Chronique

Aujourd'hui penchons-nous (pas trop quand même, on sait jamais qui peut être derrière), sur ce groupe. Originaire d'Italie, Apeiron nous livre son, je pense, premier album. Au vu de leur pochette je ne pense pas que ses Rital suivent Rhapsody.

Une très courte intro « Into the deep » débute l'album avant que « Voids of breath » n'arrive. Comme convenu Apeiron pratique un Death métal à tendance mélodique proche d'un Dark Tranquillity. Je ne suis pas un grand fan de ce style mais ce premier titre passe plutôt bien, aidé en ça par une musique mélodique et aéré. Un premier titre concluant vite enchainé avec la plus rentre dedans « Hendra ». On ne peut pas s'empêcher de penser à la scène Scandinave à l'écoute de cet album (le son en moins), ce qui dérange un tantinet.
Approche plus 'militaire' avec la lourde « Clutches of despair ». Un titre qui je trouve se perd un peu dans ses manques de rythme. Le refrain quant à lui plus accéléré, est un copié/collé de ceux de Dark Tranquillity. Les petits passages en son clair n'aident pas plus la chanson. « The last page » lorgne presque vers un esprit Pagan, le côté Folklorique en moins. Tout ceci n'est pas mauvais mais pour moi, pas assez personnel !
« Scavenging thoughts (of morality lost) » se rapproche plus de l'esprit Death métal. Un peu trop lourdaud pour moi. Un sombre piano débute « Red waters of Acheron ». Une bonne idée qui renforce l'apparentée avec les Suédois.
« The crossing », continue les clins d'œil provoquant à la vieille scène du nord, en utilisant un maximum de leurs procédés. « Through me you enter... » commence sur une guitare acoustique dans une ambiance sereine. Un interlude intéressant vite repris par la dernière piste « Among the lost » qui comme le reste présente du Death mélodique adéquat et sans trop de personnalité.

Conclusion : pour son premier album Apeiron utilise une recette déjà connue mais s'en sort presque bien. Un peu moins d'influence et ça devrait rouler pour eux.