Chronique
ISSA - SIGN OF ANGELS / Frontiers Records 2010
Décidément le label italien adore les nouveaux projets. Pour le cas présent, ISSA, nous vient tout droit de Scandinavie, et plus précisément d’Oslo. Issa, c’est le nom de la chanteuse du groupe qui (je cite le label) est « une fille magnifique et sexy ». Vous en conviendrez sur la pochette. Pour continuer dans l’esprit du label, on prend les membres phares pour créer un album : Ronny Milianowicz (Saint Deamon) à la production, on rajoute à la batterie Uli Kusch (Helloween), et pour la compo des chansons, pourquoi pas Joacim Cans (Hammerfall), Thomas Vickstrom (Candlemass), Daniel Flores (TMOMS) pour ne citer qu’eux. Du beau monde …
L’album débute par « Angels Crying ». Une bonne nappe de clavier, une bonne mélodie pour un titre de rock mélodique qui ne rentrera quand même pas dans les anales. Pour ce qui est de la délicieuse Issa, sa voix est plutôt sympa, dans le même esprit que Robin Beck, mais en moins percutant. La beauté ne fait pas tout. « I’m alive » a été le titre choisi pour faire le clip vidéo, et donc la présentation de l’album. Un début à l’ambiance posée. On sent vraiment le coté commercial de la chanson. Un titre lissé, aux paroles simples et standard. Bref, un titre pop(ulaire).
« Give me a sign » débute avec calme et douceur avant une légère montée qui ferait presque penser à du Alanis Morissette. Je ne critique pas l’artiste, mais c’est pour vous donner l’esprit formaté de la chanson. Un bon riff petit riff guitare pour « River of love » et on part dans une chanson plus envolée et plus mélodique ; ce qui est appréciable car elle se démarque des titres passés. C’est moins gna gnan, et ce côté années 80 fait vibrer.
« What can I do » se voit débuter comme un titre de Within Tempation. On se demande même si ce n’est pas du copier coller avec juste un changement de texte. Pour « Closer », c’est Issa herself qui se charge de lancer le titre, puis vient se greffer la batterie et le reste de la troupe par la suite. Au moment du refrain, un bonne montée en puissance se fait et permet à l’auditeur d’accrocher un peu plus aux compos. Intro piano en douceur pour « Unbelievable ». Sans grande surprise, c’est une ballade des plus banales qui se met en place.
Enfin un début qui pulse bien, du rock mélodique agressif. Ce « How will I know » fait du bien et donne une bouffée d’air frais à cet album. Le timbre d’Issa colle d’ailleurs bien mieux sur ce type de chansons que sur les titres plats. Nouveau début calme… « As I live and breathe » ne se borne pas à rester clame heureusement et s’encre dans un mid tempo dynamique dans lequel Issa donne de sa personne avec une voix bien poussée, et c’est bien bon.
On démarre la moto, un cri, et hop une ambiance lourde et un rythme lent se mettent en place pour « Flying High ». Au-delà de tout ça, le titre restera sans grand intérêt car trop monotone et bateau. « It’s not me » se voit être une power ballade. Pourquoi changer et évoluer, je vous le demande bien ?! Ambiance plus rock et attrayante pour cet ending qu’est « Fallen Angel ». Ici on tout le donne plus de puissance et de dynamisme, ce qui nous offre une chanson originale qui se démarque du reste.
Conclusion : sympa peut être la production, connus peuvent être les compositeurs ou les musiciens, le résultat en reste décevant. Un album monotone, qui n’apporte rien du tout, que ce soit pour le style ou l’originalité. On peu être belle, ça ne suffit pas.
L’album débute par « Angels Crying ». Une bonne nappe de clavier, une bonne mélodie pour un titre de rock mélodique qui ne rentrera quand même pas dans les anales. Pour ce qui est de la délicieuse Issa, sa voix est plutôt sympa, dans le même esprit que Robin Beck, mais en moins percutant. La beauté ne fait pas tout. « I’m alive » a été le titre choisi pour faire le clip vidéo, et donc la présentation de l’album. Un début à l’ambiance posée. On sent vraiment le coté commercial de la chanson. Un titre lissé, aux paroles simples et standard. Bref, un titre pop(ulaire).
« Give me a sign » débute avec calme et douceur avant une légère montée qui ferait presque penser à du Alanis Morissette. Je ne critique pas l’artiste, mais c’est pour vous donner l’esprit formaté de la chanson. Un bon riff petit riff guitare pour « River of love » et on part dans une chanson plus envolée et plus mélodique ; ce qui est appréciable car elle se démarque des titres passés. C’est moins gna gnan, et ce côté années 80 fait vibrer.
« What can I do » se voit débuter comme un titre de Within Tempation. On se demande même si ce n’est pas du copier coller avec juste un changement de texte. Pour « Closer », c’est Issa herself qui se charge de lancer le titre, puis vient se greffer la batterie et le reste de la troupe par la suite. Au moment du refrain, un bonne montée en puissance se fait et permet à l’auditeur d’accrocher un peu plus aux compos. Intro piano en douceur pour « Unbelievable ». Sans grande surprise, c’est une ballade des plus banales qui se met en place.
Enfin un début qui pulse bien, du rock mélodique agressif. Ce « How will I know » fait du bien et donne une bouffée d’air frais à cet album. Le timbre d’Issa colle d’ailleurs bien mieux sur ce type de chansons que sur les titres plats. Nouveau début calme… « As I live and breathe » ne se borne pas à rester clame heureusement et s’encre dans un mid tempo dynamique dans lequel Issa donne de sa personne avec une voix bien poussée, et c’est bien bon.
On démarre la moto, un cri, et hop une ambiance lourde et un rythme lent se mettent en place pour « Flying High ». Au-delà de tout ça, le titre restera sans grand intérêt car trop monotone et bateau. « It’s not me » se voit être une power ballade. Pourquoi changer et évoluer, je vous le demande bien ?! Ambiance plus rock et attrayante pour cet ending qu’est « Fallen Angel ». Ici on tout le donne plus de puissance et de dynamisme, ce qui nous offre une chanson originale qui se démarque du reste.
Conclusion : sympa peut être la production, connus peuvent être les compositeurs ou les musiciens, le résultat en reste décevant. Un album monotone, qui n’apporte rien du tout, que ce soit pour le style ou l’originalité. On peu être belle, ça ne suffit pas.
Critique : Lionel
Note : 4.5/10
Site du groupe : Site du label Frontiers Records
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