Chronique

MICHAEL BORMANN - CAPTURE THE MOMENT / Aor heaven 2008

De retour deux ans après un bien bon ‘Conspiracy’ Michael Bormann laisse son nouveau groupe (Bloodbound) pour continuer d’explorer son terrain favori.

Intro toute douce pour « When push comes to shove » qui laisse ce bien bon mid tempo monter en puissance. Un titre très mélodique et assez calme pour une ouverture d’album mais un bon moment quand même. On suit avec « Friends for a lifetime » qui semble un peu plus rock. Encore un bon moment plus rythmé avec un bon passage solo qui décape.
Intro au piano avec « Come take me higher », un nouveau mid tempo mélodique qui même s’il n’emballe pas le rythme laisse l’auditeur sur de bonnes mélodies bien menées par un Mr Bormann comme un poisson dans l’eau. On prend un peu plus de rythme avec la très rock « Live your life » qui se rapprocherait de Jaded Heart. Un bon moment comme depuis le début qui nous laisse toujours en agréable compagnie.
Premiere ballade: « I wanna hear your voice » est, comme on peut s’y attendre, un modèle du genre. Pas original pour un sous mais tout y est mélodie léchée, refrain à la Def Leppard, bref une réussite. Pour ne pas troubler l’auditeur encore embrumé de douces notes « Half way down » débute tout doux, puis poursuit sur un mid tempo plutôt musclé (pour du hard mélodique) au superbe refrain. Un très bon titre
« I will hold the line » ne change rien à notre rythme de départ, toujours pas de speederie à l’horizon mais de la bonne musique bien composée, bien jouée. Deuxième ballade, avec « Love is magic » qui comme la première fera niquer dans les chaumières (quelle poésie, Baudelaire est en moi). Comme la première un exercice réussit qui ne change rien au monde actuel mais fait son effet.
« Glory and pain » est un titre entre deux rythmes qui surprend car on ne sait pas sur quel pied danser (certain rigolo diront les deux c’est mieux). Et « Don’t bother me » débute de façon assez moderne puis une voix féminine débarque, petite surprise pas terrible (on dirait du Evanescence). Un passage plutôt bof à oublier.
Par contre « Doing da not » ne fait pas le même effet, un bon titre aux consonances presque bluesy, viril qui passe comme une lettre à la poste (bien sûr pas en grève).
Place à un mid tempo fort réussit « Still haven’t found it » qui rappelle presque ‘Is this love’ de Whitesnake. C’est bon et ça fait du bien. « For just a little while », est un bon moment rythmé gorgé de piano à la Journey. Encore une fois rien de transcendant mais quelle bonne musique : écoutez moi ce refrain quel pied !
On termine avec « Go going gone » une troisième et dernière ballade tout en acoustique pour finir en beauté dans un calme bienfaiteur.

Conclusion : Michael Bormann nous a sorti un bien bon album d’Aor qui même s’il ne révolutionne rien se laisse écouter avec un grand plaisir. Pour les amateurs de bonnes mélodies.
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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