Chronique

SAMAEL - REIGN OF LIGHT / REGAIN RECORDS 2004

Voici le miracle de cette année 2004 : le retour de nos suisses de Samael.
Et oui 5 longues années se sont écoulées depuis ‘Eternal’ alors j’imagine la joie des fans à l’entente de la nouvelle venue de ce ‘Reign of light’.
Donc voyons voir ce que nos petits suisses nous on pondu.
C’est « moongate » qui débute les hostilités : très robotique, la 1ere impression est plutôt repoussante mais au fur et a mesure on se fait à cet esprit froid pour finalement adorer.Les grosses guitares cohabitent avec un synthé très présent, la voix de Vorph est tranchante puis trash, elle me fait penser par moment à celle de Till (rammstein).Un début tonitruant, « inchalla » commence sur des samplers indus puis la voix arrive avec le mur de guitare, on a l’impression qu’il chante en allemand. Puis arrive le refrain mélodieux, en contradiction avec un couplet droit est froid.
Cela ne respire pas la gaîté et « high abow » nous surprend sur des pentes orientales de toute beauté. Hyper heavy ce titre fait pas mal penser à du Rammstein mais garde la patte Samael, un pur bijou.
« reign of light » arrive tout synthé en avant je note qu’il faut tout le talent du groupe pour sortir de supers morceaux de c’est intro indus. Une nouvelle fois le refrain est mélodieux pour ce titre speed et énergique les guitares de Vorph et Markro constituent un mur infranchissable sur le quel les synthés de Xy s’exerce avec brio. « On earth » est très lourde et sombre ; on ne peut pas parler de message positif mais il en sort un bel effort.
La speed « telepath » vous prend d’assaut dès le départ, les guitares noires et la voix rappeuse vous donne le frisson,et, rajoutez à cela quelques choeurs gothiques et vous voila plonger en plein film de Dracula. Ouf
« Oriental dawn » débute sur des guitares de style néoclassique (attention ce n’est pas Malmsteen) pour se transformer en un riff lourd et sombre sur des vocaux tout aussi lourds voir black, le nouveau frisson de l’album, mais quel plaisir immense.
On change carrément de style avec « as the sun » qui est le titre le moins sombre est le plus énergique : un petit filer de lumière dans cet océan de noirceur (que c’est beau !!!).« further » s’installe calmement Vorph vous accueille avec sa grosse voix, puis le morceau prend place avec des guitares agonisantes nous revoici plonger dans le néant, le refrain aérien vous prend l’envie de s’envoler au dessus de cet univers macabre tout un programme.
« Heliopolis » commence sur des sitars pour ensuite délivrer un pur métal couillu mené de mains et de voix de maître par un Vorph habiller en maître de cérémonie, l’un des derniers moments de plaisir.
Pour finir « door of celestial » nous achève dans un élan de noirceur lourd et envoûtant tel de l’opium ingéré en plein cauchemar.
Conclusion cet opus est une petite perle qui je le pense ne décevra pas les fans du groupe, digne successeur de 'Passage' et autre 'Eternel', 'Reign of light' s’inscrit dans la ligné des grand albums de Métal avec un grand M
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel de Samael
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