Chronique

FIREWIND - DAYS OF DEFIANCE / Century media 2010

Gus et sa bande sont de retour pour leur sixième album après quelques escapades chez d'autres (Ozzy Osbourne, Spiritual Beggars, Revolution Renaissance...) et l'arrivée d'un nouveau batteur avec Michael Ehre (Metalium) en remplacement de Mark Cross. Alors est-ce que ces expériences ont apporté un plus au groupe ?

Une intro acoustique très sympathique nous ouvre « The arc of lies » qui poursuit à 200 à l'heure. Firewind reste fidèle à lui-même en donnant du pur heavy métal qui déboite. Un début tonitruant qui ne demande qu'à être remit ! On continue avec le single « World on fire » qui est de la même trempe ! On ne ralenti pas le rythme et surtout la qualité. Malgré le peu de prises de risques, Firewind tient en haleine !
Aller on va de l'avant avec un « Chariot » tout aussi explosif ! Même si elle se veut moins speed elle demeure un très bon cru, armée d'un refrain énorme pulvérisé par un Apollo de plus en plus grand ! Avec « Embrace the sun » on a droit à un single potentiel où la mélodie prime. Pas le titre le plus inspiré du groupe mais on se laisse prendre au jeu durant le refrain plutôt entêtant.
« The departure » est une intro futuriste, qui nous envoie sur « Heading for the dawn » qui donne dans le pur speed décapant. Un titre taillé pour le live qui délivre de très bonnes sensations. Place à la pseudo ballade avec «  Broken » qui passe très bien tout en gardant assez de mordant. Un peu de changement bienvenu, avant de reprendre de plus belle avec « Cold as ice », qui malgré sa très belle intro acoustique ne fait pas dans la dentelle. Un mid tempo puissant et guerrier qui fait effet de suite.
« Killing in the name of love » dans son tempo rapide donnerait droit à nouveau à un bon single. Dans la grande tradition du métal elle trouve sa place en haut. L'instrumentale « SKG » vient démontrer, à ceux qui en doutaient encore, le talent du duo grec Gus et Bob, qui s'en donne à cœur joie.
Après cette petite démonstration « Losing faith » arrive pour nous donner un très bon heavy mélodique qui rentre bien dans la tête. Et sans rien lâcher « The yearning » prend le relai et nous donne encore droit à un très bon titre. Mais comment fait-il pour autant nous régaler ! ?
On termine avec « When all is sais and done » qui est un dernier moment de heavy, mais un poil en dessous du reste.

Place aux bonus avec « Wild rose ». Un début calme très joli qui nous enivre, puis se transforme en une très étonnante mais jolie ballade ! Un exercice très rare mais au combien réussit. Je suis enivré. « Ride to the rainbow'end » est un pur speed à 100 à l'heure qui n'apporte pas plus mais qui déchire quand même sévère. Dernier bonus avec la reprise de Judas Priest « Breaking the law » qui là encore apporte pas plus.

Conclusion : nouvelle réussite pour Gus et sa bande, mais où va t'il s'arrêter !? En tout cas malgré le manque de changement et le fait que leurs membres aient pu s'exprimer ailleurs, Firewind reste un élément tenace qui a encore de l'idée et de l'envie. Longue vie à eux.
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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