Chronique
REVOLUTION RENAISSANCE - THE AGE OF AQUARIUS / Scarlet Records 2009
C’est avec un peu de retard que je me penche aujourd’hui sur le nouveau projet de Timo Tolkki. Après un New era, fait des titres du normalement nouveau Stratovarius, qui a redonné espoir en ses fans, voici que Mr Tolkki débarque aujourd’hui avec un tout autre line up, ainsi qu’un tout autre visage. Place à la musique.
On commence donc par la title track, qui se veut être de bon esprit. Un mid tempo mélodique proche de Stratovarius sur lequel le chanteur brésilien Gus Monsanto (Lightseekers / Ex Adagio) réalise un très bon travail. Le refrain entêtant et le solo diabolique donnent de très bon point à ce « The age of aquarius ». « Sins of my beloved », poursuit sur un rythme soutenu, avant que tout se calme pour laisser place, à un autre mid tempo, où la mélodie est prédominante. Une nouvelle fois Gus est très à l’aise sur ce tempo et cette ambiance sombre et mélancolique. Certes on est très loin du speed de strato mais les titres restent plus que corrects.
« Ixion’s wheel », monte petit à petit en intensité par la succession d’intro symphonique, pour faire faire place à un titre épique qui rappel le travail de Tolkki dans Elements part 1. Plus mouvementée cette chanson prend place et devient un réel haut moment comme Mr Tolkki sait nous en pondre. Une vraie tuerie. Avec « Behind the mask » on plonge dans un hard/heavy couillue. Un riff piqué au projet solo de Gustavo (qui verra le jour prochainement) un rythme soutenu, un chant énergique et voilà ce que j’appelle une pure réussite. Dommage que ça ne sonne pas Tolkki, ça parait tellement décalé.
Intro toute douce en acoustique avec juste une guitare et une voix pour introniser « Ghost of fallen grace » qui est une véritable somptueuse ballade. Encore une fois le petit brésilien a réussit à tirer son épingle du jeu, grâce à un chant viscéral et juste. On continue avec un « The heart of all » qui semble être la suite logique de sa devancière. Par contre Mr Gus est un peu moins bien au début (pas son style sûrement) mais se rattrape par la suite. D’ailleurs celle-ci plus métal et symphonique nous refait le coup des titres épiques lents et puissants que notre Finlandais aime à composer ces derniers temps. Pas le plus réussi, un peu trop répétitif sur la fin.
« So she wears black », débute encore une fois sur du calme. Un peu de piano pour ensuite retrouver notre heavy symphonique. Petit hic tout de même ça semble un peu répété tout ça !! Une impression de déjà vu commence à parcourir votre esprit. Un bon titre à nouveau mais qui n’apporte rien à l’album. J’espère que pour « Kirie Eleison », on va changer de style. Dès le début ça semble compromis, au vu de son intro toujours aussi calme. Par contre une chose de sûre, elle est aussi bien réussie que les deux d’avant. Une très belle composition pleine d’émotions, qui me file la chair de poule.
On termine par un « Into the future » très celtique après un arrière gout prononcé de Gary Moore (je sais que Gus est fan de Gary Moore et son album Wild Frontiers). Très joyeux après tout ces passages mélancoliques, il permet de finir sur une bonne note ce projet plus que réussit.
Conclusion : et bien dis moi, ce Revolution Renaissance a de sérieux arguments, malgré le fait qu’il soit à des millénaires de ce que proposait son premier opus (il faut rappeler que New Era était fait pour Stratovarius). Malgré quelques manques de variations, cet album est vraiment très intéressant. Après avoir été le maitre incontesté du speed métal Timo Tolkki est en proie à devenir le maitre du métal mélodique. Un très bon travail pour les ouverts d’esprit.
On commence donc par la title track, qui se veut être de bon esprit. Un mid tempo mélodique proche de Stratovarius sur lequel le chanteur brésilien Gus Monsanto (Lightseekers / Ex Adagio) réalise un très bon travail. Le refrain entêtant et le solo diabolique donnent de très bon point à ce « The age of aquarius ». « Sins of my beloved », poursuit sur un rythme soutenu, avant que tout se calme pour laisser place, à un autre mid tempo, où la mélodie est prédominante. Une nouvelle fois Gus est très à l’aise sur ce tempo et cette ambiance sombre et mélancolique. Certes on est très loin du speed de strato mais les titres restent plus que corrects.
« Ixion’s wheel », monte petit à petit en intensité par la succession d’intro symphonique, pour faire faire place à un titre épique qui rappel le travail de Tolkki dans Elements part 1. Plus mouvementée cette chanson prend place et devient un réel haut moment comme Mr Tolkki sait nous en pondre. Une vraie tuerie. Avec « Behind the mask » on plonge dans un hard/heavy couillue. Un riff piqué au projet solo de Gustavo (qui verra le jour prochainement) un rythme soutenu, un chant énergique et voilà ce que j’appelle une pure réussite. Dommage que ça ne sonne pas Tolkki, ça parait tellement décalé.
Intro toute douce en acoustique avec juste une guitare et une voix pour introniser « Ghost of fallen grace » qui est une véritable somptueuse ballade. Encore une fois le petit brésilien a réussit à tirer son épingle du jeu, grâce à un chant viscéral et juste. On continue avec un « The heart of all » qui semble être la suite logique de sa devancière. Par contre Mr Gus est un peu moins bien au début (pas son style sûrement) mais se rattrape par la suite. D’ailleurs celle-ci plus métal et symphonique nous refait le coup des titres épiques lents et puissants que notre Finlandais aime à composer ces derniers temps. Pas le plus réussi, un peu trop répétitif sur la fin.
« So she wears black », débute encore une fois sur du calme. Un peu de piano pour ensuite retrouver notre heavy symphonique. Petit hic tout de même ça semble un peu répété tout ça !! Une impression de déjà vu commence à parcourir votre esprit. Un bon titre à nouveau mais qui n’apporte rien à l’album. J’espère que pour « Kirie Eleison », on va changer de style. Dès le début ça semble compromis, au vu de son intro toujours aussi calme. Par contre une chose de sûre, elle est aussi bien réussie que les deux d’avant. Une très belle composition pleine d’émotions, qui me file la chair de poule.
On termine par un « Into the future » très celtique après un arrière gout prononcé de Gary Moore (je sais que Gus est fan de Gary Moore et son album Wild Frontiers). Très joyeux après tout ces passages mélancoliques, il permet de finir sur une bonne note ce projet plus que réussit.
Conclusion : et bien dis moi, ce Revolution Renaissance a de sérieux arguments, malgré le fait qu’il soit à des millénaires de ce que proposait son premier opus (il faut rappeler que New Era était fait pour Stratovarius). Malgré quelques manques de variations, cet album est vraiment très intéressant. Après avoir été le maitre incontesté du speed métal Timo Tolkki est en proie à devenir le maitre du métal mélodique. Un très bon travail pour les ouverts d’esprit.
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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