Chronique
AVANTASIA - THE MYSTERY OF TIME / Nuclear Blast 2013
N’étant initialement qu’un projet, on était en droit de penser que maître Sammet avait pour priorité Edguy, son groupe principal. Après l’excellentissime trilogie Scarecrow, on rêvait tous d’un nouveau cycle, une nouvelle histoire, un nouvel AVANTASIA. C’est en 2012, via son site que Tobias nous annonce l’arrivé du nouveau bébé : « The Mystery of Time ».
Comme il le dit lui-même dans l’interview disponible sur le site, « The Mystery of Time est un résumé, un best of de ce qu’à fait AVANTASIA ». Et il a raison !
SPECTRES : Tobias a travaillé avec un orchestre et tient à le montrer. Ce dernier domine, pose l’ambiance avant que les guitares ne s’en mêlent. Le ton et l’ambiance rappelleront un peu « The Wicked Symphony ».
Tout se calme et c’est en piano-voix que Tobias entre en scène. Couplet hyper mélodieux, posé et explosion sur un refrain magnifique, qui rentre direct en tête. Mélodieux, entrainant, parfait. Joe Lynn Turner fait du très bon boulot sur le morceau ! On note une grosse prédominance des claviers, et ce n’est que le début.
THE WATCHMAKERS DREAM : Plus direct, dans la ligné de « Another Angel Down », le morceau n’aurait pas fait tache dans la précédente trilogie. Rythmique soutenue, chœurs, très bon duo sur le solo guitare/clavier où Arjen Lucassen montre sa maitrise.
Tobias assure encore le chant au côté de Joe Lynn Turner, les lignes de chant sont prenantes, et c’est un des rares morceaux où l’orchestre est peu mis en avant.
BLACK ORCHID : Gros orchestre soutenu par Sascha et Tobias aux cordes, magistral. On retombe sur un piano très présent, une montée en puissance qui prend aux tripes, Le duo avec Biff Byford marche nickel et le refrain en grande pompe est juste énorme !
Une première partie de break avec un Tobias plus sombre, puis plus mélodieux, un solo bien rock ! Respect !
WHEN CLOCK HANDS FREEZE : Montée orchestrale très douce, terriblement mélodieuse, roulement de batterie et paf Michael Kiske déboule. Les amateurs de « Wastelands » vont se régaler, l’ex-Helloween est très en voix, chante haut, et la voix colle parfaitement au côté classique apporté par l’orchestre.
Le solo est très speed, y’a pas à dire, on a du très grand AVANTASIA ! Un morceau léger, qui pulse, extrêmement mélodieux, une leçon dans le genre.
SLEEPWALKING : Une ballade rock pour calmer un peu. Toujours en piano voix, le duo Sammet-Cloudy Yang est envoutant. La demoiselle est impériale sur ce morceau, les lignes de chant sont belles, c’est très prenant. La guitare plus clean du couplet rappellera « Lost in Space ». Et pour pousser le détail plus loin, les fans de Sting pourront trouver un peu de « Fields of Gold » sur le refrain…
Je peux déjà vous dire qu’un clip suivra prochainement…
SAVIOR IN THE CLOCKWORK : Premier long morceau épique de l’album avec ses 10 minutes! Toujours ce système d’introduction symphonique qui monte progressivement, suivi d’un riff véloce et tranchant, incisif, qui déboite bien. Chant éraillé sur le couplet pour exploser en chœur, de façon phénoménale.
Les lignes de chant sont entrainantes, rythmées par une énorme batterie, le break se verra plus heavy, plus soutenu, tant musicalement que vocalement. Solo dantesque, changement de rythme, ce morceau est tout bonnement MONSTRUEUX !
INVOKE THE MACHINE : Premier morceau découvert par les fans, avec Ronnie Atkins en guest. Ce morceau sera plus énervé que les autres, plus puissant et le riff d’intro nous le prouve : il envoie du bois avec un bon shred ! Ronnie chante de façon très éraillée, un peu comme Jon Oliva sur « Death is Just a Feeling », et le contraste avec le chant de Tobias, plus haut, est très bien mené.
WHAT’S LEFT OF ME: Nouvelle ballade, cette fois avec Eric Martin, très mélodieuse, accompagné d’un très beau piano. Légèrement rock car accompagnée de disto, ce morceau reste très mélancolique, et prendra l’auditeur pour le faire vraiment voyager.
DWELLER IN A DREAM : Nouveau duo avec Sir Kiske, ce morceau semble être une suite à « When Clock Hands Freeze ». Direct mais cette fois moins symphonique, le morceau excelle encore par ses lignes de chant magistrales, prenantes. Et le talent des acteurs ne fait que sublimer le tout !
THE GREAT MYSTERY : Le bouquet final, LE morceau épique, LE pavé !
On pourra y entendre l’unique mais grande apparition de Bob Catley. Ce morceau est plus complexe car change souvent d’ambiance et de rythme, mais restera majoritairement assez mélancolique.
D’un trio Tobias-Bob-piano à un rock couillu avec Turner et Byford à de longs moments émouvants avec un clavier fabuleux avec un Bob Catley envoutant. Après ça : l’explosion dantesque de l’orchestre. Puis le calme. Un mot : PARFAIT.
Ainsi se termine ce voyage. Le temps reprend son court après cette heure passée trop vite. Tobias a réussi à maintenir un excellent niveau de composition, mais a su évoluer tout en gardant ses bases.
Le côté très classique, très organique ravira les fans de « Metal Opera », tandis que sur le hard mélodique, les fans de « Scarecrow » se gaveront !
Un must du genre. Merci Monsieur Sammet ! Et… Vivement le deuxième volet !
Comme il le dit lui-même dans l’interview disponible sur le site, « The Mystery of Time est un résumé, un best of de ce qu’à fait AVANTASIA ». Et il a raison !
SPECTRES : Tobias a travaillé avec un orchestre et tient à le montrer. Ce dernier domine, pose l’ambiance avant que les guitares ne s’en mêlent. Le ton et l’ambiance rappelleront un peu « The Wicked Symphony ».
Tout se calme et c’est en piano-voix que Tobias entre en scène. Couplet hyper mélodieux, posé et explosion sur un refrain magnifique, qui rentre direct en tête. Mélodieux, entrainant, parfait. Joe Lynn Turner fait du très bon boulot sur le morceau ! On note une grosse prédominance des claviers, et ce n’est que le début.
THE WATCHMAKERS DREAM : Plus direct, dans la ligné de « Another Angel Down », le morceau n’aurait pas fait tache dans la précédente trilogie. Rythmique soutenue, chœurs, très bon duo sur le solo guitare/clavier où Arjen Lucassen montre sa maitrise.
Tobias assure encore le chant au côté de Joe Lynn Turner, les lignes de chant sont prenantes, et c’est un des rares morceaux où l’orchestre est peu mis en avant.
BLACK ORCHID : Gros orchestre soutenu par Sascha et Tobias aux cordes, magistral. On retombe sur un piano très présent, une montée en puissance qui prend aux tripes, Le duo avec Biff Byford marche nickel et le refrain en grande pompe est juste énorme !
Une première partie de break avec un Tobias plus sombre, puis plus mélodieux, un solo bien rock ! Respect !
WHEN CLOCK HANDS FREEZE : Montée orchestrale très douce, terriblement mélodieuse, roulement de batterie et paf Michael Kiske déboule. Les amateurs de « Wastelands » vont se régaler, l’ex-Helloween est très en voix, chante haut, et la voix colle parfaitement au côté classique apporté par l’orchestre.
Le solo est très speed, y’a pas à dire, on a du très grand AVANTASIA ! Un morceau léger, qui pulse, extrêmement mélodieux, une leçon dans le genre.
SLEEPWALKING : Une ballade rock pour calmer un peu. Toujours en piano voix, le duo Sammet-Cloudy Yang est envoutant. La demoiselle est impériale sur ce morceau, les lignes de chant sont belles, c’est très prenant. La guitare plus clean du couplet rappellera « Lost in Space ». Et pour pousser le détail plus loin, les fans de Sting pourront trouver un peu de « Fields of Gold » sur le refrain…
Je peux déjà vous dire qu’un clip suivra prochainement…
SAVIOR IN THE CLOCKWORK : Premier long morceau épique de l’album avec ses 10 minutes! Toujours ce système d’introduction symphonique qui monte progressivement, suivi d’un riff véloce et tranchant, incisif, qui déboite bien. Chant éraillé sur le couplet pour exploser en chœur, de façon phénoménale.
Les lignes de chant sont entrainantes, rythmées par une énorme batterie, le break se verra plus heavy, plus soutenu, tant musicalement que vocalement. Solo dantesque, changement de rythme, ce morceau est tout bonnement MONSTRUEUX !
INVOKE THE MACHINE : Premier morceau découvert par les fans, avec Ronnie Atkins en guest. Ce morceau sera plus énervé que les autres, plus puissant et le riff d’intro nous le prouve : il envoie du bois avec un bon shred ! Ronnie chante de façon très éraillée, un peu comme Jon Oliva sur « Death is Just a Feeling », et le contraste avec le chant de Tobias, plus haut, est très bien mené.
WHAT’S LEFT OF ME: Nouvelle ballade, cette fois avec Eric Martin, très mélodieuse, accompagné d’un très beau piano. Légèrement rock car accompagnée de disto, ce morceau reste très mélancolique, et prendra l’auditeur pour le faire vraiment voyager.
DWELLER IN A DREAM : Nouveau duo avec Sir Kiske, ce morceau semble être une suite à « When Clock Hands Freeze ». Direct mais cette fois moins symphonique, le morceau excelle encore par ses lignes de chant magistrales, prenantes. Et le talent des acteurs ne fait que sublimer le tout !
THE GREAT MYSTERY : Le bouquet final, LE morceau épique, LE pavé !
On pourra y entendre l’unique mais grande apparition de Bob Catley. Ce morceau est plus complexe car change souvent d’ambiance et de rythme, mais restera majoritairement assez mélancolique.
D’un trio Tobias-Bob-piano à un rock couillu avec Turner et Byford à de longs moments émouvants avec un clavier fabuleux avec un Bob Catley envoutant. Après ça : l’explosion dantesque de l’orchestre. Puis le calme. Un mot : PARFAIT.
Ainsi se termine ce voyage. Le temps reprend son court après cette heure passée trop vite. Tobias a réussi à maintenir un excellent niveau de composition, mais a su évoluer tout en gardant ses bases.
Le côté très classique, très organique ravira les fans de « Metal Opera », tandis que sur le hard mélodique, les fans de « Scarecrow » se gaveront !
Un must du genre. Merci Monsieur Sammet ! Et… Vivement le deuxième volet !
Critique : SBM
Note : 10/10
Site du groupe : Site Officiel
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