Chronique
MARIENBAD - WERK 1-NACHTFALL / Massacre Records 2011
Il y a dans le riche univers du métal de nombreux album atypiques. Avec « Werk 1 Nachtfall », MARIENBAD en tient un bon. Premier épisode d’un diptyque basé sur une histoire triste et vraie de suicide et de malédiction dans une ville de République Tchèque. Bienvenu dans les méandres tortueux et malsains de Marienbad. (Sortie sur votre chaine HI-FI depuis fin mai, déconseillé aux moins de 12 ans).
L’album ne peut pas se décortiquer chanson par chanson comme on pourrait le faire avec un CD « classique ». Nos chers allemands jouent ici la carte de l’ambiance, de la mise en scène musicale. On oscille donc entre une musique de film d’angoisse (et ses sonorités inquiétantes) et un doom métal mais alors bien doom (lents et oppressant), le style parfait pour ce genre d’album.
Le rideau s’ouvre sur « Come to Marienbad », sorte d’invitation pour entrer dans l’histoire. Un piano, simple, nous livre une mélodie lente, et un son parfaitement adéquat pour l’ambiance inquiétante. L’instrument semble être désaccordé, ce qui donne ce son si caractéristique. Un riff se mêle au clavier bientôt rejoint par un chant clair très plaintif, limite malsain. Par moment cela rappelle un peu quelques passages de « The Wall » des Pink Floyd.
Certaines pistes vont suivre la même voie que ce morceau, tels que « 7 in the lake » ou « Yellow mansion of suicide » où piano et guitare mènent la dance. A note que le chant clair s’alterne avec un chant guttural doom/black, lui aussi parfait pour ces compositions.
On retrouve également certaines similitudes sur « Roslins curse » et « Under Dam crest », à la différence qu’ici le piano est remplacé par une flûte (et l’on notera aussi la présence de chœurs assez efficaces).
Le morceau « Night of flames » rappelle que l’on a affaire à un groupe de métal. Bien plus speed que les autres chansons, elle doit s’insérer dans un moment violent de l’histoire (que je ne connais pas, mais ça me paraitrait logique).
« Wall of water » et « Last terminal » livrent un métal épique doom très dark et efficace, de quoi casser un peu les pistes plus pesantes décrites au début.
J’ai tant bien que mal essayé de décrire cette œuvre musicale, mais cela reste difficile, il faut vraiment que l’auditeur se fasse sa propre opinion. Pour ma part, l’album ne s’écoute qu’en ambiance, pas facile d’écouter ça pépère en faisant autre chose. Cependant le travail du groupe sur les compos, l’ambiance et le rendu global est épatant. A découvrir pour la curiosité, et pour ceux qui ont envie de tester, sachez que l’album est disponible en VO (en allemand donc).
Après ces péripéties angoissantes je vous dis «bonne nuit les petits ! et à bientôt ! »
L’album ne peut pas se décortiquer chanson par chanson comme on pourrait le faire avec un CD « classique ». Nos chers allemands jouent ici la carte de l’ambiance, de la mise en scène musicale. On oscille donc entre une musique de film d’angoisse (et ses sonorités inquiétantes) et un doom métal mais alors bien doom (lents et oppressant), le style parfait pour ce genre d’album.
Le rideau s’ouvre sur « Come to Marienbad », sorte d’invitation pour entrer dans l’histoire. Un piano, simple, nous livre une mélodie lente, et un son parfaitement adéquat pour l’ambiance inquiétante. L’instrument semble être désaccordé, ce qui donne ce son si caractéristique. Un riff se mêle au clavier bientôt rejoint par un chant clair très plaintif, limite malsain. Par moment cela rappelle un peu quelques passages de « The Wall » des Pink Floyd.
Certaines pistes vont suivre la même voie que ce morceau, tels que « 7 in the lake » ou « Yellow mansion of suicide » où piano et guitare mènent la dance. A note que le chant clair s’alterne avec un chant guttural doom/black, lui aussi parfait pour ces compositions.
On retrouve également certaines similitudes sur « Roslins curse » et « Under Dam crest », à la différence qu’ici le piano est remplacé par une flûte (et l’on notera aussi la présence de chœurs assez efficaces).
Le morceau « Night of flames » rappelle que l’on a affaire à un groupe de métal. Bien plus speed que les autres chansons, elle doit s’insérer dans un moment violent de l’histoire (que je ne connais pas, mais ça me paraitrait logique).
« Wall of water » et « Last terminal » livrent un métal épique doom très dark et efficace, de quoi casser un peu les pistes plus pesantes décrites au début.
J’ai tant bien que mal essayé de décrire cette œuvre musicale, mais cela reste difficile, il faut vraiment que l’auditeur se fasse sa propre opinion. Pour ma part, l’album ne s’écoute qu’en ambiance, pas facile d’écouter ça pépère en faisant autre chose. Cependant le travail du groupe sur les compos, l’ambiance et le rendu global est épatant. A découvrir pour la curiosité, et pour ceux qui ont envie de tester, sachez que l’album est disponible en VO (en allemand donc).
Après ces péripéties angoissantes je vous dis «bonne nuit les petits ! et à bientôt ! »
Critique : SBM
Note : 7/10
Site du groupe : Profil du groupe sur MASSACRE RECORDS
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