Chronique
OZZY OSBOURNE - SCREAM / Sonic epic 2010
La légende est de retour. Cette fois ci le Madman n’aura mis que 3 années pour nous pondre un skeud, qui à la grande particularité de délaisser son bras droit depuis 20 ans Zakk Wylde au profit d'un jeune petit grec Gus G (Firewind). Allons découvrir ce que ce 10eme album nous réserve.
Premier titre à se mettre sous la dent, « Let it die » avec un début étonnant puis habituel et enfin la voix arrive sur un lourd riff mais sous une couche d'effets pas des plus réussis. Heureusement le refrain énergique et énervé remet du bon goût au devant. La partie solo est des plus percutante, par contre on est très loin de la classe d'un Zakk Wylde, où bien d'un autre 6 cordistes passé. Un titre des plus mitigé pour commencer. Place maintenant au single écouté en avant première : « Let me hear your scream ». Une fois encore on est surpris par le côté moderne de l'album. Ozzy sauve les meubles dans une interprétation des plus virulente. Chose que l'ont peut remarquer de dommageable c'est le manque flagrant de personnalité qui ressort des titres, car hormis la voix si caractéristique du maître la musique semble un peu passe partout.
3eme chance avec « Soul sucker » un très lourd mid tempo qui se rapproche des morceaux de 'Black rain'. On retrouve enfin quelque chose de connu pour mon plus grand plaisir. Autre bon point l'énergie débordante de notre sexagénaire qui n'a plus aussi bien chanté depuis bien 15ans !!
« Life won't wait » nous accueille sur de l'acoustique puis parsemé de passage plus métal coule le long de nos oreilles nous laissant un peu étonné et désarçonné. Une surprise finalement bien sympathique qui rappelle un peu 'Ozzmosis'.
De l'acoustique à nouveau vient à nous joliment interprétée. « Diggin' me down » pourrait nous faire croire à la ballade, mais elle nous offre plutôt du très lourd qui va faire très mal !! Un titre puissant et méchant comme le madman nous a peu habitué ! Là, la guitare fait parler la poudre pour notre plus grand bonheur. Le meilleur morceau de l'album ! Après une telle tornade « Crucify » à la pression. Une petite chanson plus soft et mélodique avec un bon refrain. L'association guitare heavy et piano mélancolique en font un attrait certain de cette galette. Deuxième bonne surprise.
Avec « Fearless » on retombe dans la facilité, un morceau qui ce veut méchant mais qui au final tombe un peu à l'eau. Des violons viennent introniser « Time ». Une sorte de ballade rock où l'ombre des Beatles plane sans cesse. Le refrain par contre est sublime, aérien et mélancolique il vous transporte le temps de quelques secondes subtiles. Un essai mitigé. Cette fois ci c'est du piano pour « I want it more » bien plus convaincante que ses derniers prédécesseurs. Un très bon titre avec une grosse partie solo, progressif et un break piano très bien trouvé. Là je dis oui.
« Latimer's mercy » reprend un peu les défauts vus plus tôt. Un lourd mid tempo mais sans réelle saveur qui semble un peu à côté de la plaque. Dernière pièce avec « I love you all », sorte d'hommage fait aux fans, sur font de guitare acoustique. Très court mais très bien !
Conclusion : Ozzy nous revient avec un album mitigé qui reprend les mêmes défauts qu'un
'Down to earth ' composé par le producteur et qui par conséquence fait perdre beaucoup de personnalité à la musique du Madman. Reste de très solides compos, de bonnes surprises et d'autres moments justes sympathiques.
Premier titre à se mettre sous la dent, « Let it die » avec un début étonnant puis habituel et enfin la voix arrive sur un lourd riff mais sous une couche d'effets pas des plus réussis. Heureusement le refrain énergique et énervé remet du bon goût au devant. La partie solo est des plus percutante, par contre on est très loin de la classe d'un Zakk Wylde, où bien d'un autre 6 cordistes passé. Un titre des plus mitigé pour commencer. Place maintenant au single écouté en avant première : « Let me hear your scream ». Une fois encore on est surpris par le côté moderne de l'album. Ozzy sauve les meubles dans une interprétation des plus virulente. Chose que l'ont peut remarquer de dommageable c'est le manque flagrant de personnalité qui ressort des titres, car hormis la voix si caractéristique du maître la musique semble un peu passe partout.
3eme chance avec « Soul sucker » un très lourd mid tempo qui se rapproche des morceaux de 'Black rain'. On retrouve enfin quelque chose de connu pour mon plus grand plaisir. Autre bon point l'énergie débordante de notre sexagénaire qui n'a plus aussi bien chanté depuis bien 15ans !!
« Life won't wait » nous accueille sur de l'acoustique puis parsemé de passage plus métal coule le long de nos oreilles nous laissant un peu étonné et désarçonné. Une surprise finalement bien sympathique qui rappelle un peu 'Ozzmosis'.
De l'acoustique à nouveau vient à nous joliment interprétée. « Diggin' me down » pourrait nous faire croire à la ballade, mais elle nous offre plutôt du très lourd qui va faire très mal !! Un titre puissant et méchant comme le madman nous a peu habitué ! Là, la guitare fait parler la poudre pour notre plus grand bonheur. Le meilleur morceau de l'album ! Après une telle tornade « Crucify » à la pression. Une petite chanson plus soft et mélodique avec un bon refrain. L'association guitare heavy et piano mélancolique en font un attrait certain de cette galette. Deuxième bonne surprise.
Avec « Fearless » on retombe dans la facilité, un morceau qui ce veut méchant mais qui au final tombe un peu à l'eau. Des violons viennent introniser « Time ». Une sorte de ballade rock où l'ombre des Beatles plane sans cesse. Le refrain par contre est sublime, aérien et mélancolique il vous transporte le temps de quelques secondes subtiles. Un essai mitigé. Cette fois ci c'est du piano pour « I want it more » bien plus convaincante que ses derniers prédécesseurs. Un très bon titre avec une grosse partie solo, progressif et un break piano très bien trouvé. Là je dis oui.
« Latimer's mercy » reprend un peu les défauts vus plus tôt. Un lourd mid tempo mais sans réelle saveur qui semble un peu à côté de la plaque. Dernière pièce avec « I love you all », sorte d'hommage fait aux fans, sur font de guitare acoustique. Très court mais très bien !
Conclusion : Ozzy nous revient avec un album mitigé qui reprend les mêmes défauts qu'un
'Down to earth ' composé par le producteur et qui par conséquence fait perdre beaucoup de personnalité à la musique du Madman. Reste de très solides compos, de bonnes surprises et d'autres moments justes sympathiques.
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
Vues : 5744 fois