Chronique

Ce groupe Français avait fait parler de lui lors de la sortie de son 1er opus ‘fantasea’ en 2000.4 ans plus tard Syrens call nous revient avec un nouvel opus qui se veut prometteur.Aller, allons voir ça de plus près.
L’intro symphonique « the world of emoceans » est très sympa et nous met de suite dans l’ambiance, suivie par « fear & hope » qui commence fort bien avec un pur speed armé de pas mal de synthé, puis la voix de Valérie Paul arrive : bon j’avoue ne pas être très fan des voix féminines donc je m’abstiendrais pour le début. On peut noter le ralentissement du rythme, pour nous donner droit à un métal progressif sympatoche.
Le début de « mission to earth » me rappelle étrangement ‘carry your heart’ d’Heavenly et la voix me dérange un peu plus. Puis le refrain : je le trouve désagréable comme si les chœurs avaient été fait au moment ou Valérie était enrhumé : bizarre. Sinon coté musique cela est bien sympatoche, entre moment aérien et passage speed, du bon prog.
« Legasea » est plus mid tempo, la voix s’est améliorée (ouf) pour un titre plus symphonique, et habituelle mais pas dérangeant.
Intro calme pour « the druidesses of oya » qui se continue en un morceau pur prog : heavy et mélodique. Sûrement l’un des meilleurs titres de l’album, avec son break très Nightwish (à vous l’attendiez cette comparaison) qui nous conduit sur le solo bien exécuté.
« Survival » enchaîne de suite avec un gros riff heavy, pour un titre qui lorgne vers le heavy mélodique au chant enchanteur (Là elle chante bien). Un autre titre bien sympa.
Une nouvelle intro calme à la guitare pour « silence of an angel », très jolie qui au bout de 4’15 nous donne enfin droit à la voix pour finalement être la 1ere ballade : simple mais sympatoche. Puis 5’20 plus tard le titre devient métal et se finit sur une sorte de boite à musique. Space mais cool. Maintenant une interlude « in the abyss of sorrow » calme mais franchement pas indispensable et surtout on commence à décrocher, avant « a deep breath » qui est pourtant bien métal, mais là le cœur commence à plus y être. Dommage car ce titre est vraiment bien : heavy et rythmé, l’un des plus accrocheurs.
« The awakening » fait penser à du Dream Theater. c’est une instrumentale bien cool qui nous démontre le talent de nos 5 musiciens pas manchots du tout. Intro au piano pour « the start of a new story » la deuxième ballade de l’album dans un esprit proche d’un Headline, une bien jolie ballade où le piano à la part belle.
Avant dernier titre que ce « July 69 » avec son intro très Maideniene, un titre un peu lourd sans réellement de rythme qui à la fin d’un album (on approche l’heure d’écoute) peu paraître ennuyeux. Heureusement la partie solo est très bien, ainsi que la fin : c’est déjà ça. Pour finir c’est une outro « the other kingdom » qui conclut l’album. Un joli passage symphonique qui rappelle l’intro.

Conclusion : j’avoue ne pas avoir accroché, la faute à la voix (à noter que depuis que j’écris ces lignes Valérie Paul ne fait plus partie du groupe) d’un, (je rappelle que c’est pas trop mon truc) et deux à des compos bien, mais malheureusement sans plus.
Bon si vous aimez le style cela reste bonard et quand même au dessus du lot, mais ils peuvent faire mieux.
Aller désespérez pas les gars (et filles) je vous rassure ya pire.