Chronique

Sortie quelques semaines après sa disparition, la dernière œuvre du maestro débarque donc en ces temps de deuil ! Mais réjouissons nous à l'écoute de ce grand moment de musique d'un être hors du commun en avance sur son temps.

Pour ceux qui ont suivi il s'agit bien de celui sorti en 1969 et 1999 avec Deep Purple mais jamais enregistré en studio, et c'est aujourd'hui chose faite grâce à Paul Mann et le Royal Liverpool Philharmonique Orchestra. Celui ci est aussi légèrement modifié, peaufiné dira t-on même.
Divisé en 3 parties (mouvement en musique classique), celui ci débute dans une ambiance plutôt soft et très ambiancé (style musique de film), évoluant sur des airs plus enjoués avec en suite l'arrivée du groupe rock !!
Musicalement le groupe reste très proche de ce que le Pourpre profond avait réalisé. Mention spéciale au guitariste Darin Vasilev, qui délivre une très belle performance entre old scholl et modernisme.
Jon nous prouve aussi que son talent est toujours bien présent et que ce son mille fois copié ne sera jamais égalé !!
Un premier mouvement très théâtral qui pause de sacrées bases !!

A la suite on revient sur du calme de chez calme, toujours dans cette ambiance très musique de film, avant que le chant n'arrive avec tout d'abord Steve Balsamo. Un très joli brin de voix bientôt accompagné d'une demoiselle Kasia Laska.
Plongé dans un moment doux (un peu trop quand même), le réveil se fait grâce à Joe Bonamassa (très, très demandé en ce moment) pour un solo dont il a le secret et un Bruce Dickinson (Iron Maiden) à l'aise dans les pompes de sont idole, le tout sur un fond bluesy des plus intéressants.
Malheureusement on retrouve du plus grand calme pour la fin qui nous fait perdre un peu le fil.

3eme et dernière partie avec un moment plus épique qui donne envie de prendre son cheval et de partir en guerre !!
Toujours aussi bien orchestré et interprété cette suite se veut plus 'rock' et voit débarquer l'extraordinaire Steve Morse pour un solo de talent et de virtuosité ! On notera aussi un bon solo de batterie par Brett Morgan rendant hommage à Ian Paice.
Un mouvement bien plus mélangé entre rock et symphonique extraordinaire. Une fin en apothéose pour une œuvre unique et magistrale !!

Conclusion : Avec ce Concerto Jon Lord boucle sa boucle pour le plus grand bonheur de ses fans ! Dur de noter un tel album mais une chose est sure ça c'est de la musique !!