Chronique

Ce groupe d’origine germanique et au nom inspire d’une histoire Shakespearienne débarque avec un nouvel opus. Vous allez me dire que savons-nous de ce groupe mis à part ses origines. Et bien le label ne nous aide pas beaucoup. Sur la feuille d’info, ils nous préviennent que les pistes sont water-marquées et ils nous donnent la track liste de l’album. Rien de plus, même pas le nom des musiciens. Sacrée générosité niveau information.

Passons tout ceci, et plongeons nous dans ce heavy metal teuton avec des paroles non pas en anglais (cela serait trop beau) mais des paroles en allemand. Un essai un peu risqué à mon goût car mis à part de très rares groupes comme Ramsteinn qui ont réussi à percer, l’anglais est quand même plus favorable.

Niveau musical, il n’y a là aussi pas de grosse surprise. L’esprit germanique est bel et bien présent. Je veux dire par là que des fans d’Iron Savior par exemple s’y retrouveront aisément. Ca bourrine bien, les plans guitares ne sont pas complexes mais plutôt orientés sur le direct.
Certes cela fait headbanguer et cela doit déchirer sur scène, mais au bout de quelques morceaux une certaine longueur se fait ressentir malgré des passages un peu plus mélodiques ici et là.

Ensuite une chose qui est gênante. C’est le chant. Non pas que le chanteur chante mal, mais ça serait plus au niveau du texte. Il quand même appréciable de comprendre ce que l’on entend (pour ma part du moins). Je ne rentre pas un débat mais c’est une chose qui me freine sur cet album.

L’ensemble de l’album reste quand même assez linéaire dans son ensemble. Il y a du gros son, qui étouffe parfois le côté naturel de la musique tellement ils ont voulu gonfler les machines. Il y a une impression de déjà entendu et de longueur entre les morceaux avec quelques variantes au fur et à mesure que l’on avance dans l’album. Rien de bien transcendant.
Bref, un album qui ne restera pas dans ma metalthèque, loin de là même