Chronique

Voilà deux bonnes nouvelles. 1: déjà un nouvel opus de Royal Hunt c'est un petit événement en soit mais avec le 2: c'est encore mieux car voilà le retour au bercail de son chanteur emblématique l'exquis DC Cooper !! Alors je cesse de trépigner d'impatience et on se jette à l'eau !

Des bruits de bataille nous accueillent pour « One more day ». La suite est du pur Royal Hunt et voilà que la voix arrive et nous replonge il y a déjà fort longtemps ! Hum que tout cela est bon, car j'avoue bien que jamais je n'aurai pensé que cela puisse se faire. Musicalement le groupe reste dans son univers mais oublie d'apporter un petit plus. « Another man down » continue dans un morceau plus mélodique. Même s'il est super agréable de retrouver RH et DC le manque de nouveauté se fait grandement ressentir.
On accélère le rythme sur un « Emty shell » qui envoi du bois. Encore une fois dans la plus grande tradition du sieur Anderssen se qui cause toujours problème. Un moment pour le live !! intro calme au clavecin pour « Hard's rain coming », plus épique qui convient très bien à notre américain. L'album se laisse écouter avec beaucoup de nostalgie.
« Half past loneliness » se veut plus groovy et permet de taper du pied avec conviction. On peut dire réellement que les deux font la paire car une certaine magie est retrouvée ici. A noter le très bon travail de Jonas Larsen à la guitare qui tricote de bien bons solos ! Attention place à la title track et ses 10 minutes. « Show me how to live » devrait être le très haut moment de l'opus !! Un départ plutôt calme plein de mélodies. Dommage que dès le début ça se répète trop. Un titre construit un peu bizarrement qui laisse sur sa faim.
On termine et oui déjà avec « Angel's gone » qui plus néoclassique que ça tu meurs !! Un titre joyeux et plus qu'honorable qui permet au groupe de finir sur une bonne note même si on aura attendu un petit plus jamais arrivé !

Conclusion : nos Danois poursuivent leur carrière avec un album de très bonne qualité. Dommage que le retour du fils prodigue donne l'impression de retour en arrière.