Chronique
BLOODBOUND - TABULA RASA / Blistering Records 2009
Et voilà le retour des Suédois pour un troisième album. Un cap toujours difficile à aborder, mais le groupe a mis en sa possession un atout majeur avec le retour de Urban Breed (Ex Tad Morose/ Pyramaze) qui avait effectué un super travail sur Nosferatu.
On débute par un « Sweet dream in madness » qui nous montre que le groupe, a évolué et ne se contente plus de copier Maiden. Je vous rassure, cela reste toujours du heavy métal, à une sauce plus moderne sur lequel la puissante voix de Urban fait plaisir. On peut dire que tout ça a de la gueule mais malheureusement ça semble un peu tomber à plat car le groupe n’a toujours aucune personnalité. « Dominion 5 » est du même acabit. Un titre direct et puissant qui pourrait rappeler Tad Morose. Sympa, mais encore une fois le groupe lorgne trop vers du déjà vu. Au passage un super refrain merveilleusement interprété par Mr Breed.
Un cœur qui bat et « Take one » commence. On ne change toujours pas la ‘nouvelle formule’ du groupe. J’avoue que lors de son premier album même si le groupe ne révolutionnait rien il avait un petit truc que les autres n’avaient pas, mais aujourd’hui ce petit truc semble parti. Rien de mauvais mais une recette usée jusqu'à la moelle. « Tabula rosa » est semblable à ses devancières et on se demande si le groupe compte varier un peu les plaisirs. Même Urban pourtant très en voix semble lutter pour essayer de faire prendre la mayonnaise.
Une intro calme pour « Night Touches you », qui change un peu avec un mid tempo mélodique. Enfin quelque chose de différent à se mettre entre les oreilles, surtout qu’en plus ce titre est tout simplement extra. Un chant tout doux, fort bien maîtrisé pour un voyage sensible. Enfin quelque chose d’intéressant. « Tabula rasa part II (Nothing at all) » reprend notre métal marteau pilon, mais avec un peu plus d’idées. Est-ce que l’album commencerait véritablement maintenant ? En tout cas un deuxième titre très bon, où enfin il y a de l’intérêt.
Le sourire retrouvé on écoute « Plaque doctor » qui malheureusement reprend assez vite les mauvais travers d’en haut. Un titre qui aurait pu figurer sur les albums de Tad Morose (pas que je n’aime pas le groupe bien au contraire !). Encore une fois le refrain sauve l’ensemble, mais bon ça fait pas tout !
« Master of my dream » se veut plus mélodique, mais me semble déjà entendu quelque part. C’est fort dommage ! Reste un peu de changement de rythme pour un titre progressif, tout de même bien fait. « Twisted king of fate » attaque à 100 à l’heure, pour peut-être le titre le plus bateau de l’album. Même si on tape du pied et on se laisse bien volontiers prendre par tout ça, un peu de personnalité aurait été mieux.
On termine par « All right reserved », qui là encore semble déjà vu. Un début qui lorgne presque vers In Flames (le riff !) puis poursuit dans un heavy qui comme le début emballe à moitié. Heureusement pour le groupe qu’ils ont un chanteur tel qu’Urban Breed, pour sauver les meubles !! Bref un troisième album en demi teinte.
Conclusion : un album de heavy sympathique mais cruellement en manque d’idées neuves. Seul Urban Breed peut sauver les meubles mais bon ça fait léger. Un groupe sur la mauvaise pente, qui doit vite se reprendre sous peine de passer encore plus inaperçu !
On débute par un « Sweet dream in madness » qui nous montre que le groupe, a évolué et ne se contente plus de copier Maiden. Je vous rassure, cela reste toujours du heavy métal, à une sauce plus moderne sur lequel la puissante voix de Urban fait plaisir. On peut dire que tout ça a de la gueule mais malheureusement ça semble un peu tomber à plat car le groupe n’a toujours aucune personnalité. « Dominion 5 » est du même acabit. Un titre direct et puissant qui pourrait rappeler Tad Morose. Sympa, mais encore une fois le groupe lorgne trop vers du déjà vu. Au passage un super refrain merveilleusement interprété par Mr Breed.
Un cœur qui bat et « Take one » commence. On ne change toujours pas la ‘nouvelle formule’ du groupe. J’avoue que lors de son premier album même si le groupe ne révolutionnait rien il avait un petit truc que les autres n’avaient pas, mais aujourd’hui ce petit truc semble parti. Rien de mauvais mais une recette usée jusqu'à la moelle. « Tabula rosa » est semblable à ses devancières et on se demande si le groupe compte varier un peu les plaisirs. Même Urban pourtant très en voix semble lutter pour essayer de faire prendre la mayonnaise.
Une intro calme pour « Night Touches you », qui change un peu avec un mid tempo mélodique. Enfin quelque chose de différent à se mettre entre les oreilles, surtout qu’en plus ce titre est tout simplement extra. Un chant tout doux, fort bien maîtrisé pour un voyage sensible. Enfin quelque chose d’intéressant. « Tabula rasa part II (Nothing at all) » reprend notre métal marteau pilon, mais avec un peu plus d’idées. Est-ce que l’album commencerait véritablement maintenant ? En tout cas un deuxième titre très bon, où enfin il y a de l’intérêt.
Le sourire retrouvé on écoute « Plaque doctor » qui malheureusement reprend assez vite les mauvais travers d’en haut. Un titre qui aurait pu figurer sur les albums de Tad Morose (pas que je n’aime pas le groupe bien au contraire !). Encore une fois le refrain sauve l’ensemble, mais bon ça fait pas tout !
« Master of my dream » se veut plus mélodique, mais me semble déjà entendu quelque part. C’est fort dommage ! Reste un peu de changement de rythme pour un titre progressif, tout de même bien fait. « Twisted king of fate » attaque à 100 à l’heure, pour peut-être le titre le plus bateau de l’album. Même si on tape du pied et on se laisse bien volontiers prendre par tout ça, un peu de personnalité aurait été mieux.
On termine par « All right reserved », qui là encore semble déjà vu. Un début qui lorgne presque vers In Flames (le riff !) puis poursuit dans un heavy qui comme le début emballe à moitié. Heureusement pour le groupe qu’ils ont un chanteur tel qu’Urban Breed, pour sauver les meubles !! Bref un troisième album en demi teinte.
Conclusion : un album de heavy sympathique mais cruellement en manque d’idées neuves. Seul Urban Breed peut sauver les meubles mais bon ça fait léger. Un groupe sur la mauvaise pente, qui doit vite se reprendre sous peine de passer encore plus inaperçu !
Critique : Guillaume
Note : 6/10
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