Chronique
LIVARKAHIL - SIGNS OF DECAY / Listenable records 2011
Vous avez pu remarquer que comme chaque année, en ce mois de septembre, les albums pleuvent et inondent l’ensemble des webzines. C’est tant mieux car vous aurez un max de choix pour parfaire une cdthèque idéale. Alors, cher lecteur des SEIGNEURS, prépare-toi pour ce nouvel article qui te présente la dernière œuvre des LIVARKAHIL.
Combo parisien, formé en 2006, leur première demo est sortie en 2007 puis a été suivie par un album, First Act Of Violence (2009). Avec le support indéfectible de Listenable Records, les frenchies nous présentent leur second album. Un divin enfant placé sous le signe de la contestation des religions et du pouvoir malsain des croyances qu’elle propage. La religion ramenée au rang de vulgaire dictature est un concept qui me plait bien. Alors, nous voici embarqué pour onze titres d’un death moderne mêlée à une french touch énergique qui fait mal là où ça passe. Autant le reconnaître, ce genre d’interprétation est jouissif à entendre, d’autant plus, lorsqu’il s’agit de groupes bien de chez nous. La faute à la fierté patriotique et au chauvinisme auquel je ne saurais me soustraire. Pourtant même s’il est agréable de voir des groupes francophones ainsi évolué, il n’en reste pas moins que le death pratiqué par ces lascars impose en puissance et rappelle l’empreinte posé par des groupes polonais. Les riffs endiablés valent leur pesant d’or et apportent lourdeur et force. Il y a de quoi faire avec un tel album. Signs of Decay est une croisade réussie qui dispense de bonnes paroles où tout est bien agencé. Je vous conseille de vous pencher sur la cover qui regorge d'une multitude de symbole.
LIVARKAHIL délivre une musique mature et intense d’une incroyable efficacité. Le chant est inspiré et maitrisé dans un son puissant qui transpire le hard core (When hell is near, Quiet heresy). L’intro, In Nomine Patris, révèle des sonorités martiales et l’on plonge immédiatement dans l’ambiance sombre et un tantinet rebelle de l’album. Notons la présence d’invités (LYZANXIA, AOSOTH et THE ORDER OF APOLLYON) sur trois morceaux différents.
Les rythmiques sont exaltées, divinement convaincantes et quand la grosse caisse s’y met et martèle des blast avec frénésie, l’ensemble est étourdissant. J’ai été bluffée par le professionnalisme du groupe, autant le dire, la machine est bien huilée, tout est carré et bien à sa place. Nul doute que ce Signs Of Decay est taillé pour la scène. D’ailleurs, à l’écoute de l’album, on éprouve qu’une seule envie, voir ses titres joués en live.
Conclusion //
Cet opus lève le voile sur la complexité de la musique death des LIVARKAHIL qui permet de placer le groupe à sa juste place dans le paysage français.
Combo parisien, formé en 2006, leur première demo est sortie en 2007 puis a été suivie par un album, First Act Of Violence (2009). Avec le support indéfectible de Listenable Records, les frenchies nous présentent leur second album. Un divin enfant placé sous le signe de la contestation des religions et du pouvoir malsain des croyances qu’elle propage. La religion ramenée au rang de vulgaire dictature est un concept qui me plait bien. Alors, nous voici embarqué pour onze titres d’un death moderne mêlée à une french touch énergique qui fait mal là où ça passe. Autant le reconnaître, ce genre d’interprétation est jouissif à entendre, d’autant plus, lorsqu’il s’agit de groupes bien de chez nous. La faute à la fierté patriotique et au chauvinisme auquel je ne saurais me soustraire. Pourtant même s’il est agréable de voir des groupes francophones ainsi évolué, il n’en reste pas moins que le death pratiqué par ces lascars impose en puissance et rappelle l’empreinte posé par des groupes polonais. Les riffs endiablés valent leur pesant d’or et apportent lourdeur et force. Il y a de quoi faire avec un tel album. Signs of Decay est une croisade réussie qui dispense de bonnes paroles où tout est bien agencé. Je vous conseille de vous pencher sur la cover qui regorge d'une multitude de symbole.
LIVARKAHIL délivre une musique mature et intense d’une incroyable efficacité. Le chant est inspiré et maitrisé dans un son puissant qui transpire le hard core (When hell is near, Quiet heresy). L’intro, In Nomine Patris, révèle des sonorités martiales et l’on plonge immédiatement dans l’ambiance sombre et un tantinet rebelle de l’album. Notons la présence d’invités (LYZANXIA, AOSOTH et THE ORDER OF APOLLYON) sur trois morceaux différents.
Les rythmiques sont exaltées, divinement convaincantes et quand la grosse caisse s’y met et martèle des blast avec frénésie, l’ensemble est étourdissant. J’ai été bluffée par le professionnalisme du groupe, autant le dire, la machine est bien huilée, tout est carré et bien à sa place. Nul doute que ce Signs Of Decay est taillé pour la scène. D’ailleurs, à l’écoute de l’album, on éprouve qu’une seule envie, voir ses titres joués en live.
Conclusion //
Cet opus lève le voile sur la complexité de la musique death des LIVARKAHIL qui permet de placer le groupe à sa juste place dans le paysage français.
Critique : Alisia
Note : 9/10
Site du groupe : Site officiel
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