Chronique

Il y a des jours où la chance vous fuit. Telle une jolie fille canon qu'on n’arrive pas à choper ! Aujourd'hui est ce jour là, car me voici en possession d'un album où se trouve l'ex-leader de Ministry Al Jourgensen, un groupe que je vous avoue sans retenu je déteste. Oui mais ce groupe là a 25 ans d'existence donc par respect pour les anciens, je me lance corps et âme damné à sa découverte. A noter une pochette sans équivoque !! Hum !

Je croise tout ce que je peux croiser (aie, aie, ouille) et je me lance sur mon premier titre « Torjan horse », qui ma fois n’est pas des plus dégueulasse. Nous voilà en face d'un rock indus, sympathique et communicatif. Peut-être que ça ne sera pas si terrible que ça. La voix de Josh Bradfort est très spécifique, de ces formations là avec de bonnes parties mélodiques. Un premier essai intéressant. « Filthy senotiras » poursuit sa bonne lancée, par un titre très inspiré par la new wave des 80's. Je ne suis pas un inconditionnel de tout ceci mais bon ça passe plus que bien.
On pousse l'esprit indus avec « Dykes » et là je décroche largement. Le rock n'est plus vraiment présent, dirigé par des machines, il me fait dire bien des paroles, que je ne peux retranscrire sous peine de poursuites. Mais à mon grand désespoir le groupe continue sur sa lancée avec « Juice ». Mais pourquoi c'est tombé sur moi !? Bon de l'indus énervé sous une purée de synthé et de guitares triturées, tout comme « Piss army ». Je ne veux même pas savoir de quoi ça parle tout ça, je me fais déjà assez agresser par la musique. Dommage ça avait bien commencé.
On continue dans la poésie indus avec « Fuck monkey » (le pauvre !) qui ne change pas de registre. Alors malgré les années passées à écouter du métal (bientôt 16 ans !) j'ai découvert des styles différents (et même éloignés de mon style de prédilection) mais là je ne peux décidément pas !! « Bitch addictive » revient à quelque chose de plus écoutable. Un rock indus proche d'un Manson actuel qui ma fois passe très bien. Un petit moment de répit vite rattrapé par « Air traffic control » à nouveau très New wave. « Poke a hot ass » dédié à la gente féminine va leur ravir au plus haut point ! Je ne vous expliquerai pas pourquoi... entre ambiance lourde électro et rock déchainé on ne sait pas où donner de la tête.
On termine enfin avec « Me so horny », qui sous quelques cris de jouissance féminin nous offre un dernier passage de rock/métal indus et si vous n’aimez pas le rock et le métal et que vous écouter cette musique et bien Al et ses amis ont pensé à vous avec une version remix des plus gerbante !

Conclusion : je tiens à préciser de suite que ceci n'est pas, mais alors pas du tout ma tasse de thé et donc le résultat de cette écoute ne peut être positif. Un album que je ne retiendrai pour rien au monde et qui m’a confirmé dans mon choix.