Chronique

GODIVA – CALL ME UNDER 666 / LMP Music 2005

Venu tout droit de chez nos voisins Suisses, voilà que le jeune groupe (et oui il n’a que quatre ans) nous offre déjà son deuxième effort intitulé « Call me under 666 ». Un groupe évoluant, vous l’aurez deviné vu qu’ils sont chez LMP, dans le mélodic heavy metal. Trépignant d’impatience, j’enfourne cette rondelle dans ma platine pour voir ce que donne le résultat.

Sans faute, voilà la traditionnelle et incontournable intro « Headache machine » qui vous l’aurez aussi compris, est censée donner mal à la tête.
Après ces 36 secondes d’intro on rentre dans l’univers de Godiva avec « Hellraiser ». Sonnerie de téléphone et la tuerie arrive : cris tonitruant, double à fond, voix tranchante. On ne fait pas dans la bibine ici. Que ce soit au niveau guitares ou basse, les cordes ne se reposent pas une seconde. Le refrain direct et facilement mémorisable nous montre que le groupe veut que l’on se souvienne de lui.
Pas de chichis, voilà le titre track « Call me under 666 ». La logique veut que l’ambiance soit sombre et c’est le cas. Ca sonne lourd, on en serait presque écrasé. Un mid tempo assez sympathique, mais qui ne vaut pas le premier morceau.
Le morceau suivant est « My fate ». Les guitares dégagent le passage sans hésitation, la voix de Fernando se pose sur l’ensemble. Un mid tempo heavy avec une basse mise en avant. Un refrain moyen pour un morceau qui au final laisse à désirer car le tout est assez plat.
Qu’en est-il pour « Lightning strikes » ? Et bien c’est un morceau bien plus hargneux qui se met en place et cela me fait un bien fou. Le couplet se glisse très bien dans notre système auditif et comme à faire travailler mes cervicales. Mais attention c’est le mode pré-chauffe qui est en marche là.
On enchaîne avec « Only heaven knows » qui lui, arrive de façon agressive avec une basse et une batterie se déclarant la guerre. Ca déchire !. Des influences allemandes sont bien présentes (Primal Fear, Metalium). Sur le refrain il y a une légère accalmie. Par contre on reste scotché sur la voix de Fernando.
Voilà le morceau ‘épique’ de l’album avec ses 7 minutes. « The flight of the dragon ». L’intro calme et mélodique est effectuée à la guitare. On se ferait presque border. On s’y attendait, la montée en puissance arrive et se fait entendre clairement. Cette fois ci, c’est Hammerfall qui a laissé ses marques. Le refrain se laisse écouter facilement, puis, vient une accalmie pour nous enivrer juste avant le retour du refrain hammerfallien.
On continue avec « Maneater ». Je veux pas me faire manger moi ! Un déluge de riffs s’abbat dans nos oreilles, une personne se fait siffler et on rentre dans un heavy teuton énergique et ordonné. La voix un poil rappeuse colle bien au style, la batterie se fait défoncer comme il se doit. Bien bon.
« Proud to be a beast » arrive dans une ambiance sombre et pesante menée par une basse et une batterie frappée. Le refrain très Manowar est du plus bel effet. Décidément, il y a des groupes qui influences tout le monde. Mais Manowar est quand même une fameux groupe.
Y a t-il des âmes perdues ? Si oui faîtes attention car le « Soulkiller » est là. Et quelle puissance il a : ça fuse dans tous les sens. Il arrache tout sur son passage, que ce soit avec les instrus comme avec le chant. Le morceau de l’album à retenir sans faute. Une vraie tuerie qui risque de faire mal sur scène. Cette fois ci je le dit : j’ai mal au cou.
Dernier morceau de la rondelle, et c’est au tour de « Free my soul ». Il la fallait aussi, elle ne m’avait pas manquer pourtant : la fameuse ballade. Et bien la voilà, guitare acoustique en avant, chant sombre mais léger en même temps. Une conclusion un poil décevante.

Conclusion : un album peut innovateur qui ravira les fans du genre mais qui pour les autres ne montrera pas grand intérêt par son manque d’originalité. Du déjà vu. A noter quand même la vidéo de la chanson « When Lightning Strikes » en bonus sur le CD.
 
Critique : Lionel
Note : 6/10
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