Chronique
DARK NOVA – SIVILLA / Black Lotus Records 2005
DARK NOVA – SIVILLA / Black Lotus Records 2005
Et bien me voilà en présence de la troisième rondelle d’un groupe grec dont je n’avais jamais entendu parlé auparavant : DARK NOVA. Mais alors pas du tout. Un groupe évoluant dans un mélange de métal heavy / power et progressif avec une formation un poil original : il y a deux filles. Voilà la petite anecdote du moment. Il leur a fallu quand même six ans pour sortir leur nouvel album. Un record ! Aller, voyons si ces six ans ont été bénéfiques et voyons à quoi ressemble leur musique.
Arrivée assez calme et pesante avec « Avernus (Instro) ». Une intro assez prog avec une ambiance lourde et hop on attaque avec « Come into my nightmare ». Et là c’est la frayeur : le chant c’est pas trop ça, le son est vraiment bof : ça varie trop (le son part, revient.. c’est bizarre). Le refrain plutôt trop simpliste à mon goût. Niveau musical, la basse est mise en avant, et l’ambiance est heavy avec un synthé quasi inaudible. Honnêtement ça commence mal.
On enchaîne avec « Desperate act ». C’est la batterie qui ouvre le bal pour un morceau évoluant plus dans du prog atmosphérique. Encore ce chant déplaisant. Musicalement, la rythmique est pas mauvaise du tout : des riffs heavy, une batterie bien frappée pour un air presque entraînant. A noter un petit solo au synthé qui change et qui fait un peu de bien, tout comme le solo guitare. Et encore ce problème de son.
Et voilà le titre track de l’album « Sivilla » qui arrive avec des réacteurs d’avion, et juste après la batterie et les autres instrus. Une intro assez bourrine et bien énergique. Un break, les guitares reprennent le devant des choses suivies de peu par le chant. C’est lassant, j’ai l’impression d’avoir le même morceau depuis le début.
« El cant de la sibil (instro) » vous l’avez compris, est un morceau instru. Une interlude en quelque sorte. Un petit air oriental, quelques toms qui se font frapper légèrement et régulièrement, des clochettes et bim la guitare pour des riffs accrocheurs. Pas mal.
Le morceau suivant se nomme « In a crevasse of time » et arrive de façon très energique avec de reprendre un mid tempo et une ambiance lourde. Le chant toujours aussi agressif pour mes tympans, une jolie guitare sèche et un morceau peu attractif. Superbe accélération sur la double au milieu du morceau et hop tout retombe d’un coup. Quel dommage ! Bon cela revient sur la fin, mais un morceau complet dans cet esprit aurait été le bienvenue.
Changement de direction et on part sur « Flight to the unknown ». La guitare s’occupe d’ouvrir les hostilités, appuyée par la batterie et le synthé, sans oublier la basse, pour un morceau assez speed. Ca change et cela fait du bien. Une petite touche d’originalité sur cet album.
Il faut sortir du silence ? Et bien c’est « Out of silence » qui se propose. Le côté power métal reprend le dessus sur cette chanson. Sur le couplet, la basse prend le devant, appuyant le chant (sans commentaires sur ce dernier…). Un petit solo basse, et on rentre dans un univers calme et oriental, la voix de Michael venant juste après se coller au reste.
« Reach for the sky »…. Tiens ça me fait penser à un groupe germanique avec un certain Tobbias Sammet. Fini la petite allusion, car rien à voir. Ici on droit à un morceau de heavy prog. Encore ces problèmes de son. Un mid tempo atmosphérique reposant, trop même.
Au tour de « Say no more » de se montrer. Un morceau speed power avec un clavier rendant l’ambiance sombre. Ca me fait bouger vraiment pour la première fois sur cet album. Les passages instrumentaux sont d’enfer. Premier bon point.
Avant dernier titre de cette rondelle. « A drifter in stillness » attaque avec duo basse / batterie. Les graves sont en avant, rejoins peu de temps après par le synthé et la guitare. On retombe dans le même esprit que les premiers morceaux. Dans ce cas là, le silence est d’or.
On finit la rondelle sur « Too late to hide ». Un morceau mélangeant un peu le prog, le power et le heavy. Pour le final, le groupe a choisi l’option shaker ce qui donne un morceau moyen et peu attractif.
Ma conclusion : un album pas forcément nécessaire dans sa discothèque. La production est mauvaise, le chant à côté de la plaque et ne colle pas trop au style. Dommage.
Et bien me voilà en présence de la troisième rondelle d’un groupe grec dont je n’avais jamais entendu parlé auparavant : DARK NOVA. Mais alors pas du tout. Un groupe évoluant dans un mélange de métal heavy / power et progressif avec une formation un poil original : il y a deux filles. Voilà la petite anecdote du moment. Il leur a fallu quand même six ans pour sortir leur nouvel album. Un record ! Aller, voyons si ces six ans ont été bénéfiques et voyons à quoi ressemble leur musique.
Arrivée assez calme et pesante avec « Avernus (Instro) ». Une intro assez prog avec une ambiance lourde et hop on attaque avec « Come into my nightmare ». Et là c’est la frayeur : le chant c’est pas trop ça, le son est vraiment bof : ça varie trop (le son part, revient.. c’est bizarre). Le refrain plutôt trop simpliste à mon goût. Niveau musical, la basse est mise en avant, et l’ambiance est heavy avec un synthé quasi inaudible. Honnêtement ça commence mal.
On enchaîne avec « Desperate act ». C’est la batterie qui ouvre le bal pour un morceau évoluant plus dans du prog atmosphérique. Encore ce chant déplaisant. Musicalement, la rythmique est pas mauvaise du tout : des riffs heavy, une batterie bien frappée pour un air presque entraînant. A noter un petit solo au synthé qui change et qui fait un peu de bien, tout comme le solo guitare. Et encore ce problème de son.
Et voilà le titre track de l’album « Sivilla » qui arrive avec des réacteurs d’avion, et juste après la batterie et les autres instrus. Une intro assez bourrine et bien énergique. Un break, les guitares reprennent le devant des choses suivies de peu par le chant. C’est lassant, j’ai l’impression d’avoir le même morceau depuis le début.
« El cant de la sibil (instro) » vous l’avez compris, est un morceau instru. Une interlude en quelque sorte. Un petit air oriental, quelques toms qui se font frapper légèrement et régulièrement, des clochettes et bim la guitare pour des riffs accrocheurs. Pas mal.
Le morceau suivant se nomme « In a crevasse of time » et arrive de façon très energique avec de reprendre un mid tempo et une ambiance lourde. Le chant toujours aussi agressif pour mes tympans, une jolie guitare sèche et un morceau peu attractif. Superbe accélération sur la double au milieu du morceau et hop tout retombe d’un coup. Quel dommage ! Bon cela revient sur la fin, mais un morceau complet dans cet esprit aurait été le bienvenue.
Changement de direction et on part sur « Flight to the unknown ». La guitare s’occupe d’ouvrir les hostilités, appuyée par la batterie et le synthé, sans oublier la basse, pour un morceau assez speed. Ca change et cela fait du bien. Une petite touche d’originalité sur cet album.
Il faut sortir du silence ? Et bien c’est « Out of silence » qui se propose. Le côté power métal reprend le dessus sur cette chanson. Sur le couplet, la basse prend le devant, appuyant le chant (sans commentaires sur ce dernier…). Un petit solo basse, et on rentre dans un univers calme et oriental, la voix de Michael venant juste après se coller au reste.
« Reach for the sky »…. Tiens ça me fait penser à un groupe germanique avec un certain Tobbias Sammet. Fini la petite allusion, car rien à voir. Ici on droit à un morceau de heavy prog. Encore ces problèmes de son. Un mid tempo atmosphérique reposant, trop même.
Au tour de « Say no more » de se montrer. Un morceau speed power avec un clavier rendant l’ambiance sombre. Ca me fait bouger vraiment pour la première fois sur cet album. Les passages instrumentaux sont d’enfer. Premier bon point.
Avant dernier titre de cette rondelle. « A drifter in stillness » attaque avec duo basse / batterie. Les graves sont en avant, rejoins peu de temps après par le synthé et la guitare. On retombe dans le même esprit que les premiers morceaux. Dans ce cas là, le silence est d’or.
On finit la rondelle sur « Too late to hide ». Un morceau mélangeant un peu le prog, le power et le heavy. Pour le final, le groupe a choisi l’option shaker ce qui donne un morceau moyen et peu attractif.
Ma conclusion : un album pas forcément nécessaire dans sa discothèque. La production est mauvaise, le chant à côté de la plaque et ne colle pas trop au style. Dommage.
Critique : Lionel
Note : 4/10
Site du groupe : Site officiel de Dark Nova
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