Chronique

SAMMY HAGAR - SAMMY HAGAR AND FRIENDS / Frontiers Records 2013

Il était une fois quelque part aux Etats-Unis, un musicien nommé Sammy Hagar se demandait quoi faire. Soudain, il eu une idée : pourquoi ne pas demander à mes potes de participer à mon nouvel album ?! Les invitations envoyées et les réponses reçues, c’est tout excité que Mr Sammy Hagar, aka Red Rocker, se voit avoir pour invités dans son album quelques grands noms qui en feront râler plus d’un (musiciens je parle) et plaisir d’autres (les fans, auditeurs, label ?! …)

C’est donc à cet album solo nommé « Sammy Hagar & Friends » que nous nous attelons. Une sorte de all star band où les talents des personnes présentes ne sont vraiment plus à exposer ou expliquer ; ce à la vue de leur carrières respectives.

Le premier morceau « Winding down » se voit être rock bayou et mené au chant par Sammy Hagar et Taj Mahal. Posé mais bien efficace pour ce titre introductif. La suite se fait avec « Not going », un peu plus rock que la précédente mais toujours posée et transcendante. Sammy est toujours aussi à l’aise niveau vocal, et nous transportera dans un univers rock planant avec ce titre. S’en suit une reprise de Depeche Mode : « Personal Jesus » dans lequel on retrouve entre autres, Neal Schon (Journey) à la guitare. Un titre revu façon rock bayou et bien bon, où la guitare est plus que tranchante. Un peu d’acoustique maintenant ne fera pas de mal. Surtout quand l’accordéon et la mandoline rejoignent la troupe. Un titre rock envolé et berçant qu’est ce « Father sun ».
Finit les douceurs, c’est partit pour un bon titre de rock avec ce « Knockdown Drag out ». Autant dire que le réveil se fait immédiatement sur ce titre où Joe Satriani nous fait un monstrueux solo guitare, et où Sammy se paye un duo avec Kid Rock. Quel titre !

Retour dans une ambiance plus country / bayou sur « Ramblin’ Gamblin’ Man» (et reprise de Bob Seger), où nous avons droit à des chœurs féminins porteurs, avec un ensemble rappelant un peu Lynyrd Skynyrd, sans parler des soli guitare plaisants. On parlait country music ? C’est au tour maintenant de Ronnie Dunn de chanter en duo avec Sammy sur « Bad on Fords and Chevrolets » qui dans son ambiance rockabilly ne nous laissera pas insensible et nous donnera cette envie secouer la tête et de partir dans une soirée endiablée. Le rythme se coupe sur une reprise de Jimmy Buffet : « Margarittaville ». Ambiance hawaïenne et vahinées cette fois-ci, nous permettant de nous évader au bord de la plage, dans des eaux bleues turquoises grâce à cette musique légère, mélodique et de toute beauté portée par le duo Sammy Hagar et Toby Keith (chanteur de country). Pour « All we need is an island », on continu cette évasion paradisiaque musicalement parlant, avec cette fois-ci un nouveau duo : Sammy Hagar et Nancy Wilson (Heart), pour un titre exotique, acoustique et rêveur. Un bon moment de détente. Pour terminer, nous avons droit à « Going down (Live in studio Take 1) », avec entre autre Sammy au chant, Neal Schon à la guitare et Chad Smith à la batterie. Un titre rock qui enfoncera le clou une dernière fois.

Conclusion : quelle éclate avec cet album. Varié, léger, rempli de beau monde (qu’on ne peut pas tout cités tellement il y en a / désolé) ; le tout pour une bonne pépite qui ravira les fans de bonne musique et de bon rock.
 
Critique : Lionel
Note : 8/10
Site du groupe : Site de Sammy Hagar
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