Chronique
'77 - HIGH DECIBELS / Listenable Records 2011
Jeune groupe espagnol, ’77 nous offre ici son second album, « High Decibels ».
Rien qu’en voyant la pochette, et surtout le titre, pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre qu’on va avoir droit à bon vieux hard rock à la AC/DC, époque Bon Scott (of course).
Pas de surprises donc lorsque retentie le titre éponyme. Riff typique d’AC/DC, toujours plaisant à entendre. La batterie est réglée comme un métronome, tout y est. Imitation parfaite, même jusqu’à la voix. Bon Scott serait-il revenu d’entre les morts ? Presque, étant donné que le chanteur n’a pas la même puissance que Bon, mais cela reste appréciable. Même le solo sonne comme Angus. Bluffant. Au delà de cela, le morceau est assez speed, pêchu, efficace.
« (Gotta Go) Gotta hit the road » beaucoup plus mid-tempo manquéed’énergie. Le morceau ne décolle jamais réellement, même le solo, trop long, ne nous emporte pas. Et oui, n’est pas Angus qui veut. « Are you ready for rock’n roll » est de la même trempe. Rythmique lente, un peu comme « The Jack » d’AC/DC mais en moins efficace. Il n’y a pas assez de feeling et on a du coup un morceau assez fade. Certains plans de solo, assez blues, sont appréciables mais ça s’arrête là. « Beat it up » et « Backdoor man » ne changent rien, on passe.
« Gimme a dollar » possède enfin une rythmique plus soutenue, un tempo entrainant, mais alors le chant… Je n’ai pas compris. C’est pas bon, mais vraiment pas bon. Dommage le morceau envoie (enfin) du haut décibel.
« This girl is on fire » apporte enfin un morceau qui claque (depuis le titre éponyme). Solo inspiré, chant typé, rythmique carré et efficace, bon morceau ! S’en suit un « Meltin’ in a spoon » sympathique, comme un bon pti AC/DC d’époque. L’album semble se bonifier… Mais pas pour longtemps. « Since you been gone » reprend un rythme mid tempo, pour, au final, un morceau sans âme.
On poursuit notre périple avec « Promised Land », no comment, c’est du déjà entendu.
« Things you can’t talk about » est musicalement sympa… la rythmique casse pas des briques (normal) mais les lignes de chant sont pas bonnes. Le tempo s’accélère un peu à partir du solo pour donner, enfin une claque en fin de chanson. Comme quoi c’est meilleur quand ça pulse ! Au moins on fini pas trop mal.
Au final je suis déçu, surtout quand on voit comment ça partait. Le groupe adopte le son et le type de compos d’AC/DC, mais bon, il y a encore du boulot, surtout quand on voit ce que donnait l’AC/DC des débuts !
. L’album manque de passage percutant, et 50 minutes de mid-tempo fade c’est long. Donc oui y’a un potentiel, comme en atteste les morceaux plus speeds, mais le groupe doit encore trouver son identité et se démarquer de ses maitres.
Rien qu’en voyant la pochette, et surtout le titre, pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre qu’on va avoir droit à bon vieux hard rock à la AC/DC, époque Bon Scott (of course).
Pas de surprises donc lorsque retentie le titre éponyme. Riff typique d’AC/DC, toujours plaisant à entendre. La batterie est réglée comme un métronome, tout y est. Imitation parfaite, même jusqu’à la voix. Bon Scott serait-il revenu d’entre les morts ? Presque, étant donné que le chanteur n’a pas la même puissance que Bon, mais cela reste appréciable. Même le solo sonne comme Angus. Bluffant. Au delà de cela, le morceau est assez speed, pêchu, efficace.
« (Gotta Go) Gotta hit the road » beaucoup plus mid-tempo manquéed’énergie. Le morceau ne décolle jamais réellement, même le solo, trop long, ne nous emporte pas. Et oui, n’est pas Angus qui veut. « Are you ready for rock’n roll » est de la même trempe. Rythmique lente, un peu comme « The Jack » d’AC/DC mais en moins efficace. Il n’y a pas assez de feeling et on a du coup un morceau assez fade. Certains plans de solo, assez blues, sont appréciables mais ça s’arrête là. « Beat it up » et « Backdoor man » ne changent rien, on passe.
« Gimme a dollar » possède enfin une rythmique plus soutenue, un tempo entrainant, mais alors le chant… Je n’ai pas compris. C’est pas bon, mais vraiment pas bon. Dommage le morceau envoie (enfin) du haut décibel.
« This girl is on fire » apporte enfin un morceau qui claque (depuis le titre éponyme). Solo inspiré, chant typé, rythmique carré et efficace, bon morceau ! S’en suit un « Meltin’ in a spoon » sympathique, comme un bon pti AC/DC d’époque. L’album semble se bonifier… Mais pas pour longtemps. « Since you been gone » reprend un rythme mid tempo, pour, au final, un morceau sans âme.
On poursuit notre périple avec « Promised Land », no comment, c’est du déjà entendu.
« Things you can’t talk about » est musicalement sympa… la rythmique casse pas des briques (normal) mais les lignes de chant sont pas bonnes. Le tempo s’accélère un peu à partir du solo pour donner, enfin une claque en fin de chanson. Comme quoi c’est meilleur quand ça pulse ! Au moins on fini pas trop mal.
Au final je suis déçu, surtout quand on voit comment ça partait. Le groupe adopte le son et le type de compos d’AC/DC, mais bon, il y a encore du boulot, surtout quand on voit ce que donnait l’AC/DC des débuts !
. L’album manque de passage percutant, et 50 minutes de mid-tempo fade c’est long. Donc oui y’a un potentiel, comme en atteste les morceaux plus speeds, mais le groupe doit encore trouver son identité et se démarquer de ses maitres.
Critique : SBM
Note : 5/10
Site du groupe : Myspace du groupe
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