Chronique
SERENITY - DEATH AND LEGACY / Napalm Records 2011
Le combo autrichien mené par Georg Neuhauser débarque avec son troisième opus « Death and Legacy ». Un album conceptuel dans le sens où il évoque dans chaque chanson un ou plusieurs personnages ayant marqués notre histoire.
En plus de ça, le groupe se voit être accompagné de trois chanteuses tout au long de l’album. Il s’agit de Charlotte Wessels (Delain), Ailyn (Sirenia) et Amanda Sommerville (Aine, Kiske). Autre nouveauté, Fabio D’Amore (Fairyland, Pathosray) a rejoint les rangs.
Tout ça est bien alléchant, aussi direction l’album pour découvrir ce nouvel univers ; Musique !
Comme tout concept, l’album débute avec une intro « Set sail to » où le bruit des vagues et des marins résonne pour plonger rapidement dans « New horizons » inspiré par Sir Francis Drake. Immédiatement la musique s’emballe et nous propulse dans ce power symphonique dominé par la voix si particulière et prenante de Georg. Un titre où tout y est : chœurs, intensité et mélodies.
Pour continuer, au tour de « The Chevalier », chanson qui a été choisit comme premier single et vidéo clip pour promouvoir l’album. Ici, on parlera de Giacomo Casanova. Niveau interprétation, première invitée avec Ailyn (Sirenia) qui nous offre une prestation somptueuse. Un duo des plus envoûtant pour un titre fort prenant. Intro épique, puis passage posé avant une montée en frissons procurée par un Georg décidément en grande forme.
« Far from home » parle de Bartolomeu Dias, autre navigateur. Le ton est donné : du gros speed metal percutant, avec une légère nappe de clavier histoire d’intensifié l’ambiance et un tempo qui se pose un peu sur le refrain tout en gardant cet aspect prenant.
Au tour des templiers d’être évoqués, et plus particulièrement Jacques de Molay sur « Heavenly mission ». Les chœurs ouvrent ce titre avant de rentrer dans un mid tempo prenant donnant dimension à cette quête menée jadis par les templiers. Le second solo guitare appui cette sensation de grandeur niveau croyance.
Petite interlude histoire de poser les choses. « Prayer » est en rapport avec la femme d’un soldat espagnol, priant le seigneur pour voir revenir son mari. Cloches, paroles en espagnoles et chorale paroissiale : prenant ! Cet interlude introduit « State of siege », où le fameux soldat hispanique participe au siège de la cité de Tenochtitlàn. L’introduction guerrière et épique me rappelle grandement celle de Thy Majestie sur leur titre « Under Siege » avant de débouler dans la furie, suivie d’un passage calme et envolé représentant les pensées du soldat voulant quitter cet enfer. Enfer représenté par une partie musical agressive tout en restant mélodique et sombre.
« Changing fate » parle de la reine Elizabeth I et de Sir Francis Blake. Cette fois-i c’est la guitare acoustique qui se charge de lancer la chanson. Une somptueuse ballade, en duo avec Amanda Sommerville. La belle nous offre d’ailleurs une très bonne performance, emplie de sensations.
Retour dans le plus sombre avec « When canvas starts to burn » qui parle d’Albrecht Duerer. Ambiance sombre et ténébreuse, pour agrémenter le côté apocalyptique émergeant de l’historie du protagoniste.
Deuxième titre choisit pour représenter l’album, « Serenade of flames » est inspiré de Heinrich Kramer… Intro mélodique à la guitare pour rentrer dans un mid tempo mélodique aux riffs racés. Nouveau duo aussi. Cette fois- ci, c’est Charlotte Wessels qui apparaît en évoluant dans un domaine qu’elle connaît bien : le metal mélodique. Deux voix douces et puissantes ensemble pour un second single bien prenant.
Des chœurs épiques réalisés par Georg pour lancer « Youngest of widows » ou le récit du jour de l’exécution de Maria Stuart I of Scotland. Une bombe qu’est ce morceau. Tous les ingrédients pour réussir sont réunis : originalité, mélodies, plaisir et intensité. Une chanson qui va faire mal sur scène !
Nouvelle interlude avec « Below eastern skies » qui sert tout simplement d’intro à « Beyond desert sands », ou un moment de la vie de Marco Polo. Musique orientale, batterie à la rythmique remplie de contretemps et bim c’est parti pour un chaud voyage à travers les notes et envie de perdition sonore tellement c’est bon.
Nouveau voyage maritime aux côtés de Christophe Colomb sur « To India’s shores ». Ouverture délicate et mélodique qui nous plonge dans un domaine délicat et porteur.
« Lament », troisième et dernière interlude qui s’inspire des tourments de Galilée et qui introduit, le dernier titre de l’album « Legacy » inspiré de la même personne. Un titre épique, regroupant tout le panel musical et le talent du groupe. Passages rapides ou plus posés, chant doux ou racé ; tout y est !
Conclusion : le combo à su allier musique et histoire avec efficacité. Une vraie tuerie, qui ne lasse pas au cours des écoutes. Serenity fait parti des grands !
En plus de ça, le groupe se voit être accompagné de trois chanteuses tout au long de l’album. Il s’agit de Charlotte Wessels (Delain), Ailyn (Sirenia) et Amanda Sommerville (Aine, Kiske). Autre nouveauté, Fabio D’Amore (Fairyland, Pathosray) a rejoint les rangs.
Tout ça est bien alléchant, aussi direction l’album pour découvrir ce nouvel univers ; Musique !
Comme tout concept, l’album débute avec une intro « Set sail to » où le bruit des vagues et des marins résonne pour plonger rapidement dans « New horizons » inspiré par Sir Francis Drake. Immédiatement la musique s’emballe et nous propulse dans ce power symphonique dominé par la voix si particulière et prenante de Georg. Un titre où tout y est : chœurs, intensité et mélodies.
Pour continuer, au tour de « The Chevalier », chanson qui a été choisit comme premier single et vidéo clip pour promouvoir l’album. Ici, on parlera de Giacomo Casanova. Niveau interprétation, première invitée avec Ailyn (Sirenia) qui nous offre une prestation somptueuse. Un duo des plus envoûtant pour un titre fort prenant. Intro épique, puis passage posé avant une montée en frissons procurée par un Georg décidément en grande forme.
« Far from home » parle de Bartolomeu Dias, autre navigateur. Le ton est donné : du gros speed metal percutant, avec une légère nappe de clavier histoire d’intensifié l’ambiance et un tempo qui se pose un peu sur le refrain tout en gardant cet aspect prenant.
Au tour des templiers d’être évoqués, et plus particulièrement Jacques de Molay sur « Heavenly mission ». Les chœurs ouvrent ce titre avant de rentrer dans un mid tempo prenant donnant dimension à cette quête menée jadis par les templiers. Le second solo guitare appui cette sensation de grandeur niveau croyance.
Petite interlude histoire de poser les choses. « Prayer » est en rapport avec la femme d’un soldat espagnol, priant le seigneur pour voir revenir son mari. Cloches, paroles en espagnoles et chorale paroissiale : prenant ! Cet interlude introduit « State of siege », où le fameux soldat hispanique participe au siège de la cité de Tenochtitlàn. L’introduction guerrière et épique me rappelle grandement celle de Thy Majestie sur leur titre « Under Siege » avant de débouler dans la furie, suivie d’un passage calme et envolé représentant les pensées du soldat voulant quitter cet enfer. Enfer représenté par une partie musical agressive tout en restant mélodique et sombre.
« Changing fate » parle de la reine Elizabeth I et de Sir Francis Blake. Cette fois-i c’est la guitare acoustique qui se charge de lancer la chanson. Une somptueuse ballade, en duo avec Amanda Sommerville. La belle nous offre d’ailleurs une très bonne performance, emplie de sensations.
Retour dans le plus sombre avec « When canvas starts to burn » qui parle d’Albrecht Duerer. Ambiance sombre et ténébreuse, pour agrémenter le côté apocalyptique émergeant de l’historie du protagoniste.
Deuxième titre choisit pour représenter l’album, « Serenade of flames » est inspiré de Heinrich Kramer… Intro mélodique à la guitare pour rentrer dans un mid tempo mélodique aux riffs racés. Nouveau duo aussi. Cette fois- ci, c’est Charlotte Wessels qui apparaît en évoluant dans un domaine qu’elle connaît bien : le metal mélodique. Deux voix douces et puissantes ensemble pour un second single bien prenant.
Des chœurs épiques réalisés par Georg pour lancer « Youngest of widows » ou le récit du jour de l’exécution de Maria Stuart I of Scotland. Une bombe qu’est ce morceau. Tous les ingrédients pour réussir sont réunis : originalité, mélodies, plaisir et intensité. Une chanson qui va faire mal sur scène !
Nouvelle interlude avec « Below eastern skies » qui sert tout simplement d’intro à « Beyond desert sands », ou un moment de la vie de Marco Polo. Musique orientale, batterie à la rythmique remplie de contretemps et bim c’est parti pour un chaud voyage à travers les notes et envie de perdition sonore tellement c’est bon.
Nouveau voyage maritime aux côtés de Christophe Colomb sur « To India’s shores ». Ouverture délicate et mélodique qui nous plonge dans un domaine délicat et porteur.
« Lament », troisième et dernière interlude qui s’inspire des tourments de Galilée et qui introduit, le dernier titre de l’album « Legacy » inspiré de la même personne. Un titre épique, regroupant tout le panel musical et le talent du groupe. Passages rapides ou plus posés, chant doux ou racé ; tout y est !
Conclusion : le combo à su allier musique et histoire avec efficacité. Une vraie tuerie, qui ne lasse pas au cours des écoutes. Serenity fait parti des grands !
Critique : Lionel
Note : 10/10
Site du groupe : Site de Serenity
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