Chronique

Le quartet anglais débarque en cette année 2013 avec son quatrième album intitulé « Echo Street ». Ayant délaissé le groupe depuis son premier album sortit en 2004, pour des raisons de rock (trop) atmosphérique et lassant, les deux albums suivants ont été mis à l’écart niveau chronique bien qu’une oreille eu était jetée dessus. Aussi, avec ce nouvel album, je me suis décidé à faire partager mon avis sur cette musique.

Dès le premier titre je me demande ce qu’il se passe. Un morceau de huit minutes, et pas de musique pendant un peu plus d’une minute (1 :10 exactement). Je veux bien que ce soit du rock atmosphérique mais là, la sensation est étrange, me demandant ce qu’il se passe. Après ce moment d’inquiétude arrive la musique. Et là pas vraiment de grande surprise tout au long de ces soixantes minutes qu’est cet ‘Echo Street’.
Nous avons droit à du rock posé, délicat voir envolé mélangeant des influences comme Pink Floyd ou encore Marillion mais avec moins de classe et surtout avec une musique commercialisée et taillée pour la radio ou les tripes psychédéliques planant agrémentés de champignons et autres drogues je suppose.
Certes les huit pistes vont s’enchaîner sans trop de difficultés, et feront passer un bon moment de détente et de relaxation. Oui vous avez bien compris, pour écouter cet album (ou ce groupe) il faudra être posé dans votre canapé ou du moins ne pas avoir envie une quelconque activité.
Niveau production, cela sonne bien, de la réverbe un peu partout, un chant façon très posé sans grande technicité.

Tracklisiting : Matmos / The Wheel /Extra vehicular / Where the river goes / Paris in the spring / Between today and yesterday / Echo Street / Mary Rose

Conclusion : même si ces morceaux s’enchaînent sans problème, force est de constater que cet album reste assez soporifique et sans grande innovation. C’est bien fait, mais pour l’apprécier correctement il faut être ‘perché’ ou en quête de relaxation totale.