Chronique
RAGESTORM - THE MEATGRINDER MANIFESTO / Autoproduction 2010
RAGESTORM n’en est pas à son premier coup d’essai avec The Meatgrinder Manifesto. Après sept ans d’existences, le groupe s’est forgé une sacrée personnalité qui transparait plus que jamais avec une efficacité renversante.
Une intro digne d’un film de science fiction avec cette voix off qui avisera l’auditeur par un BELIEVE YOUR WORLD CONSUME YOUR FEARS plutôt entêtant voire complètement hypnotique. Repris par une voix féminine qui gardera ce même effet d’intonation mécanique. Le bruit de machine qui s’engraine rythme ces premières secondes qui déja nous laissent entrevoir l’esprit tourmenté de cet opus. Il ne vous reste qu’à fermer les yeux pour vous immiscer dans cette bande son qui se transformera rapidement en un déchainement de growl (The Meatgrinder Theory).
Ils nous sortent le grand jeu et font preuve d’une grande maturité avec seulement quelques années de travail. Le rythme ralenti et ces aboiements laissent une ouverture sur des passages mélodiques amplifiés sur un morceau comme Call Of Duty. Bien qu’ils ne sont pas là pour faire de la figuration et encore moins pour se la couler douce, RAGESTORM continue de surprendre par des passages complexes prouvant qu’ils ne s’enlisent pas dans un carcan trop rigide. Les notes ainsi assemblées forment un joli bouquet de Brutal Death parfaitement maîtrisé et un chant qui flirte allègrement avec du hardcore (Where Health Means Death). Une guitare parfois aérée, parfois torturée et toujours endiablée, emmené tambour battant par des paroles lourdes de sens. Le thème principal tourne autour du monde, cette insidieuse machine bien trop souvent mortelle. RAGESTORM nous parle aussi du nouvel ordre mondial, 2012 et la fin d’une ère, mickey et les sectes. Très franchement, fallait oser s’attaquer ainsi au héros de mes jeunes années et pourtant, le meilleur reste encore à venir. Where Health Means Death démarre comme un conte pour les enfants… « tu te rappelles quand tu étais jeune, il y avait une terreur enfouie en chacun de nous... Par peur et par désespoir, la vaccination était le seul espoir. Tu n’avais pas le choix ». Et la suite sera un plaidoyer contre les antibiotiques (du grec anti : contre, et bios : la vie). A cet instant, je me suis dis : bravo les mecs.
La puisance du chant se rapproche d’un Chuck Schuldiner, les guitares massives et la double caisse fracassante… le tout est emballé dans une production irréprochable, lancé à 200 à l’heure. Cet opus est révolté et furieux contre les bassesses de notre société (occidentale)… Capable de puiser leur inspiration dans les fondamentaux du brutal death aussi bien que dans des sonorités modernes, l’image de violence extrême est balayée d’un revers de main par l’apport mélodique.
Conclusion : Que dire au final, si ce n’est que The Meatgrinder Manifesto est un bon album pour un bon groupe.
Une intro digne d’un film de science fiction avec cette voix off qui avisera l’auditeur par un BELIEVE YOUR WORLD CONSUME YOUR FEARS plutôt entêtant voire complètement hypnotique. Repris par une voix féminine qui gardera ce même effet d’intonation mécanique. Le bruit de machine qui s’engraine rythme ces premières secondes qui déja nous laissent entrevoir l’esprit tourmenté de cet opus. Il ne vous reste qu’à fermer les yeux pour vous immiscer dans cette bande son qui se transformera rapidement en un déchainement de growl (The Meatgrinder Theory).
Ils nous sortent le grand jeu et font preuve d’une grande maturité avec seulement quelques années de travail. Le rythme ralenti et ces aboiements laissent une ouverture sur des passages mélodiques amplifiés sur un morceau comme Call Of Duty. Bien qu’ils ne sont pas là pour faire de la figuration et encore moins pour se la couler douce, RAGESTORM continue de surprendre par des passages complexes prouvant qu’ils ne s’enlisent pas dans un carcan trop rigide. Les notes ainsi assemblées forment un joli bouquet de Brutal Death parfaitement maîtrisé et un chant qui flirte allègrement avec du hardcore (Where Health Means Death). Une guitare parfois aérée, parfois torturée et toujours endiablée, emmené tambour battant par des paroles lourdes de sens. Le thème principal tourne autour du monde, cette insidieuse machine bien trop souvent mortelle. RAGESTORM nous parle aussi du nouvel ordre mondial, 2012 et la fin d’une ère, mickey et les sectes. Très franchement, fallait oser s’attaquer ainsi au héros de mes jeunes années et pourtant, le meilleur reste encore à venir. Where Health Means Death démarre comme un conte pour les enfants… « tu te rappelles quand tu étais jeune, il y avait une terreur enfouie en chacun de nous... Par peur et par désespoir, la vaccination était le seul espoir. Tu n’avais pas le choix ». Et la suite sera un plaidoyer contre les antibiotiques (du grec anti : contre, et bios : la vie). A cet instant, je me suis dis : bravo les mecs.
La puisance du chant se rapproche d’un Chuck Schuldiner, les guitares massives et la double caisse fracassante… le tout est emballé dans une production irréprochable, lancé à 200 à l’heure. Cet opus est révolté et furieux contre les bassesses de notre société (occidentale)… Capable de puiser leur inspiration dans les fondamentaux du brutal death aussi bien que dans des sonorités modernes, l’image de violence extrême est balayée d’un revers de main par l’apport mélodique.
Conclusion : Que dire au final, si ce n’est que The Meatgrinder Manifesto est un bon album pour un bon groupe.
Critique : Alisia
Note : 9/10
Site du groupe : Myspace de Ragestorm
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