Chronique
KERION - HOLY CREATURES QUEST / Autoproduction 2009
Mesdames et messieurs, bien le bonjour. Aujourd’hui, nous allons rentrer dans un monde enchanté. Celui du power métal symphonique féminin avec ses ambiances épiques de pourfendeurs de trolls et autres latteurs de golems. KERION. Ce combo français, à la base niçois, a une histoire sur laquelle il vaut mieux s’attarder. Deux guitaristes formèrent, en 1997, un groupe de métal progressif initialement appelé KIRLIAN. Les aléas de la vie firent bouger le line-up et, en 2002, nacquit KERION. C’est un certain Christophe, « l’auteur » du groupe (sans en être musicien) qui eut le concept d’un triptyque pour narrer une histoire. Dans ce but, deux démos furent enregistrées et, le plus marrant de cette affaire : leur premier album est le dernier volume de la trilogie. On est donc en attente d’un produit mature, même pour un premier opus. J’ai failli oublier de vous le présenter : HOLY CREATURES QUEST. Tout un programme. Autres omissions et pas des moindres, l’intro de l’album est enregistrée par une chanteuse lyrique et les chœurs « majestueux » sont fait par notre PHIL GIORDANA national (FAIRYLAND). Attention, y’a de grosses promesses de faites ! Pas décevoir.
Une belle intro épique qui annonce la couleur. Et la, ca rentre. SON ENORME. COMPOSITION ENORME. INTERPRETATION ENORME. Franchement, inch allah, pourvu que ca dure. Un subtil mélange de BLIND GUARDIAN et RHAPSODY mais sans ogre à la voix, plutôt une fée. Ca joue de folie. J’anticipais sur la maturité du combo. J’étais bien en dessous de la réalité. A tous les niveaux, c’est de la boucherie. Les idées, la manière de les mettre en œuvre, les ambiances, tout est magique. Les nuances dans les passages puissants et subtils. C’est vraiment un travail fantastique pour le moment . Je ne détaillerai pas chanson par chanson. L’album étant composé de 14 titres, ca prendrait un certain temps. On va donc traiter les impressions globales.
Un petit moment pour s’attarder sur les guitares. PHENOMENAL. Un niveau énorme. Des passages techniques à vous couper le souffle, des rythmiques qui envoient dans tous les sens. Ne parlons pas des riffs. Enfin si, un peu. Ils sont trop bons, du pur heavy patator qui dépote un maximum. Un régal.
Il n’y pas de pudeur ni de concession. Quand il faut envoyer la double et faire du speed, ils y sont. Pas de fioritures. Comme dirait le philosophe, y’a pas a tortiller du cul pour chier droit. Et, pourtant, quand il faut donner dans la subtilité, dans les ambiances clavier atmosphériques, ils sont encore présents. Sur tous les tableaux. Et toujours avec une interprétation grandiose. Du très très haut niveau. Dans les passages speed mélodiques emplis de chœurs, j’ai l’impression d’entendre du BLIND GUARDIAN de la grande époque. Une musique archi pleine, y’en a de partout. Impossible de s’ennuyer à l’écoute, c’est vraiment magnifique. De plus, la voix de Flora contribue vraiment au côté féerique et médiéval fantastique de leur produit. Une homogénéité sans faille mais sans lassitude aucune.
Sur INNOCENT UNICORNS, ils poussent même le vice à composer une intro limite bossa-salsa. Une trilogie de combats anti-golems vient garnir le milieu d’album. C’est à l’image de leur musique. C’est brillant. Une histoire est racontée accord après accord. On sent un combat final qui approche. Ca monte en puissance au fil des trois parties. Le tempo fait de même et le combat final rentre magistralement dans le steak. Avec des idées de phrasés de guitare que je trouve terriblissimes.
L’intelligence du concept est réelle. Après la bataille des golems, on est en plein chant féerique sur une composition mélancolique magnifique qui s’appelle, à très juste titre, BREATH OF HEAVEN. Mais l’histoire n’est pas si simple et on se voit donc repartir au mastic. A LA GUERRE COMME A LA GUERRE. On reprend les armes et on repart au combat. Niveau combat, il est vrai que les acharnés à la gratte, c’est un pur combat. Ca joue à douze mille, c’est technique a foison et ca reste beau. Chapeau bas. D’ailleurs sur leur partie finale intitulé FINAL STRIKE en deux parties, les joutes instrumentales sont grandioses, une conclusion à la hauteur de la majesté de tout l’album.
Pour finir, le bonus qui va bien. Morceau acoustique reprenant le thème de la première chanson. Niveau visuel, après une âpre quête semée d’embûches et de combats aussi épiques les uns que les autres, nous revoilà sur nos terres. L’histoire narrée est en parfaite osmose avec l’histoire jouée.
Pour conclure en beauté après cette magnifique balade dans ces contrées elfiques, l’album est d’une grande classe. Réellement. Les musiciens sont d’un niveau exceptionnel, les compositions sont richissimes, subtiles. Elles nous font passer par tous les stades de la quête au travers d’émotions magistralement évoquées dans leur musique. Les nuances, les changements de cadre, tout est narré de la plus belle manière qu’il soit. Pour un premier album (ne pas oublier les deux démos antérieures), c’est de la tuerie. Niveau critique, dur de trouver quelque chose à redire.
MAGIQUE. A noter que c’est en autoproduction. J’ai oublié de le dire, ca aussi. Respect devant l’éternel. NE PAS PASSER A COTE DE CET ALBUM.
Une belle intro épique qui annonce la couleur. Et la, ca rentre. SON ENORME. COMPOSITION ENORME. INTERPRETATION ENORME. Franchement, inch allah, pourvu que ca dure. Un subtil mélange de BLIND GUARDIAN et RHAPSODY mais sans ogre à la voix, plutôt une fée. Ca joue de folie. J’anticipais sur la maturité du combo. J’étais bien en dessous de la réalité. A tous les niveaux, c’est de la boucherie. Les idées, la manière de les mettre en œuvre, les ambiances, tout est magique. Les nuances dans les passages puissants et subtils. C’est vraiment un travail fantastique pour le moment . Je ne détaillerai pas chanson par chanson. L’album étant composé de 14 titres, ca prendrait un certain temps. On va donc traiter les impressions globales.
Un petit moment pour s’attarder sur les guitares. PHENOMENAL. Un niveau énorme. Des passages techniques à vous couper le souffle, des rythmiques qui envoient dans tous les sens. Ne parlons pas des riffs. Enfin si, un peu. Ils sont trop bons, du pur heavy patator qui dépote un maximum. Un régal.
Il n’y pas de pudeur ni de concession. Quand il faut envoyer la double et faire du speed, ils y sont. Pas de fioritures. Comme dirait le philosophe, y’a pas a tortiller du cul pour chier droit. Et, pourtant, quand il faut donner dans la subtilité, dans les ambiances clavier atmosphériques, ils sont encore présents. Sur tous les tableaux. Et toujours avec une interprétation grandiose. Du très très haut niveau. Dans les passages speed mélodiques emplis de chœurs, j’ai l’impression d’entendre du BLIND GUARDIAN de la grande époque. Une musique archi pleine, y’en a de partout. Impossible de s’ennuyer à l’écoute, c’est vraiment magnifique. De plus, la voix de Flora contribue vraiment au côté féerique et médiéval fantastique de leur produit. Une homogénéité sans faille mais sans lassitude aucune.
Sur INNOCENT UNICORNS, ils poussent même le vice à composer une intro limite bossa-salsa. Une trilogie de combats anti-golems vient garnir le milieu d’album. C’est à l’image de leur musique. C’est brillant. Une histoire est racontée accord après accord. On sent un combat final qui approche. Ca monte en puissance au fil des trois parties. Le tempo fait de même et le combat final rentre magistralement dans le steak. Avec des idées de phrasés de guitare que je trouve terriblissimes.
L’intelligence du concept est réelle. Après la bataille des golems, on est en plein chant féerique sur une composition mélancolique magnifique qui s’appelle, à très juste titre, BREATH OF HEAVEN. Mais l’histoire n’est pas si simple et on se voit donc repartir au mastic. A LA GUERRE COMME A LA GUERRE. On reprend les armes et on repart au combat. Niveau combat, il est vrai que les acharnés à la gratte, c’est un pur combat. Ca joue à douze mille, c’est technique a foison et ca reste beau. Chapeau bas. D’ailleurs sur leur partie finale intitulé FINAL STRIKE en deux parties, les joutes instrumentales sont grandioses, une conclusion à la hauteur de la majesté de tout l’album.
Pour finir, le bonus qui va bien. Morceau acoustique reprenant le thème de la première chanson. Niveau visuel, après une âpre quête semée d’embûches et de combats aussi épiques les uns que les autres, nous revoilà sur nos terres. L’histoire narrée est en parfaite osmose avec l’histoire jouée.
Pour conclure en beauté après cette magnifique balade dans ces contrées elfiques, l’album est d’une grande classe. Réellement. Les musiciens sont d’un niveau exceptionnel, les compositions sont richissimes, subtiles. Elles nous font passer par tous les stades de la quête au travers d’émotions magistralement évoquées dans leur musique. Les nuances, les changements de cadre, tout est narré de la plus belle manière qu’il soit. Pour un premier album (ne pas oublier les deux démos antérieures), c’est de la tuerie. Niveau critique, dur de trouver quelque chose à redire.
MAGIQUE. A noter que c’est en autoproduction. J’ai oublié de le dire, ca aussi. Respect devant l’éternel. NE PAS PASSER A COTE DE CET ALBUM.
Critique : Burno
Note : 9/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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