image d’un Stephan plus décontracté, qui maîtrise bien son instrument (j’en pleure encore). On continue avec deux titres du dernier opus « Fire forever » qui sur scène envoie la purée, un moment terrible, puis une reprise: le bien nommé « Fame » qui lui aussi assure une performance du tout premier ordre et en plus fait chanter le public.
Après une petite erreur de Gus qui annonce « Panem & circence » sur l’album Underworld, qui soit dit en passant a été copieusement oublié (la faute à une set list plus courte que la veille est malheureusement les deux titres qui ont sautés sont "From my sleep… to someone else" et "chosen ": sniff !!) le groupe poursuit sur sa lancée et nous montre un visage plus cool, quelques sourires de la part de Stephan, un Frank qui vient à la rencontre de son ami guitariste et Gus toujours aussi survolté qui assure comme une bête à grand coup de Motherfucker: pas habituel!. Petit moment solitaire pour Frank qui écœurera un bon paquet d’apprentis musiciens par sa maestria. Retour du reste du groupe pour un « Seven land of sins » quel titre celui là, un délice surtout quand Gus réalise des parties chant que même le grand David n’osait sur scène.
Une petite ballade avec « Kissing the crow » histoire de calmer le public et de profiter de la superbe voix de Gus ainsi que du talent de Kévin. On se rapproche de la fin et un petit « Children of the dead lake » vient enfoncer encore un peu plus le clou, tout comme un « In nomine… » toujours aussi puissant qui arrache quelques cervicales. Le groupe quitte la scène, puis nous revient pour un petit rappel : le « Immigrant song » de Led Zeppelin, bien interprété même si, pour être taquin ,je trouve que David la chantait mieux (histoire de dire quelque chose de négatif).
Voilà Adagio en a fini de son set qui fut bien sympa même si quelques hésitations existent encore.
A suivre en tournée dans toute la France dont le 18 septembre à Montpellier.
Allez, on va s’enfiler quelques bières avant d’attaquer le gros morceau de la soirée. En attendant, la finale d' "air guitar" fait son apparition, ce qui, à la longue gonfle une partie repliée du public.
Bon cette fois-ci pas de doute c’est bien Uli Jon Roth qui va jouer. Une jolie intro résonne puis, il arrive armé de sa guitare interstellaire, le maître Allemand débute son show par un titre de l’album TRANSCENDENTAL SKY GUITAR. N’étant pas un grand fan et ne connaissant pas énormément sa carrière je m’excuse pour ce compte rendu un peu incomplet.
Une chose est sure, c’est qu' au niveau du son , il a toujours ce son que je trouve (désolé les fans) pourri, il est si sale qu’il en dénaturerait presque son immense talent (bon, il parait que ça va avec le personnage). On continue avec je ne sais pas trop quoi mais surtout c’est l’arrivée d’un chanteur exceptionnel qui m’aura bluffé par tant de talent. Un petit « Firewind » exquis vient se rajouter ,ce qui me fait chaud au cœur car j’adore cet album et cette chanson.
Moment encore plus cool pour moi car Uli Jon va interpréter quelques titres de son ancien groupe (et grand bien lui a pris) on débute par le sublime « Well burn the sky » (Taken by force 77) toujours aussi bon à entendre, qui réveille de vieux souvenirs à une partie du public. Puis «I’ve got to be free » (Taken by force 77) continue avec toujours cet excellent chanteur qui assure grave. On continue dans la joie et la nostalgie avec un « The sails of charon » (Taken by force 77) qui est si exquis agrhh j’en ai des frissons. Et un petit « Virgin killers » qui est toujours aussi ravageur 30 ans après.
Un break pour laisser place au solo de synthé, batterie, basse et guitare réalisé par le synthé: intelligemment fait, mais beaucoup trop long. Et on continue... Bon ;re-désolé mais je ne parlerais que de ce que je connais et donc de la reprise de Jimi Hendrix «All along the watchtower » puis une instrumentale durant laquelle nous avons droit au début de « Voodoo child » d’Hendrix ; l’hymne Américain par un Allemand (ça le fait) à la manière Hendrix of course et je ne sais plus trop quoi.
Maintenant, on arrive au rappel et là c’est une véritable offrande pour les fans présents. Un rappel 100% Scorpions avec « Picture life » et « Catch your train » (Virgin killer 76) et une surprise comme nous le dit Uli Jon, le majestueux « Fly to the rainbow » du même album envoûtant et magique.
Voilà près de 2h30 de concert menées d’une main de fer dans un gant de velours pour le grand Uli Jon Roth.
Bon; la soirée est finie... heureux et un peu fatigués nous rentrons avec l’intime conviction d’avoir passé un très bon moment avec de véritables génies de la six cordes et leurs frères d’armes.
Aujourd’hui le festival de la guitare de Bellegarde accueille en son sein une bien belle affiche avec les Français d’Adagio et le très grand Uli Jon Roth (ex Scorpions).
Arrivée sur les lieux une bonne heure avant le début, histoire de ne rien rater. Ceci nous permet de discuter un peu avec les membres d’Adagio présents, ainsi que de bonnes connaissances.
Avant que le concert ne débute on notera un étrange concours, celui de l’"air guitar". Des jeunes gens qui imitent leurs ‘guitar heros’ préférés et sont notés par un jury plutôt cool. Bon, l’initiative peut être sympa mais à force un peu lourde.
Allez, entamons les hostilités, les vraies, avec Adagio. N’ayant pas encore vu le groupe avec Gus au chant je ne suis que plus existé à l’idée d’entendre les titres du nouvel album (l’excellent Dominate) mais aussi de voir le jeune brésilien évoluer dans le registre du très grand David Readman.
Le groupe entre en scène sur une musique plutôt sombre (dans la droite lignée de l’ambiance général de Dominate) puis sur un « Dominate » ultra puissant le groupe débute son set. Le son est fort et pas encore bien en place, le groupe assure mais manque de repères, on sent par moment une trop grosse concentration qui rend le groupe un peu froid. Seul Gus ,déchaîné, tente de faire bouger un public certes peu nombreux mais dont une petite partie est belle est bien là pour eux. Stephan se montre très à l’aise dans ses voix extrêmes plus que dans ses solos qui parfois sentent la fatigue (le groupe était hier à Tours). On poursuit par « Terror jungle » et la machine Adagio se met en marche petit à petit. Frank toujours aussi discret fait parler la poudre tant son jeu de basse est impressionnant : fluide, carré, puissant, docile il sait tout faire, Eric lui, s’en donne à cœur joie derrière son set de batterie et délivre un show exemplaire, tout comme Kevin époustouflant derrière ses synthés mais aussi très en voix dans les chœurs (une très jolie voix ,le bougre). Un petit titre du 1er album avec « Second sight » et là c’est la révélation car Gus depuis le début s’en sort très bien avec son répertoire mais là ouf ! il est impressionnant : quel chanteur !! le groupe lui, est rodé avec ce titre et se lâche plus à l’image d’un Stephan plus décontracté, qui maîtrise bien son instrument (j’en pleure encore). On continue avec deux titres du dernier opus « Fire forever » qui sur scène envoie la purée, un moment terrible, puis une reprise: le bien nommé « Fame » qui lui aussi assure une performance du tout premier ordre et en plus fait chanter le public.
Après une petite erreur de Gus qui annonce « Panem & circence » sur l’album Underworld, qui soit dit en passant a été copieusement oublié (la faute à une set list plus courte que la veille est malheureusement les deux titres qui ont sautés sont "From my sleep… to someone else" et "chosen ": sniff !!) le groupe poursuit sur sa lancée et nous montre un visage plus cool, quelques sourires de la part de Stephan, un Frank qui vient à la rencontre de son ami guitariste et Gus toujours aussi survolté qui assure comme une bête à grand coup de Motherfucker: pas habituel!. Petit moment solitaire pour Frank qui écœurera un bon paquet d’apprentis musiciens par sa maestria. Retour du reste du groupe pour un « Seven land of sins » quel titre celui là, un délice surtout quand Gus réalise des parties chant que même le grand David n’osait sur scène.
Une petite ballade avec « Kissing the crow » histoire de calmer le public et de profiter de la superbe voix de Gus ainsi que du talent de Kévin. On se rapproche de la fin et un petit « Children of the dead lake » vient enfoncer encore un peu plus le clou, tout comme un « In nomine… » toujours aussi puissant qui arrache quelques cervicales. Le groupe quitte la scène, puis nous revient pour un petit rappel : le « Immigrant song » de Led Zeppelin, bien interprété même si, pour être taquin ,je trouve que David la chantait mieux (histoire de dire quelque chose de négatif).
Voilà Adagio en a fini de son set qui fut bien sympa même si quelques hésitations existent encore.
A suivre en tournée dans toute la France dont le 18 septembre à Montpellier.
Allez, on va s’enfiler quelques bières avant d’attaquer le gros morceau de la soirée. En attendant, la finale d' "air guitar" fait son apparition, ce qui, à la longue gonfle une partie repliée du public.
Bon cette fois-ci pas de doute c’est bien Uli Jon Roth qui va jouer. Une jolie intro résonne puis, il arrive armé de sa guitare interstellaire, le maître Allemand débute son show par un titre de l’album TRANSCENDENTAL SKY GUITAR. N’étant pas un grand fan et ne connaissant pas énormément sa carrière je m’excuse pour ce compte rendu un peu incomplet.
Une chose est sure, c’est qu' au niveau du son , il a toujours ce son que je trouve (désolé les fans) pourri, il est si sale qu’il en dénaturerait presque son immense talent (bon, il parait que ça va avec le personnage). On continue avec je ne sais pas trop quoi mais surtout c’est l’arrivée d’un chanteur exceptionnel qui m’aura bluffé par tant de talent. Un petit « Firewind » exquis vient se rajouter ,ce qui me fait chaud au cœur car j’adore cet album et cette chanson.
Moment encore plus cool pour moi car Uli Jon va interpréter quelques titres de son ancien groupe (et grand bien lui a pris) on débute par le sublime « Well burn the sky » (Taken by force 77) toujours aussi bon à entendre, qui réveille de vieux souvenirs à une partie du public. Puis «I’ve got to be free » (Taken by force 77) continue avec toujours cet excellent chanteur qui assure grave. On continue dans la joie et la nostalgie avec un « The sails of charon » (Taken by force 77) qui est si exquis agrhh j’en ai des frissons. Et un petit « Virgin killers » qui est toujours aussi ravageur 30 ans après.
Un break pour laisser place au solo de synthé, batterie, basse et guitare réalisé par le synthé: intelligemment fait, mais beaucoup trop long. Et on continue... Bon ;re-désolé mais je ne parlerais que de ce que je connais et donc de la reprise de Jimi Hendrix «All along the watchtower » puis une instrumentale durant laquelle nous avons droit au début de « Voodoo child » d’Hendrix ; l’hymne Américain par un Allemand (ça le fait) à la manière Hendrix of course et je ne sais plus trop quoi.
Maintenant, on arrive au rappel et là c’est une véritable offrande pour les fans présents. Un rappel 100% Scorpions avec « Picture life » et « Catch your train » (Virgin killer 76) et une surprise comme nous le dit Uli Jon, le majestueux « Fly to the rainbow » du même album envoûtant et magique.
Voilà près de 2h30 de concert menées d’une main de fer dans un gant de velours pour le grand Uli Jon Roth.
Bon; la soirée est finie... heureux et un peu fatigués nous rentrons avec l’intime conviction d’avoir passé un très bon moment avec de véritables génies de la six cordes et leurs frères d’armes.
Critique : Guillaume
Date : 2006-07-10 17:30:37
Date : 2006-07-10 17:30:37
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