Chronique
MOONSPELL - ALPHA NOIR / Napalm Records 2012
Fer de lance du métal portugais (bon oui ok ils sont pas nombreux sur la scène internationale), MOONSPELL nous livre ici leur 9ème opus : « Alpha Noir / Omega White », ambitieux double album. Malheureusement je ne pourrai ici vous guider que depuis les ténèbres du commencement, et vous laisserai à mi-chemin, afin que vous trouviez vous-même la lumière finale.
Restons sur ce ton religieux et solennel le temps de « Axis Mundi » et sa longue intro clavier-batterie. La guitare débarque, faisant marteler la batterie. Fernando chante de façon atypique, rappelant un gourou de messe noir. Le reste de la chanson sera plus dans le genre black gothique. Puissance et mélodies sont de la partie, avec même quelques passages électro.
« Lickanthrope » démarre plus brutalement, pas de chichis, on envoie du lourd, carré, impeccable. Le chant sera parfois à mi chemin entre le guttural et le murmure, assez dur à décrire, mais contribue grandement à cette atmosphère. Mention spéciale pour le clip. Le petit chaperon rouge version pub à bêtes de foire, classe ! Pour « Versus » on a musicalement affaire à des parties tantôt heavy/trash, mais parfois plus rock. Les rythmiques sont très entrainantes et la batterie saura vous bouger comme il se doit. Après de très bons solos, on termine sur ce refrain qui rappelle Dark Tranquillity, très bon morceau !
On arrive au titre éponyme, et son riff dévastateur, très trash. Le chant de Fernando alternera entre guttural et clair, même si je le préfère dans un registre plus agressif.
Drum’n bass pour commencer « Em Nome Do medo » ne change pas de cap: Excellente rythmique, solo hyper véloce, quelques murmures pour l’ambiance. Les compos sont solides. Purement heavy des années 80, le riff de « Opera Carne », montre que le groupe sait aussi puiser dans les bonnes vieilles bases, malgré sont orientation dark métal. La chanson regorge de mélodies ci et là, surtout pour le solo, moins rapide certes, mais plus de feeling.
On continue doucement mais brutalement notre ruée vers la lumière avec « Love is Blasphemy » et « Grandstand », efficaces et dans la même veine que les précédentes.
On se séparera ici avec « Sine Missione », piste instrumentale symphonique assez sombre mais extrêmement prenante. Le morceau doit être une transition pour « Omega White », à suivre…
On peut dire que MOONSPELL sait faire dans l’efficace. Morceaux courts, pas de blabla, juste du son. Les influences multiples du groupe se mixent pour donner ce son mélodieux mais très puissant. Le chant joue beaucoup à ce niveau et aussi au niveau de l’ambiance. En somme on a un très bon album de métal, sombre, bien ficelé et très solide, du très bon boulot.
MOONSPELL
Restons sur ce ton religieux et solennel le temps de « Axis Mundi » et sa longue intro clavier-batterie. La guitare débarque, faisant marteler la batterie. Fernando chante de façon atypique, rappelant un gourou de messe noir. Le reste de la chanson sera plus dans le genre black gothique. Puissance et mélodies sont de la partie, avec même quelques passages électro.
« Lickanthrope » démarre plus brutalement, pas de chichis, on envoie du lourd, carré, impeccable. Le chant sera parfois à mi chemin entre le guttural et le murmure, assez dur à décrire, mais contribue grandement à cette atmosphère. Mention spéciale pour le clip. Le petit chaperon rouge version pub à bêtes de foire, classe ! Pour « Versus » on a musicalement affaire à des parties tantôt heavy/trash, mais parfois plus rock. Les rythmiques sont très entrainantes et la batterie saura vous bouger comme il se doit. Après de très bons solos, on termine sur ce refrain qui rappelle Dark Tranquillity, très bon morceau !
On arrive au titre éponyme, et son riff dévastateur, très trash. Le chant de Fernando alternera entre guttural et clair, même si je le préfère dans un registre plus agressif.
Drum’n bass pour commencer « Em Nome Do medo » ne change pas de cap: Excellente rythmique, solo hyper véloce, quelques murmures pour l’ambiance. Les compos sont solides. Purement heavy des années 80, le riff de « Opera Carne », montre que le groupe sait aussi puiser dans les bonnes vieilles bases, malgré sont orientation dark métal. La chanson regorge de mélodies ci et là, surtout pour le solo, moins rapide certes, mais plus de feeling.
On continue doucement mais brutalement notre ruée vers la lumière avec « Love is Blasphemy » et « Grandstand », efficaces et dans la même veine que les précédentes.
On se séparera ici avec « Sine Missione », piste instrumentale symphonique assez sombre mais extrêmement prenante. Le morceau doit être une transition pour « Omega White », à suivre…
On peut dire que MOONSPELL sait faire dans l’efficace. Morceaux courts, pas de blabla, juste du son. Les influences multiples du groupe se mixent pour donner ce son mélodieux mais très puissant. Le chant joue beaucoup à ce niveau et aussi au niveau de l’ambiance. En somme on a un très bon album de métal, sombre, bien ficelé et très solide, du très bon boulot.
MOONSPELL
Critique : SBM
Note : 8/10
Site du groupe : Myspace du groupe
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