Chronique
TRICK OR TREAT - RABBIT'S HILL part.1 / Valery Records 2012
Après trois années d’attente, viola que les citrouillés italiens reviennent sur les devants de la scène avec leur troisième album: Rabbit’s Hill part.1. Un album qui leur tient à cœur tout particulièrement car le groupe voulait réaliser ce projet depuis les premiers jours d’existence du combo. Pour diverses raisons (expliquées dans l’interview avec Ale Conti (chant) disponible sur ce site), la formation a préférée attendre pour le réaliser. Le voici donc, cet album conceptuel basé sur le roman du même nom. Une histoire divisée en deux parties. Mettez-vous à l’aise, et entrons dans l’histoire.
Pour débuter un album conceptuel, il est logique d’avoir une introduction. Ici c’est « Dawn of times » qui est servie. Une narration dans une ambiance mélangeant magie, suspens et passages plus sombres. S’en suit immédiatement, et comme annoncé dans l’intro, « Prince with a 1000 enemies ». Un titre de speed metal pur et dur avec en invité monsieur André Matos. Surprise aussi, Ale qui prend une voix plus posée et moins haute que sur les albums précédents, donnant un sentiment de maturité certain. Un titre quand même dans une veine Helloweenesque mais qui vous chauffera à blanc immédiatement. Pour suivre, changement d’ambiance totale avec « Spring in the warren ». Un titre folk, léger et joyeux de toute beauté. Deux minutes de rêverie, nous portant presque dans l’univers Disney avec ces chœurs et cette guitare acoustique agrémentée d’un harmonica, pour une sensation bien agréable. Changement d’ambiance totale ici aussi. On poursuit avec « Premonitions », un titre à l’ambiance lourde et à la musique plus tournée metal progressif. Lent et saisissant, le groupe nous délivre une nouvelle facette de sa musique et ce avec classe. Histoire d’enfoncer encore plus le clou, voilà l’arrivée de « Wrong turn », dans une veine speed metal agressif qui pour ma part m’a mit une bonne baffe surtout sur le premier couplet qui s’emballe et nous enflamme. Au tour du premier single de l’album : « False Paradise ». Certainement mon titre préféré de l’album. Tout y est. On retrouve ce côté joyeux du groupe tout en dévoilant les nouvelles facettes du groupe avec cette musique typée rock mélodique des années 80 ; sans oublier ces chœurs façon Queen.
« Between anger and tears » débute avec une phrase en italien avant de rentrer dans un mid-tempo racé et mélodique, où Ale s’éclate encore niveau vocal. Au tour du titre éponyme « Rabbit’s Hill » de se faire entendre. Autant dire qu’on se prend une bonne gifle là encore. Déjà les guitaristes Luca et Guido qui nous pondent un solo monstrueux, et un Leo qui défonce bien à la basse. Une pure bombe de speed metal qui sur scène fera mal, c’est certain. On ne s’ennuie pas ici. Voilà maintenant un retour dans un titre heavy folk puissant et aussi vibrant. Ce « The tale of Rowsby Woof » est bien surprenant une nouvelle fois, montrant cette maturité acquise par le groupe ces dernières années. Il fallait bien un moment de folie dans cet album. Et ce sera avec « SassoSpasso ». Un solo basse mélangeant jazz et blues, le tout dans une ambiance déjantée façon cartoon. La grande classe je dis ! Fini les ‘bêtises’, on repart des plus belles avec « I’ll come back for you », qui nous surprend encore en évoluant dans ce rock mélodique moderne au refrain direct et tranchant rappelant un peu Cinderella ou Foo Fighters encore. Pour ce qui est du dernier morceau de cet album, et donc de cette première partie de l’histoire, on a droit à une reprise « Bright eyes », issue du film « Rabbit’s Hill », réalisé en 1978. Une ballade bien sympathique qui conclut ce premier chapitre sur un point d’orgue.
Conclusion : Quel album ! Trick or Treat nous surprend de par sa maturité et nous offre un album de haute volée, loin des deux précédents. C’est nouveau, c’est frais et c’est du haut de gamme. Merci !
Pour débuter un album conceptuel, il est logique d’avoir une introduction. Ici c’est « Dawn of times » qui est servie. Une narration dans une ambiance mélangeant magie, suspens et passages plus sombres. S’en suit immédiatement, et comme annoncé dans l’intro, « Prince with a 1000 enemies ». Un titre de speed metal pur et dur avec en invité monsieur André Matos. Surprise aussi, Ale qui prend une voix plus posée et moins haute que sur les albums précédents, donnant un sentiment de maturité certain. Un titre quand même dans une veine Helloweenesque mais qui vous chauffera à blanc immédiatement. Pour suivre, changement d’ambiance totale avec « Spring in the warren ». Un titre folk, léger et joyeux de toute beauté. Deux minutes de rêverie, nous portant presque dans l’univers Disney avec ces chœurs et cette guitare acoustique agrémentée d’un harmonica, pour une sensation bien agréable. Changement d’ambiance totale ici aussi. On poursuit avec « Premonitions », un titre à l’ambiance lourde et à la musique plus tournée metal progressif. Lent et saisissant, le groupe nous délivre une nouvelle facette de sa musique et ce avec classe. Histoire d’enfoncer encore plus le clou, voilà l’arrivée de « Wrong turn », dans une veine speed metal agressif qui pour ma part m’a mit une bonne baffe surtout sur le premier couplet qui s’emballe et nous enflamme. Au tour du premier single de l’album : « False Paradise ». Certainement mon titre préféré de l’album. Tout y est. On retrouve ce côté joyeux du groupe tout en dévoilant les nouvelles facettes du groupe avec cette musique typée rock mélodique des années 80 ; sans oublier ces chœurs façon Queen.
« Between anger and tears » débute avec une phrase en italien avant de rentrer dans un mid-tempo racé et mélodique, où Ale s’éclate encore niveau vocal. Au tour du titre éponyme « Rabbit’s Hill » de se faire entendre. Autant dire qu’on se prend une bonne gifle là encore. Déjà les guitaristes Luca et Guido qui nous pondent un solo monstrueux, et un Leo qui défonce bien à la basse. Une pure bombe de speed metal qui sur scène fera mal, c’est certain. On ne s’ennuie pas ici. Voilà maintenant un retour dans un titre heavy folk puissant et aussi vibrant. Ce « The tale of Rowsby Woof » est bien surprenant une nouvelle fois, montrant cette maturité acquise par le groupe ces dernières années. Il fallait bien un moment de folie dans cet album. Et ce sera avec « SassoSpasso ». Un solo basse mélangeant jazz et blues, le tout dans une ambiance déjantée façon cartoon. La grande classe je dis ! Fini les ‘bêtises’, on repart des plus belles avec « I’ll come back for you », qui nous surprend encore en évoluant dans ce rock mélodique moderne au refrain direct et tranchant rappelant un peu Cinderella ou Foo Fighters encore. Pour ce qui est du dernier morceau de cet album, et donc de cette première partie de l’histoire, on a droit à une reprise « Bright eyes », issue du film « Rabbit’s Hill », réalisé en 1978. Une ballade bien sympathique qui conclut ce premier chapitre sur un point d’orgue.
Conclusion : Quel album ! Trick or Treat nous surprend de par sa maturité et nous offre un album de haute volée, loin des deux précédents. C’est nouveau, c’est frais et c’est du haut de gamme. Merci !
Critique : Lionel
Note : 9.5/10
Site du groupe : Site de Trick or Treat
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