Chronique
THE KRIS NORRIS PROJEKT - ICONS OF THE ILLOGICAL / Magna Carta 2009
Voici venu le temps pour Kris Norris (aucun rapport avec Chuck),, guitariste de Darknest, Hour de sortir son album solo, instrumental (un peu une mode qui revient ces derniers temps). Un exercice au combien jamais évident, qui permet de montrer aux autres leurs facéties guitaristiques.
Une intro plutôt lourde pour « The law of falling bodies » nous plonge dans un univers bien métal et Américain. Un titre plutôt long où on attend que quelque chose se passe et bien rien en réalité ne vient changer notre programme. 2 minutes 30 qui tourne en rond avant une évolution, vers du plus lourd encore. Un début bien bof. « Everything expires » nous fait croire que les choses vont débuter, un bon morceau qui bouge bien, par contre on tourne toujours en rond pendant de longues minutes. Très peu de solo viennent égailler tout ça, ce qui rend l’exercice assez ennuyeux.
« The hegelian principle » prend enfin les choses au sérieux. Enfin un vrai titre d’instrumental, où la guitare nous envoie des notes à foisons. Malheureusement même si techniquement l’homme se débrouille bien à l’évidence, il est très loin des maîtres du genre et procure que très peu d’émotion. Certainement le meilleur passage de l’album. On calme notre ambiance avec « Lament, requiem, Threnody » qui semble être une espèce de ballade, plutôt sympathique là aussi.
« Ghostly shell removal » est un titre chanté avec comme invité le guttural Randy Blythe de Lamb Of God. Et bien même avec l’apport d’un homme au micro la sauce semble bien fade. Un trash death moyen qui ne fait toujours pas décoller l’album. « Wound of amfortas » débute sur des samples orchestraux qui rappel fortement Dimmu Borgir (je n’ai pas le titre mais c’est fort ressemblant). Un interlude limite plagia quand même.
On bourrine encore un peu plus avec « The condition of being bored » qui lorgne vers le death metal, avec il faut le reconnaître de la réussite. La multiplication des plans en Sweeping étant à l’évidence une bonne idée. Un bon moment (voir même un des meilleurs) à qui il manque toujours un petit plus pour être convainquant. Un bon riff ouvre « A shift in normancly » qui pourrait être un très bon titre de Trash, mais malheureusement en version instru, ce n’est pas encore ça, même si je ne remets en aucun cas le niveau technique de Kris qui est un bien bon guitariste.
L’envie disparue on doit poursuivre les beaucoup trop de titres restant, surtout qu’en plus on reste dans le même esprit avec les même défauts, et si « The bowman’s friendship » semble plutôt pas mal, ce n’est pas le cas de tous. Le lourd « Reflection of ictus » n’apporte rien à l’ensemble. Je vous le dis à vous, mais depuis le début j’ai qu’une envie c’est de m’écouter le très, très bon album solo de Jeff Loomis (Nevermore), qui lui regorge de pépites musicales.
Un petit « Palindrome » un, mélodique sympa à écouter mais en fond pour patienter, pas de quoi jubiler, tout comme « Remaining foolish » qui avec son Black, bourrin, semble débarqué d’une autre planète. C’est sympathique mais bon… ça ne vaux pas un vrai groupe de Black métal.
Bientôt la fin, avec la technique « The brotherhood of melancholy » et la ‘romantique ballade’ « Servants of sadness » qui auront fait déborder un vase déjà bien plein depuis de trop longues minutes.
Conclusion : l’instrumental n’est pas donné à tout le monde et Kris Norris en fait les frais.
Un album sans grand plus, limite ennuyeux, qui sera à mon avis très vite oublié. Beaucoup trop de titres pour pas grand chose.
Une intro plutôt lourde pour « The law of falling bodies » nous plonge dans un univers bien métal et Américain. Un titre plutôt long où on attend que quelque chose se passe et bien rien en réalité ne vient changer notre programme. 2 minutes 30 qui tourne en rond avant une évolution, vers du plus lourd encore. Un début bien bof. « Everything expires » nous fait croire que les choses vont débuter, un bon morceau qui bouge bien, par contre on tourne toujours en rond pendant de longues minutes. Très peu de solo viennent égailler tout ça, ce qui rend l’exercice assez ennuyeux.
« The hegelian principle » prend enfin les choses au sérieux. Enfin un vrai titre d’instrumental, où la guitare nous envoie des notes à foisons. Malheureusement même si techniquement l’homme se débrouille bien à l’évidence, il est très loin des maîtres du genre et procure que très peu d’émotion. Certainement le meilleur passage de l’album. On calme notre ambiance avec « Lament, requiem, Threnody » qui semble être une espèce de ballade, plutôt sympathique là aussi.
« Ghostly shell removal » est un titre chanté avec comme invité le guttural Randy Blythe de Lamb Of God. Et bien même avec l’apport d’un homme au micro la sauce semble bien fade. Un trash death moyen qui ne fait toujours pas décoller l’album. « Wound of amfortas » débute sur des samples orchestraux qui rappel fortement Dimmu Borgir (je n’ai pas le titre mais c’est fort ressemblant). Un interlude limite plagia quand même.
On bourrine encore un peu plus avec « The condition of being bored » qui lorgne vers le death metal, avec il faut le reconnaître de la réussite. La multiplication des plans en Sweeping étant à l’évidence une bonne idée. Un bon moment (voir même un des meilleurs) à qui il manque toujours un petit plus pour être convainquant. Un bon riff ouvre « A shift in normancly » qui pourrait être un très bon titre de Trash, mais malheureusement en version instru, ce n’est pas encore ça, même si je ne remets en aucun cas le niveau technique de Kris qui est un bien bon guitariste.
L’envie disparue on doit poursuivre les beaucoup trop de titres restant, surtout qu’en plus on reste dans le même esprit avec les même défauts, et si « The bowman’s friendship » semble plutôt pas mal, ce n’est pas le cas de tous. Le lourd « Reflection of ictus » n’apporte rien à l’ensemble. Je vous le dis à vous, mais depuis le début j’ai qu’une envie c’est de m’écouter le très, très bon album solo de Jeff Loomis (Nevermore), qui lui regorge de pépites musicales.
Un petit « Palindrome » un, mélodique sympa à écouter mais en fond pour patienter, pas de quoi jubiler, tout comme « Remaining foolish » qui avec son Black, bourrin, semble débarqué d’une autre planète. C’est sympathique mais bon… ça ne vaux pas un vrai groupe de Black métal.
Bientôt la fin, avec la technique « The brotherhood of melancholy » et la ‘romantique ballade’ « Servants of sadness » qui auront fait déborder un vase déjà bien plein depuis de trop longues minutes.
Conclusion : l’instrumental n’est pas donné à tout le monde et Kris Norris en fait les frais.
Un album sans grand plus, limite ennuyeux, qui sera à mon avis très vite oublié. Beaucoup trop de titres pour pas grand chose.
Critique : Guillaume
Note : 5.5/10
Site du groupe : Site officiel de Kris Norris
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