Chronique

Voici le second effort de Mr Andre Matos dont la présentation personnelle n’est plus à faire à ce jour. Par contre, Andre rencontre une nouvelle fois des difficultés à promouvoir son album solo. Je veux dire par là qu’il a le même problème que pour son premier disque « Time to be free ». Il concrétise l’album par une sortie au Japon et ce n’est que 6 mois plus tard que l’album sort sur le marché européen et international. Niveau promotion ce n’est quand même pas terrible et les risques de piratage augmentent.
Cette fois-ci, changement de style pour la pochette : bien plus simplette que la précédente et moins narcissique aussi. Un simple labyrinthe avec ses initiales au milieu.

Niveau musique il n’y a quasiment aucune surprise. En effet, ce Mentalize reste dans la droite lignée de ce qu’il a pu faire avec Angra, Shaaman ou encore avec son premier album solo. Je veux dire par là qu’Andre nous propose du speed metal de haute volée, agrémenté d’orchestrations et d’arrangements un peu partout. Choses qui ont fait de Dédé sa réputation.
Les titres s’enchaînent parfaitement et nous plonge dans un univers mélangeant l’inspiration brésilienne au niveau structure des titres tout en s’approchant grandement des albums d’Avantasia et des compositions de son ami Tobbias Sammet. On aura une palette de chansons allant de la quasi typique power metal à des chansons plus poussées et plus virulentes, mais qui dans l’ensemble gardent ce côté grandiose et bien fait.

Pour ce qui est de la prestation des musiciens, on notera encore la per formance de ce jeune prodige à la batterie et aussi le maintient en voix de Dédé qui après toutes ces années est toujours aussi irréprochable sur album comme sur scène.

Avec un tel album, André Matos peut inscrire sa formule solo comme un groupe qui a fait ses preuves. L’objectif étant maintenant de ne pas commencer à tourner en rond comme le fait Edguy ou encore Hammerfall. Certes c’est bon, mais il n’y a aucune surprise sur l’évolution de l’album et la structure des chansons.