Chronique
KORN - III / Roadrunner Records 2010
Voilà bien un groupe dont je ne pensais jamais faire une chronique ! Et oui le groupe des Californiens ne fut jamais ma tasse de thé. Malgré quelques tentatives d'écoute (Korn, Issue, Untouchable, Take a look in the mirror) je n'ai pas réussit à entrer, comprendre, l'intérêt que portaient des millions de gens à ce, désormais, quatuor. Mais voilà qu'aujourd'hui sort ce nouvel opus avec le retour de Ross Robinson, l'homme des débuts, derrière les manettes pour un retour aux sources après un très incompris et déroutant 'Untitle'.
Tout commence sur une intro « Uber-time » (une très grande habitude) qui nous plonge dans un silence pesant. Puis le premier riff lourd et gras débarque pour un « Oildale (Leave me alone) » qui d'entrée pose de très bonnes bases. Le son plus brut permet à Korn de renouer avec son passé et Jonathan Davis semble bien plus en phase et possédé comme avant. Le refrain quant à lui rentre dans la tête pour ne plus jamais en ressortir. Ça commence bien.
Avec « Pop a pill » on retrouve les riffs sautillants, marque de fabrique du groupe . Un autre très bon titre plus sombre, qui réinjecte les perturbations humaines : malsain à souhait ! Avec ces deux très bons titres Korn m'accroche enfin, mais attention à la suite qui tourne souvent en rond chez nos hôtes. Celle-ci se nomme « Fear is a place to live », et poursuit dans un style qui m'accroche un poil moins, un peu trop bordélique par moment et répétitif. Heureusement le refrain plus aérien et mélancolique sauve les meubles. En demi-teinte.
« Move on » reprend dans une veine ultra sombre et un riff lourd mais pas des plus inspiré (une certaine constante d'ailleurs sur ce point là). Jonathan retrouve ses vieux démons et semble sortir chaque note du fin fond de ses entailles ! Du mieux ! Pour « Lead the parade » on fonce tête baissée dans un univers noir et sous acide. Encore une fois on est subjugué par les vocaux habités d'un Mr Davis bien plus perturbé que d'accoutumée !
« Let the guilt go » pourrait s'apparenter à un futur single en puissance, tant le refrain est ultra efficace et remuant ! Quel groove ! Pour le reste rien de plus à dire, un futur hymne sur scène. On change totalement de registre avec la lourde et ultra sombre « The past » qui file tout simplement le frisson. Il semblerait que le groupe ait retrouvé une énergie du désespoir dont il ne se sera jamais séparé. Perturbant mais jouissif. Pour la première fois de ma vie j'écoute un album de Korn qui ne tourne pas en rond (ou pas tant que ça) et qui m'interpelle plus d'une fois ! D'ailleurs « Never around » en est encore un très bel exemple avec cette déferlante de néo métal gras, scabreux et addictif !
« Are you ready to live ? » telle est la bonne question quand on voit la noirceur de cet opus. Une lueur d'espoir confinée au fond d'âmes torturées. À la croisée des chemins cette pièce rendra vos écoutes somme toute différente suivant votre état. Diaboliquement prenant. On termine ce retour aux sources avec un « Holding all these lies » qui nous sert un dernier coup de riffs remuants. Le titre le plus éclairé grâce à son refrain calme mais superbe ! Une certaine facilité sort de là, pour rendre une efficacité réelle.
Conclusion : Force est de constater que cette fois Korn a réussit à me plaire, et pourtant la tache était très, mais alors très loin d'être gagnée. Un groupe plus mûr qui maitrise à merveille son univers, qui a retrouvé des forces sombres pour redevenir honnête et sincère. Bref un très bon coup pour les californiens qui auront fort à démontrer en tournée avec la légende Ozzy !
Tout commence sur une intro « Uber-time » (une très grande habitude) qui nous plonge dans un silence pesant. Puis le premier riff lourd et gras débarque pour un « Oildale (Leave me alone) » qui d'entrée pose de très bonnes bases. Le son plus brut permet à Korn de renouer avec son passé et Jonathan Davis semble bien plus en phase et possédé comme avant. Le refrain quant à lui rentre dans la tête pour ne plus jamais en ressortir. Ça commence bien.
Avec « Pop a pill » on retrouve les riffs sautillants, marque de fabrique du groupe . Un autre très bon titre plus sombre, qui réinjecte les perturbations humaines : malsain à souhait ! Avec ces deux très bons titres Korn m'accroche enfin, mais attention à la suite qui tourne souvent en rond chez nos hôtes. Celle-ci se nomme « Fear is a place to live », et poursuit dans un style qui m'accroche un poil moins, un peu trop bordélique par moment et répétitif. Heureusement le refrain plus aérien et mélancolique sauve les meubles. En demi-teinte.
« Move on » reprend dans une veine ultra sombre et un riff lourd mais pas des plus inspiré (une certaine constante d'ailleurs sur ce point là). Jonathan retrouve ses vieux démons et semble sortir chaque note du fin fond de ses entailles ! Du mieux ! Pour « Lead the parade » on fonce tête baissée dans un univers noir et sous acide. Encore une fois on est subjugué par les vocaux habités d'un Mr Davis bien plus perturbé que d'accoutumée !
« Let the guilt go » pourrait s'apparenter à un futur single en puissance, tant le refrain est ultra efficace et remuant ! Quel groove ! Pour le reste rien de plus à dire, un futur hymne sur scène. On change totalement de registre avec la lourde et ultra sombre « The past » qui file tout simplement le frisson. Il semblerait que le groupe ait retrouvé une énergie du désespoir dont il ne se sera jamais séparé. Perturbant mais jouissif. Pour la première fois de ma vie j'écoute un album de Korn qui ne tourne pas en rond (ou pas tant que ça) et qui m'interpelle plus d'une fois ! D'ailleurs « Never around » en est encore un très bel exemple avec cette déferlante de néo métal gras, scabreux et addictif !
« Are you ready to live ? » telle est la bonne question quand on voit la noirceur de cet opus. Une lueur d'espoir confinée au fond d'âmes torturées. À la croisée des chemins cette pièce rendra vos écoutes somme toute différente suivant votre état. Diaboliquement prenant. On termine ce retour aux sources avec un « Holding all these lies » qui nous sert un dernier coup de riffs remuants. Le titre le plus éclairé grâce à son refrain calme mais superbe ! Une certaine facilité sort de là, pour rendre une efficacité réelle.
Conclusion : Force est de constater que cette fois Korn a réussit à me plaire, et pourtant la tache était très, mais alors très loin d'être gagnée. Un groupe plus mûr qui maitrise à merveille son univers, qui a retrouvé des forces sombres pour redevenir honnête et sincère. Bref un très bon coup pour les californiens qui auront fort à démontrer en tournée avec la légende Ozzy !
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : Myspace de Korn
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