Chronique
SIEGFRIED - NIBELUNG / Napalm Records 2009
Mesdames et Messieurs, bien le bonjour. Nous voilà partis pour l’Autriche et autre ville du Sel. Le groupe s’appelle SIEGFRIED et nous offre le dernier opus de sa trilogie NIBELUNG. Si vous n’avez pas compris, nous voilà en plein médiéval. A savoir, leurs albums sont des concepts bien particuliers et très originaux. Ils sont trois à chanter, chacun correspondant à un personnage de ce roman historique qu’est l’épopée de Siegfried. Aussi, nous avons une voix black, écorchée vive, une voix mâle claire et une voix de femme interprétée par Sandra Scheret (ELIS). Un roman tout en son et en ambiances modulées au gré des péripéties du héros. Allons de ce pas savourer la bravoure de ces guerriers à grands coups de médiators et autres baguettes.
DER RING DER NIBELUNGEN. Une intro emplie de cordes et de sentiments pour lancer l’histoire de la dynastie des Nibelungen et de leur roi Nibelung. Un morceau épique alternant passages rapides boostés à la double et passages low tempo mélancoliques et mélodiques. Un interlude clavier – chant ELENDien au plus haut point. Qui m’a tendrement rappelé l’époque des ténèbres. Ce n’est pas rien !
FAFNIR. Nom d’un protagoniste de l’affaire (le monsieur avec la voix black). Désolé si je ne peux pas trop parler du contenu très certainement important des paroles. Mais mes restes en allemand ne sont pas suffisants pour comprendre du schmidt chanté en black ! Encore un morceau « guerrier » et des passages clavier – chant black magistralement interprétés et qui donnent toute la profondeur au morceau..
ALBERICH, DIE EISENFAUST. Un morceau lent et malsain à souhaits. Des grandes ambiances, une jonglerie vocale des plus appréciables. Le chant black devient plus death. L’ambiance a du se dégrader entre les nordistes. Ils ont du se taper une fois de trop sur la gueule.
DIE PROPHEZEILHUNG. Un morceau très dark, très doom. Avec toujours un jeu de voix vraiment agréable, des changements d’ambiance radicaux et fort judicieux, vraiment dommage qu’on ne puisse avoir les textes. Ca aiderait réellement à la compréhension de la musique, je pense.
BRUNHILD. Un morceau plus conventionnel sur un mid tempo et des riffs plus basiques. La, on peut ressentir pleinement le côté mélodieux de la langue germaine chantée par Sandra. Comme quoi, il faut mettre fin à ces préjugés, l’allemand peut être une langue très belle aussi. Seule l’interprétation compte.
SACHSENSTURM. TOTENWACHT. Des morceaux du même acabit. Un métal épique bien structuré, bien interprété et des chants toujours bien placés. Mais, sans les paroles, dur de discerner le pourquoi du comment des ambiances qui varient à foison.
AVE BURGUND nous arrive en pleine tête telle une fresque historique majestueuse. Mais une fois de plus, les ambiances s’enchaînent au grand regret de l’auditeur dépourvu des textes sans lesquels il a du mal à tout saisir. Cela n’enlève rien à la qualité musicale du produit. Et n’est en aucun cas une critique sur l’album, juste un regret de ne pas avoir les textes pour l’écoute de cette page d’histoire qui m’est inconnue et qui m’est racontée dans une langue que je ne comprends pas.
GOTTERDAMMERUNG. Une intro qui nous explique par clavier interposé que la fin est bel et bien là. Un morceau de toute beauté pour la fin. Mais toujours ce regret persistant de ne pas avoir l’histoire écrite pour accompagner l’histoire jouée.
En conclusion, l’album est d’une très bonne qualité. Le son, somme toutes assez originale, m’a beaucoup plu. Les compositions et les interprétations sont de qualité. Mais cela fait quelques albums que j’ai ce même goût amer. Ecouter un album sans avoir le texte sous les yeux, cela est concevable pour certains styles ou les paroles n’ont que peu d’importance. Dans certains domaines, les paroles sont un travail tout aussi importants que la musique. Et il est bien dommage d’être amputé de la moitié d’une histoire.
Mais je redis bien que cela n’enlève rien à la qualité de l’album. La seule chose est qu’en comprenant l’histoire et en associant le verbe et la musique, j’aurai certainement beaucoup plus apprécie et la note aurait été certainement plus élevée.
DER RING DER NIBELUNGEN. Une intro emplie de cordes et de sentiments pour lancer l’histoire de la dynastie des Nibelungen et de leur roi Nibelung. Un morceau épique alternant passages rapides boostés à la double et passages low tempo mélancoliques et mélodiques. Un interlude clavier – chant ELENDien au plus haut point. Qui m’a tendrement rappelé l’époque des ténèbres. Ce n’est pas rien !
FAFNIR. Nom d’un protagoniste de l’affaire (le monsieur avec la voix black). Désolé si je ne peux pas trop parler du contenu très certainement important des paroles. Mais mes restes en allemand ne sont pas suffisants pour comprendre du schmidt chanté en black ! Encore un morceau « guerrier » et des passages clavier – chant black magistralement interprétés et qui donnent toute la profondeur au morceau..
ALBERICH, DIE EISENFAUST. Un morceau lent et malsain à souhaits. Des grandes ambiances, une jonglerie vocale des plus appréciables. Le chant black devient plus death. L’ambiance a du se dégrader entre les nordistes. Ils ont du se taper une fois de trop sur la gueule.
DIE PROPHEZEILHUNG. Un morceau très dark, très doom. Avec toujours un jeu de voix vraiment agréable, des changements d’ambiance radicaux et fort judicieux, vraiment dommage qu’on ne puisse avoir les textes. Ca aiderait réellement à la compréhension de la musique, je pense.
BRUNHILD. Un morceau plus conventionnel sur un mid tempo et des riffs plus basiques. La, on peut ressentir pleinement le côté mélodieux de la langue germaine chantée par Sandra. Comme quoi, il faut mettre fin à ces préjugés, l’allemand peut être une langue très belle aussi. Seule l’interprétation compte.
SACHSENSTURM. TOTENWACHT. Des morceaux du même acabit. Un métal épique bien structuré, bien interprété et des chants toujours bien placés. Mais, sans les paroles, dur de discerner le pourquoi du comment des ambiances qui varient à foison.
AVE BURGUND nous arrive en pleine tête telle une fresque historique majestueuse. Mais une fois de plus, les ambiances s’enchaînent au grand regret de l’auditeur dépourvu des textes sans lesquels il a du mal à tout saisir. Cela n’enlève rien à la qualité musicale du produit. Et n’est en aucun cas une critique sur l’album, juste un regret de ne pas avoir les textes pour l’écoute de cette page d’histoire qui m’est inconnue et qui m’est racontée dans une langue que je ne comprends pas.
GOTTERDAMMERUNG. Une intro qui nous explique par clavier interposé que la fin est bel et bien là. Un morceau de toute beauté pour la fin. Mais toujours ce regret persistant de ne pas avoir l’histoire écrite pour accompagner l’histoire jouée.
En conclusion, l’album est d’une très bonne qualité. Le son, somme toutes assez originale, m’a beaucoup plu. Les compositions et les interprétations sont de qualité. Mais cela fait quelques albums que j’ai ce même goût amer. Ecouter un album sans avoir le texte sous les yeux, cela est concevable pour certains styles ou les paroles n’ont que peu d’importance. Dans certains domaines, les paroles sont un travail tout aussi importants que la musique. Et il est bien dommage d’être amputé de la moitié d’une histoire.
Mais je redis bien que cela n’enlève rien à la qualité de l’album. La seule chose est qu’en comprenant l’histoire et en associant le verbe et la musique, j’aurai certainement beaucoup plus apprécie et la note aurait été certainement plus élevée.
Critique : Burno
Note : 6.5/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
Vues : 5736 fois