Chronique
ALICE IN CHAINS - BLACK GIVES WAY TO BLUE / Virgin 2009
Il y a des jours, où on ne sait pourquoi, la vie nous réserve bien des surprises. 2002, le monde s'écroule puisque Layne Stanley décède et laisse le monde de la musique orphelin de cet être unique. Aujourd'hui le soleil semble vouloir briller à nouveau chez Alice in chains qui nous présente son quatrième album inespéré. Sans plus attendre (après 14 ans on a assez attendu) lançons-nous à la rencontre de ce produit miraculeux.
Riff identifiable entre mille pour « All secrets knows », la célèbre ambiance mélancolique et froide d'Alice in Chains se met en place comme à la plus belle époque. Le petit nouveau William DuVall s'en tire plus que bien, évoluant dans un registre proche, mais pas trop, du grand Layne. On ose y croire tant tout semble presque comme avant: Mr Jerry Cantrell est toujours aussi formidable à la 6 cordes et la section rythmique Mike Inez, Sean Kinney toujours aussi en place et percutante comme douce. Un premier titre rempli d'émotions qui permet au groupe de faire ses adieux pour aller de l'avant. « Check my brain » est cette échappée qui se mélange parfaitement au répertoire d'un Dirt avec quelques passages mélodiques plus joyeux, pourrait-on dire. On replonge a une époque révolue, un voyage dans le temps bénéfique et chargé de souvenirs.
On poursuit en évoluant toujours dans ces mid tempos lourds et semés de mélancolie pour « Last of the kind », le premier réel titre du nouveau visage d'AIC. William se dévoile plus ici, démontrant que sa voix n'a rien à voir avec celle de Layne sans pour autant désenchanter l'auditeur. « Your decision » nous replonge en plein unplugged ! Un superbe titre en acoustique qui ne laisse pas indifférent. Un exercice toujours réussit par nos hommes.
On change complètement d'atmosphère avec la pachydermique « A looking in view » qui vous glacera le sang. Le genre de titre que seulement deux groupes sont capables de sublimer autant (l'autre étant bien sur Black Sabbath !). 8 minutes de génie entre changements de rythmes et univers malsain à souhait. Un pur bijou. « When the sun rose again » reprend la magie de l'acoustique avec des percussions pour un voyage inoubliable. Un univers tout en douceur qui fait du bien par là où il passe.
Avec « Acid bubble » on évolue dans le mid tempo morbide que Mr Cantrell adore nous faire. Fini les petits oiseaux et les champs de coton, place au post-nucléaire. On comprend à nouveau combien ce groupe a manqué au paysage du métal !! « Lesson learning » est sûrement le titre le plus soft de l'album, un peu passe partout il est moins détonant que le reste mais reste un bon moment.
Heureusement que « Take her out » arrive pour nous offrir un petit titre mélodique et légèrement sombre comme AIC aime nous les procurer. Un des titres les plus beaux de l'album. Nouvelle ballade pour l'aérienne « Private hell » qui nous berce dans des douceurs d'un autre monde, celui de Seattle. Dernière pierre à l'édifice, « Black give way to blue » est un poignant hommage à la nouvelle vie des membres d'AIC. Un invité de marque est venu leur prêter main forte en la présence de Sir Elton John, venu jouer du piano avec son touché légendaire. Une magnifique manière de terminer ce retour en grâce.
Conclusion : Merci, oui merci d'être revenu et d'avoir réalisé un tel album, empli d'émotions, d'envie, d'idées. Alice In Chains est bel et bien de retour avec toutes ses forces !! Qu'on se le dise !!
Riff identifiable entre mille pour « All secrets knows », la célèbre ambiance mélancolique et froide d'Alice in Chains se met en place comme à la plus belle époque. Le petit nouveau William DuVall s'en tire plus que bien, évoluant dans un registre proche, mais pas trop, du grand Layne. On ose y croire tant tout semble presque comme avant: Mr Jerry Cantrell est toujours aussi formidable à la 6 cordes et la section rythmique Mike Inez, Sean Kinney toujours aussi en place et percutante comme douce. Un premier titre rempli d'émotions qui permet au groupe de faire ses adieux pour aller de l'avant. « Check my brain » est cette échappée qui se mélange parfaitement au répertoire d'un Dirt avec quelques passages mélodiques plus joyeux, pourrait-on dire. On replonge a une époque révolue, un voyage dans le temps bénéfique et chargé de souvenirs.
On poursuit en évoluant toujours dans ces mid tempos lourds et semés de mélancolie pour « Last of the kind », le premier réel titre du nouveau visage d'AIC. William se dévoile plus ici, démontrant que sa voix n'a rien à voir avec celle de Layne sans pour autant désenchanter l'auditeur. « Your decision » nous replonge en plein unplugged ! Un superbe titre en acoustique qui ne laisse pas indifférent. Un exercice toujours réussit par nos hommes.
On change complètement d'atmosphère avec la pachydermique « A looking in view » qui vous glacera le sang. Le genre de titre que seulement deux groupes sont capables de sublimer autant (l'autre étant bien sur Black Sabbath !). 8 minutes de génie entre changements de rythmes et univers malsain à souhait. Un pur bijou. « When the sun rose again » reprend la magie de l'acoustique avec des percussions pour un voyage inoubliable. Un univers tout en douceur qui fait du bien par là où il passe.
Avec « Acid bubble » on évolue dans le mid tempo morbide que Mr Cantrell adore nous faire. Fini les petits oiseaux et les champs de coton, place au post-nucléaire. On comprend à nouveau combien ce groupe a manqué au paysage du métal !! « Lesson learning » est sûrement le titre le plus soft de l'album, un peu passe partout il est moins détonant que le reste mais reste un bon moment.
Heureusement que « Take her out » arrive pour nous offrir un petit titre mélodique et légèrement sombre comme AIC aime nous les procurer. Un des titres les plus beaux de l'album. Nouvelle ballade pour l'aérienne « Private hell » qui nous berce dans des douceurs d'un autre monde, celui de Seattle. Dernière pierre à l'édifice, « Black give way to blue » est un poignant hommage à la nouvelle vie des membres d'AIC. Un invité de marque est venu leur prêter main forte en la présence de Sir Elton John, venu jouer du piano avec son touché légendaire. Une magnifique manière de terminer ce retour en grâce.
Conclusion : Merci, oui merci d'être revenu et d'avoir réalisé un tel album, empli d'émotions, d'envie, d'idées. Alice In Chains est bel et bien de retour avec toutes ses forces !! Qu'on se le dise !!
Critique : Guillaume
Note : 8.5/10
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