Chronique
SPIRALDOGMA - BACTERIA STIGMA / Autoproduction 2010
L’habit ne fait pas le moine mais quand même, quand on voit la pochette de « Bacteria Stigma » le EP de Spiraldogma, on se dit tout de suite qu’on est loin de Chantal Goya et des Teletubbies… Elle fait froid dans le dos et annonce direct la couleur.
En effet les quatre compères nancéens nous servent un rock/métal alternatif que je vais vous disséquer dès maintenant !
L’EP débute sur « Eradicalizm », avec une intro guitare son clair, mais stressant, limite oppressant qui accueille la voix lancinante et posée de 2nd qui fait penser à un murmure…arrive ensuite un gros riff sublimé par un bon jeu de batterie et une voix éraillée mais très juste : le chanteur assure et fait un ENORME BOULOT ! Il fait beaucoup penser à Mattew Bellamy (Muse) en plus puissant. Bref très bonne entrée en matière.
On poursuit sur « Cradle of misery » qui reprend un peu le schéma de la précédente (guitare claire et chant posé puis riff dévastateur). On alterne murmures et vocalises avec des notes longues, mélancoliques mais très puissantes, le cocktail marche très bien.
« Blue Cult » débute sur un petit beat électro, ce qui bizarrement colle très bien à l’atmosphère, décidemment la production est énorme !! On pourrait se croire sur le « Mechanical Animals » de Marilyn Manson. Le refrain est très très accrocheur, speed avec (toujours) un chant éraillé puissant : une chanson qui doit cartonner en live…
On arrive au surprenant « Virus in Fiction » qui mélange des passages planants avec une voix très aigue (limite Bee Gees des fois mais avec plus de testostérone) et des passages très énervés : le groupe nous mène où il veut et sans qu’on puisse anticiper…une vrai prouesse.
« Mutism idol(l)s » a l’intro qui colle le plus à la pochette…des sons malsains : on se croirait dans un film d’horreur qui se passerait dans un hôpital, puis le morceau prend la même voie que les autres. On arrive à un morceau qui change un peu de structure puisque « Opradiation » démarre direct sur un riff simple mais efficace, ça change un peu, malgré la similitude schématique des compos… Dernier morceau original « Soft Caress », un peu moins énervé qui débute avec un murmure plaintif tout simplement parfait pour l’ambiance, et continu à monter crescendo jusqu’à la fin, toujours avec un rythmique dynamique et un chant toujours puissant.
L’EP termine sur le remix de « Blue Cult » qui est sympathique mais n’apporte pas grand-chose à l’original.
Un album donc assez bon, où Spiraldogma affirme son style et son univers, ils alternent les passages énervés et posés dans une sorte de schizophrénie musicale. L’ambiance malsaine ressentie associée à des riffs dévastateurs et un chant impeccable, tantôt énervé, tantôt mélancolique en font un premier EP très convaincant, surtout pour une autoproduction.
Petit bémol (il en faut bien) : manque de diversité sur l’écoute globale…les morceaux sont bons, efficaces, inspirés mais aucun ne se démarque réellement.
En effet les quatre compères nancéens nous servent un rock/métal alternatif que je vais vous disséquer dès maintenant !
L’EP débute sur « Eradicalizm », avec une intro guitare son clair, mais stressant, limite oppressant qui accueille la voix lancinante et posée de 2nd qui fait penser à un murmure…arrive ensuite un gros riff sublimé par un bon jeu de batterie et une voix éraillée mais très juste : le chanteur assure et fait un ENORME BOULOT ! Il fait beaucoup penser à Mattew Bellamy (Muse) en plus puissant. Bref très bonne entrée en matière.
On poursuit sur « Cradle of misery » qui reprend un peu le schéma de la précédente (guitare claire et chant posé puis riff dévastateur). On alterne murmures et vocalises avec des notes longues, mélancoliques mais très puissantes, le cocktail marche très bien.
« Blue Cult » débute sur un petit beat électro, ce qui bizarrement colle très bien à l’atmosphère, décidemment la production est énorme !! On pourrait se croire sur le « Mechanical Animals » de Marilyn Manson. Le refrain est très très accrocheur, speed avec (toujours) un chant éraillé puissant : une chanson qui doit cartonner en live…
On arrive au surprenant « Virus in Fiction » qui mélange des passages planants avec une voix très aigue (limite Bee Gees des fois mais avec plus de testostérone) et des passages très énervés : le groupe nous mène où il veut et sans qu’on puisse anticiper…une vrai prouesse.
« Mutism idol(l)s » a l’intro qui colle le plus à la pochette…des sons malsains : on se croirait dans un film d’horreur qui se passerait dans un hôpital, puis le morceau prend la même voie que les autres. On arrive à un morceau qui change un peu de structure puisque « Opradiation » démarre direct sur un riff simple mais efficace, ça change un peu, malgré la similitude schématique des compos… Dernier morceau original « Soft Caress », un peu moins énervé qui débute avec un murmure plaintif tout simplement parfait pour l’ambiance, et continu à monter crescendo jusqu’à la fin, toujours avec un rythmique dynamique et un chant toujours puissant.
L’EP termine sur le remix de « Blue Cult » qui est sympathique mais n’apporte pas grand-chose à l’original.
Un album donc assez bon, où Spiraldogma affirme son style et son univers, ils alternent les passages énervés et posés dans une sorte de schizophrénie musicale. L’ambiance malsaine ressentie associée à des riffs dévastateurs et un chant impeccable, tantôt énervé, tantôt mélancolique en font un premier EP très convaincant, surtout pour une autoproduction.
Petit bémol (il en faut bien) : manque de diversité sur l’écoute globale…les morceaux sont bons, efficaces, inspirés mais aucun ne se démarque réellement.
Critique : SBM
Note : 7/10
Site du groupe : Site de SPiraldogma
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