Chronique
FOLLOW THE CIPHER - FOLLOW THE CIPHER / Nuclear Blast 2018
Les enfants, aujourd'hui je vais vous raconter une rencontre pifomètre. Quoi c'est ? Et bien disons que dans les nouvelles sorties je me suis dis "Tiens je vais essayer ça, jampais entendu parler"...
Normal en fait vu qu'il s'agit de leur premier album, éponyme: FOLLOW THE CIPHER.
Après lecture de la biographe, j'apprends que le groupe a été formé par Ken Kängström, qui n'était autre que le guitariste de Sabaton sur "Carolus Rex".
Alors du coup je vous préviens d'emblée, le groupe (pourtant décrit comme cela) a autant à voir avec Sabaton que Behemoth à Patrick Juvet. Non honnêtement on est plus proche d'un Amaranthe avec des burnes.
Dès la première écoute du titre "Follow The Cipher", qui enchaîne sur le très puissant "Valkyria" j'accroche. C'est puissant, catchy, simple mais pas trop, juste efficace en fait.
La voix de Linda Toni Grahn est excellente, aussi bien dans les aigus que dans des teintes éraillées plus pêchus. Une excellente vocaliste, qui enfin ne suis pas la mode musicale métal moderne.
Les morceaux sont assez courts et vont à l'essentiel, pas de chichis: gros riffs, claviers à fond et on balance! Certains morceaux sont plus calmes comme "Winterfall" (refrain qui reste en tête au moins autant que « à la volette » ou "Play With Fire" (avec un magnifique piano mais qui malheureusement ne sauve pas un morceaux trop convenu.)
Les lignes de chants rentrent vite en tête, comme sur "I Revive" ou l'excellent, violent, multiguest "Starlight" feat Joakim Broden, Olle Ekman, Ronny Hemlin etc...).
La production est au poil, les claviers étant vraiment mis en avant. J’insiste encore sur ce point: rien de révolutionnaire ici : du power électro avec une chanteuse et des fois du growl on connaît mais là le groupe dose très bien tous ces éléments et surtout font ce qu'on attend d'une bonne chanson : de bonnes mélodies, d'excellentes lignes de chant et de la puissance pour pas que ça fasse mièvre. Et en ça le groupe rempli le contrat.
On terminera sur un « Carolus Rex » (si si celui là même) que je trouve énormément bateau, la version n’apportant rien au monstre sacré de Sabaton. Dommage mais ça s'écoute quand même.
Un très bon premier album des suédois, travaillé, racé et qui envoie. Il faudra garder le cap et optimiser la prestation scénique pour tenir la route mais ce premier pas, le plus dur, a été aisément franchis.
Normal en fait vu qu'il s'agit de leur premier album, éponyme: FOLLOW THE CIPHER.
Après lecture de la biographe, j'apprends que le groupe a été formé par Ken Kängström, qui n'était autre que le guitariste de Sabaton sur "Carolus Rex".
Alors du coup je vous préviens d'emblée, le groupe (pourtant décrit comme cela) a autant à voir avec Sabaton que Behemoth à Patrick Juvet. Non honnêtement on est plus proche d'un Amaranthe avec des burnes.
Dès la première écoute du titre "Follow The Cipher", qui enchaîne sur le très puissant "Valkyria" j'accroche. C'est puissant, catchy, simple mais pas trop, juste efficace en fait.
La voix de Linda Toni Grahn est excellente, aussi bien dans les aigus que dans des teintes éraillées plus pêchus. Une excellente vocaliste, qui enfin ne suis pas la mode musicale métal moderne.
Les morceaux sont assez courts et vont à l'essentiel, pas de chichis: gros riffs, claviers à fond et on balance! Certains morceaux sont plus calmes comme "Winterfall" (refrain qui reste en tête au moins autant que « à la volette » ou "Play With Fire" (avec un magnifique piano mais qui malheureusement ne sauve pas un morceaux trop convenu.)
Les lignes de chants rentrent vite en tête, comme sur "I Revive" ou l'excellent, violent, multiguest "Starlight" feat Joakim Broden, Olle Ekman, Ronny Hemlin etc...).
La production est au poil, les claviers étant vraiment mis en avant. J’insiste encore sur ce point: rien de révolutionnaire ici : du power électro avec une chanteuse et des fois du growl on connaît mais là le groupe dose très bien tous ces éléments et surtout font ce qu'on attend d'une bonne chanson : de bonnes mélodies, d'excellentes lignes de chant et de la puissance pour pas que ça fasse mièvre. Et en ça le groupe rempli le contrat.
On terminera sur un « Carolus Rex » (si si celui là même) que je trouve énormément bateau, la version n’apportant rien au monstre sacré de Sabaton. Dommage mais ça s'écoute quand même.
Un très bon premier album des suédois, travaillé, racé et qui envoie. Il faudra garder le cap et optimiser la prestation scénique pour tenir la route mais ce premier pas, le plus dur, a été aisément franchis.
Critique : SBM
Note : 8/10
Site du groupe : Facebook Officiel
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