Chronique
ANDI DERIS & BAD BANKERS - MILLION DOLLAR HAIRCUTS ON TEN CENT HEADS / Ear Music 2013
Le citrouillé Andi Deris débarque en cette fin d’année avec son nouvel album solo. Cette fois-ci pas de grands noms pour l’accompagné, mais une bande de jeunes survoltés, armés pour rendre vie à la musique écrite par Andi, où le thème principal des paroles est la révolte contre le système et la corruption.
Autant dire qu’immédiatement la sauce prend et surprend. En effet, « Cock » donne un grand coup dans les burnes avec son énergie et son style heavy et neo metal. Surtout le passage à 2 :00 qui met une bonne claque. Une entrée en matière des plus satisfaisante et des jeunes forts prometteurs. « We will ever change » débute de manière Helloweenesque et nous plonge dans un univers posé et envolé où Andi nous fait une nouvelle démonstration de ses talents, surtout sur le refrain qui même s’il est tout simple est diablement efficace. Sur ce « Bankers delight (DOA) » on ressent aisément la révolte, que ce soit par la musique comme par les paroles. Un mid tempo nerveux et agressif qui te prend aux tripes pour te faire headbanguer. Le groupe calme le jeu et nous plonge dans un morceau psyché et mélodique, avec quand même des soli guitare racés et ces breaks récurrents donnant une dimension musicale intéressante. Ce « Blind » rappelle la période ‘Dark Ride’ de Helloween tant décriée mais que personnellement j’adore. Au tour du single « Don’t listen to the radio (TWOTW 1938) » qui honnêtement malgré sa structure plus commerciale donc, mettre une belle claque. Rempli d’une bonne dose d’énergie, de guitares rageuses et mélodieuses, ce titre donne une bonne idée des orientations musicales de l’album.
« Who Am I » fait le break. Rythme lent, ambiance sombre. Le groupe se tourmente un peu avant de partir dans une atmosphère envolée et sombre, agrémenté par une bonne ligne de clavier et une batterie bien martelée. Ambiance plus moderne cette fois-ci sur « Must be dreaming » qui se pose un peu et nous plonge dans un univers léger et porteur, agrémenté d’une douce mélodie vocale avant que le tout ne s’emporte et se transforme en un mid tempo ténébreux et mélodique. Le rythme s’accélère sur « The last days of rain ». Nico Martin nous régale à la guitare, tout comme les autre musiciens qui nous offrent ce titre une nouvelle fois heavy et mélodique avec une ambiance moderne très certainement due à cette jeune équipe (ndlr : ils ont une vingtaine d’années). Voilà maintenant ce qui pourrait fortement être le second single de l’album : « Enamoria 1.8 ». Une power ballade de toute beauté, taillée pour un passage à la radio, mais loin d’être gnan gnan et lassante. Ici la puissance est bien présente tout comme la dynamique du titre. On continue dans la lancée avec « This could go on forever » avec cette ambiance moderne, rythmique posée et envolée, et avec un Andi Deris nous scotchant de par son aisance et sa puissance niveau vocaux. Pour terminer l’album, quoi de mieux qu’une bonne ballade acoustique de toute beauté. Ce « I sing myself away » et simple et efficace. Deux guitares, une voix, de belles harmonies ; le tout pour un bien joli final.
Conclusion : je n’en attendais pas autant de cet album, mais quelle surprise. Un album sincère, puissant, bien fait et varié qui ne laissera personne sur sa fin. A découvrir.
Autant dire qu’immédiatement la sauce prend et surprend. En effet, « Cock » donne un grand coup dans les burnes avec son énergie et son style heavy et neo metal. Surtout le passage à 2 :00 qui met une bonne claque. Une entrée en matière des plus satisfaisante et des jeunes forts prometteurs. « We will ever change » débute de manière Helloweenesque et nous plonge dans un univers posé et envolé où Andi nous fait une nouvelle démonstration de ses talents, surtout sur le refrain qui même s’il est tout simple est diablement efficace. Sur ce « Bankers delight (DOA) » on ressent aisément la révolte, que ce soit par la musique comme par les paroles. Un mid tempo nerveux et agressif qui te prend aux tripes pour te faire headbanguer. Le groupe calme le jeu et nous plonge dans un morceau psyché et mélodique, avec quand même des soli guitare racés et ces breaks récurrents donnant une dimension musicale intéressante. Ce « Blind » rappelle la période ‘Dark Ride’ de Helloween tant décriée mais que personnellement j’adore. Au tour du single « Don’t listen to the radio (TWOTW 1938) » qui honnêtement malgré sa structure plus commerciale donc, mettre une belle claque. Rempli d’une bonne dose d’énergie, de guitares rageuses et mélodieuses, ce titre donne une bonne idée des orientations musicales de l’album.
« Who Am I » fait le break. Rythme lent, ambiance sombre. Le groupe se tourmente un peu avant de partir dans une atmosphère envolée et sombre, agrémenté par une bonne ligne de clavier et une batterie bien martelée. Ambiance plus moderne cette fois-ci sur « Must be dreaming » qui se pose un peu et nous plonge dans un univers léger et porteur, agrémenté d’une douce mélodie vocale avant que le tout ne s’emporte et se transforme en un mid tempo ténébreux et mélodique. Le rythme s’accélère sur « The last days of rain ». Nico Martin nous régale à la guitare, tout comme les autre musiciens qui nous offrent ce titre une nouvelle fois heavy et mélodique avec une ambiance moderne très certainement due à cette jeune équipe (ndlr : ils ont une vingtaine d’années). Voilà maintenant ce qui pourrait fortement être le second single de l’album : « Enamoria 1.8 ». Une power ballade de toute beauté, taillée pour un passage à la radio, mais loin d’être gnan gnan et lassante. Ici la puissance est bien présente tout comme la dynamique du titre. On continue dans la lancée avec « This could go on forever » avec cette ambiance moderne, rythmique posée et envolée, et avec un Andi Deris nous scotchant de par son aisance et sa puissance niveau vocaux. Pour terminer l’album, quoi de mieux qu’une bonne ballade acoustique de toute beauté. Ce « I sing myself away » et simple et efficace. Deux guitares, une voix, de belles harmonies ; le tout pour un bien joli final.
Conclusion : je n’en attendais pas autant de cet album, mais quelle surprise. Un album sincère, puissant, bien fait et varié qui ne laissera personne sur sa fin. A découvrir.
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
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