Chronique

YOU WILL KNOW US BY THE TRAIL OF DEAD - CENTURY OF SELF / Superball Music 2009

Avec un nom à rallonge, le groupe And You Will Know Us By The Trail of Death ouvre la danse de leur nouvel album nommé The Century Of Self dans une atmosphère tout d'abord épique pour l'intro Giant Causeway qui donne particulièrement envie de découvrir la suite.

Pourtant, le morceau Far Pavillions qui suit cette intro particulièrement intéressante tombe dans le cliché du rock à la Linkin Park avec quelques pointes d'originalité mais sans plus à mon goût.
Isis Unveiled qui poursuit cet album se montre un peu plus original mais je reste assez dubitative pour la suite, je trouve malgré tout cela un peu répétitif de ce qui a déjà été fait par d'autre groupe bien que l'on constate la présence de parties élaborées.

Nous en arrivons à Halcyon Days que je trouve un peu plat par moment et ne dégageant pas vraiment d'émotions. J'ai même du mal à tenir jusqu'à la fin du morceau !
Bells Of Creation tombe à l'inverse complètement dans le style de générique de séries TV à l'américaine. On ne trouve pas même une prestation musicale particulière à souligner à mon goût...
Toujours les mêmes reproches pour Fields Of Coal qui manque complètement de corps. On ressent presque l'univers des Beatles poussé à son paroxysme qui fait flancher tout le morceau.
On retombe dans le style musique de série TV, long et ennuyeux, Inland Sea ne remonte pas du tout le niveau de cet album. Pas grand chose à dire...
Luna Park dégage un peu plus d'émotion que ses prédécesseurs bien qu'un peu simplette sur les bords et surtout très répétitive à mon goût.

Pictures Of An Only Child relève un peu le niveau de l'album car plus chargée en émotion ou en tout cas moins répétitive et moins barbante.
Nous en arrivons à Insatiable One dont le débat pourra rappeler à certains leur première année de cours de piano tant je trouve cette suite d'accord mal organisée. Aucune "performance" ne mérite d'être soulignée ici, je ne trouve pas un grand sens musical ici, malheureusement...
Ascending nous fait vite oublier nos premières années de piano pour nous retrouver dans un univers à la limite du punk tout aussi étrange que le registre en question...Morceau qui se répète et qui se montre ennuyeux à mon goût.
An August Theme montre une certaine inspiration que j'apprécie beaucoup, dommage que ce "morceau" ne dure que 50 secondes ! Ici il y a pourtant de l'idée, c'est ça qu'ils auraient du exploiter ! Quand j'écoute ce morceau, je me dis qu'il y a du potentiel...
Nous bouclons cet album avec Insatiable Two tout aussi barbant qu'Insatiable One, pas besoin d'en écrire un roman...

Conclusion : Il y a du potentiel, j'en suis certaine, notamment quand j'entends Giant Causeway ou encore An August Theme, ne reste plus qu'au groupe de montrer que leur inspiration d'intro peut s'appliquer au reste de l'album...
 
Critique :
Note : 3/10
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