Chronique
APOCALYPTICA - 7TH SYMPHONY / Sony Music 2010
En cette période estivale, nos gentils suomis adeptes de la vodka débarquent avec leur 7ème symphonie. Rien qu’à la pochette, nous pouvons deviner que le quatuor a encore vu grand (et quelle jolie photo !) et que cet album risque d’être des plus surprenant.
L’album débute avec « At the gates of Manala ». Une piste instrumentale bien dévastatrice. En effet, immédiatement l’ambiance se voit être bien violente et mélodique. Eicca, Paavo, Perttu et Mikko se donnent entièrement dans ce titre sombre et un poil psychédélique ; et qui nous propose un final de toute beauté. Une entrée en matière des plus prometteuses. Au tour de « End of me ». Sur ce titre c’est Gavin Rossdale (Bush) qui se met au chant, le tout dans une ambiance rock qui est loin d’être déplaisante. La voix puissante de Gavin donne une dimension impressionnante à ce titre, surtout au moment de la montée pour le refrain. Un vrai régal, et on en redemande encore ;
Arrivée plus posée et plus mélodique pour « Not strong enough ». Cette fois ci c’est Brent Smith (Shinedown) qui se colle au chant et c’est une nouvelle baffe. Une ressemblance avec Nickelback se fait ressentir, mais bien sur ici, la mélodie prend le dessus. Quelle voix en tout cas, ca prend aux trippes. Pour une surprise… c’est une surprise. Qui est l’invité pour ce nouveau morceau qu’est « 2010 » ? Ce n’est ‘que’ Dave Lombardo, un batteur qu’on ne présentera plus. On comprend bien le choix de la personne. Ce morceau envoi dur lourd et les plans à la batterie sont monstrueux. Entre la grosse caisse martelée et les contre temps sur les toms, ouf ! Quand au quatuor, c’est une déferlante de notes, comme si la mélodie pouvait être synonyme de violence. Un peu de douceur ne fera pas de mal après cette déferlante. Aussi « Beautiful » se point avec légèreté, comme si ce titre sortait d’un opéra. La romance est bien là, et la rêverie est permise. C’est vraiment apaisant.
Voilà certainement mon morceau préféré de l’album : « Broken pieces », avec au chant Lacey (Flyleaf). Un morceau de metal mélodique et racé dans la veine de Warmen avec Jonna Kosonen au chant. De la délicatesse féminine appuyée par une musique dynamique et envolée bien loin du côté gnan gnan de certains titres de Within Temptation. La puissance vocale de Lacey est impressionnante. Un petit moment instrumental histoire de repartir dans un univers mystérieux. « On the rooftop with Quasimodo » débute calmement, puis au fur et à mesure l’ambiance s’envole avant de revenir au calme. Une alternance prenante et forte agréable à travers cet esprit mélodique.
Changement de registre complet. On part à l’opposer avec « Bring them to light ». Joseph duplantier (Gojira) se charge du chant… Vous imaginez bien que ce titre ne fait pas dans la dentelle, mais plutôt dans du gros bourrinage. Attention au mal au coup car le headbanging s’impose par la force. Un peu de violence ne fera pas de mal.
« Sacra » se voit changer la donner et calme le jeu. Un morceau doux, et lent qui comme son nom l’indique, fait penser à un rituel sacré. On imagine parfaitement les autochtones danser et chanter au tour du feu. Pour conclure cette rondelle, c’est « Rage of Poseidon » qui est nommée. Un titre de 9 minutes qui bien sur sera rempli de rebondissement. Après une intro douce c’est la colère qui prend place et une ambiance sombre se met en place pour laisser place par la suite à une musique rageuse, appuyée par quelques effets de hurlements étouffés ici et là avant une cascade de rage et de hargne. Un final sauvage mais savoureux.
Conclusion : Notre quatuor suomi nous offre là un bien bon album qui se laisse écouter sans problèmes. La présence de ces invités de choix ne fait que renforcer les morceaux, et donne aussi envie de découvrir leurs groupes respectifs.
L’album débute avec « At the gates of Manala ». Une piste instrumentale bien dévastatrice. En effet, immédiatement l’ambiance se voit être bien violente et mélodique. Eicca, Paavo, Perttu et Mikko se donnent entièrement dans ce titre sombre et un poil psychédélique ; et qui nous propose un final de toute beauté. Une entrée en matière des plus prometteuses. Au tour de « End of me ». Sur ce titre c’est Gavin Rossdale (Bush) qui se met au chant, le tout dans une ambiance rock qui est loin d’être déplaisante. La voix puissante de Gavin donne une dimension impressionnante à ce titre, surtout au moment de la montée pour le refrain. Un vrai régal, et on en redemande encore ;
Arrivée plus posée et plus mélodique pour « Not strong enough ». Cette fois ci c’est Brent Smith (Shinedown) qui se colle au chant et c’est une nouvelle baffe. Une ressemblance avec Nickelback se fait ressentir, mais bien sur ici, la mélodie prend le dessus. Quelle voix en tout cas, ca prend aux trippes. Pour une surprise… c’est une surprise. Qui est l’invité pour ce nouveau morceau qu’est « 2010 » ? Ce n’est ‘que’ Dave Lombardo, un batteur qu’on ne présentera plus. On comprend bien le choix de la personne. Ce morceau envoi dur lourd et les plans à la batterie sont monstrueux. Entre la grosse caisse martelée et les contre temps sur les toms, ouf ! Quand au quatuor, c’est une déferlante de notes, comme si la mélodie pouvait être synonyme de violence. Un peu de douceur ne fera pas de mal après cette déferlante. Aussi « Beautiful » se point avec légèreté, comme si ce titre sortait d’un opéra. La romance est bien là, et la rêverie est permise. C’est vraiment apaisant.
Voilà certainement mon morceau préféré de l’album : « Broken pieces », avec au chant Lacey (Flyleaf). Un morceau de metal mélodique et racé dans la veine de Warmen avec Jonna Kosonen au chant. De la délicatesse féminine appuyée par une musique dynamique et envolée bien loin du côté gnan gnan de certains titres de Within Temptation. La puissance vocale de Lacey est impressionnante. Un petit moment instrumental histoire de repartir dans un univers mystérieux. « On the rooftop with Quasimodo » débute calmement, puis au fur et à mesure l’ambiance s’envole avant de revenir au calme. Une alternance prenante et forte agréable à travers cet esprit mélodique.
Changement de registre complet. On part à l’opposer avec « Bring them to light ». Joseph duplantier (Gojira) se charge du chant… Vous imaginez bien que ce titre ne fait pas dans la dentelle, mais plutôt dans du gros bourrinage. Attention au mal au coup car le headbanging s’impose par la force. Un peu de violence ne fera pas de mal.
« Sacra » se voit changer la donner et calme le jeu. Un morceau doux, et lent qui comme son nom l’indique, fait penser à un rituel sacré. On imagine parfaitement les autochtones danser et chanter au tour du feu. Pour conclure cette rondelle, c’est « Rage of Poseidon » qui est nommée. Un titre de 9 minutes qui bien sur sera rempli de rebondissement. Après une intro douce c’est la colère qui prend place et une ambiance sombre se met en place pour laisser place par la suite à une musique rageuse, appuyée par quelques effets de hurlements étouffés ici et là avant une cascade de rage et de hargne. Un final sauvage mais savoureux.
Conclusion : Notre quatuor suomi nous offre là un bien bon album qui se laisse écouter sans problèmes. La présence de ces invités de choix ne fait que renforcer les morceaux, et donne aussi envie de découvrir leurs groupes respectifs.
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site de Apocalyptica
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