Chronique
EVIL MASQUERADE - THEATRICAL MADNESS / FRONTIERS RECORDS 2005
Après un monstrueux ‘Welcome to the show’ sortie l’année dernière, qui nous a permis de découvrir ce terrible groupe suédois, les voici de retour avec un 2eme opus qui devrait les asseoir comme futur grand de la scène néoclassique progressive.
Sans attendre découvrons ce Theatrical madness :
C’est « When satan calls » qui ouvre les hostilités avec un bien bon titre toujours dans le même esprit, la voix de Henrik Brockmann (ex Royal Hunt) arrive et nous donne droit à un récital bien appréciable. Un début sympa qui donne envie de découvrir la suite très rapidement.
« Theatrical madness » reprend ce coté un peu fou fou qui fait le charme de ce groupe, un titre speed qui reste sérieux, mais qui garde ce petit coté déjanté théâtral grandisse. Une petite influence Queen pour le côté théâtral : terrible. A noter le travail de Henrik Flyman à la guitare impressionnant.
En parlant de déjanté voila le titre « Bozo the clown » et ce n’est pas une blague. Niveau musique un titre 100% néoclassique qui déchire. L’apport du grand Andrè Andersen (Royal Hunt) au synthé n’en est que plus magique. Quel déferlante.
Tiens une petite influence Majestic pour « Now when our stars are fading » : un titre mid tempo heavy, au magnifique refrain repris en chœur, une sorte de power ballade sublime emmenée par un Henrik B tout simplement splendide. D’ailleurs l’inspiration Majestic est confirmée par l’arrivée du géant Richard Andersson (ex Majestic / Time Requiem / Space Odyssey) dans un solo de synthé stupéfiant. Un merveilleux titre qui te scotche sur place.
« A great day to die » (oui pourquoi pas) attaque dans un esprit assez folklorique presque guerrier par moment. Le jeu de double grosse caisse de Dennis Bulh est très agréable car il donne du rythme à l’ensemble. Le solo de guitare de Henrick F est hyper inspiré par Ritchie Blackmore (Deep Purple Rainbow) mais reste très bon. Le refrain une nouvelle fois appuyé par des chœurs est superbe, rien à rajouter.
Petit passage Malmsteenien avec « The demolition army » un speed néoclassique décapant, au solo envolé. Un passage bien joyeux qui nous envoie sur l’interlude « Snow White » au clavecin avec la voix. Un passage très classique, sublime, qui montre les qualités vocales d’un Henrik B qui revit, juste avant « Witche chant » à l’intro gothico guerrier avec ses chœurs médiévaux. Puis un riff à la Manowar, lourd et pesant, un mauvais esprit plane au dessus de nous, mais quel pied. Un univers complètement différent de ce que l’on a pu entendre depuis le début.
« Other ways to babylon » arrive avec ce petit air oriental bien rythmé, pour un nouveau voyage à travers des univers divergent mais tout aussi bon. A nouveau le solo respire le bon vieux Blackmore de Rainbow et Mikkel Jensen venu jouer les synthés d’un titre répond à la guitare avec par un solo inspiré. Riff bien heavy métal pour « The dark play ». Quand le heavy métal rencontre le néoclassique cela donne un super titre endiablé. Puis petit break flamenco/ bossa-nova (si vous préférez à la Angra) avec un Kasper Gram qui s’éclate à la basse et cela vous donne de quoi passer 5 minutes de plaisir.
Pour finir « outro » avec les deux Henrik seuls pour un moment court et mélancolique.
Conclusion : Un 2eme opus qui révèle les qualités de ce combo hors du commun. Une petite évolution pour un très bon résultat, des musiciens aux grosses qualités qui donnent droit à un opus révélateur. A découvrir de toute urgence, sous peine de passer à coter de la nouvelle sensation néoclassique.
Sans attendre découvrons ce Theatrical madness :
C’est « When satan calls » qui ouvre les hostilités avec un bien bon titre toujours dans le même esprit, la voix de Henrik Brockmann (ex Royal Hunt) arrive et nous donne droit à un récital bien appréciable. Un début sympa qui donne envie de découvrir la suite très rapidement.
« Theatrical madness » reprend ce coté un peu fou fou qui fait le charme de ce groupe, un titre speed qui reste sérieux, mais qui garde ce petit coté déjanté théâtral grandisse. Une petite influence Queen pour le côté théâtral : terrible. A noter le travail de Henrik Flyman à la guitare impressionnant.
En parlant de déjanté voila le titre « Bozo the clown » et ce n’est pas une blague. Niveau musique un titre 100% néoclassique qui déchire. L’apport du grand Andrè Andersen (Royal Hunt) au synthé n’en est que plus magique. Quel déferlante.
Tiens une petite influence Majestic pour « Now when our stars are fading » : un titre mid tempo heavy, au magnifique refrain repris en chœur, une sorte de power ballade sublime emmenée par un Henrik B tout simplement splendide. D’ailleurs l’inspiration Majestic est confirmée par l’arrivée du géant Richard Andersson (ex Majestic / Time Requiem / Space Odyssey) dans un solo de synthé stupéfiant. Un merveilleux titre qui te scotche sur place.
« A great day to die » (oui pourquoi pas) attaque dans un esprit assez folklorique presque guerrier par moment. Le jeu de double grosse caisse de Dennis Bulh est très agréable car il donne du rythme à l’ensemble. Le solo de guitare de Henrick F est hyper inspiré par Ritchie Blackmore (Deep Purple Rainbow) mais reste très bon. Le refrain une nouvelle fois appuyé par des chœurs est superbe, rien à rajouter.
Petit passage Malmsteenien avec « The demolition army » un speed néoclassique décapant, au solo envolé. Un passage bien joyeux qui nous envoie sur l’interlude « Snow White » au clavecin avec la voix. Un passage très classique, sublime, qui montre les qualités vocales d’un Henrik B qui revit, juste avant « Witche chant » à l’intro gothico guerrier avec ses chœurs médiévaux. Puis un riff à la Manowar, lourd et pesant, un mauvais esprit plane au dessus de nous, mais quel pied. Un univers complètement différent de ce que l’on a pu entendre depuis le début.
« Other ways to babylon » arrive avec ce petit air oriental bien rythmé, pour un nouveau voyage à travers des univers divergent mais tout aussi bon. A nouveau le solo respire le bon vieux Blackmore de Rainbow et Mikkel Jensen venu jouer les synthés d’un titre répond à la guitare avec par un solo inspiré. Riff bien heavy métal pour « The dark play ». Quand le heavy métal rencontre le néoclassique cela donne un super titre endiablé. Puis petit break flamenco/ bossa-nova (si vous préférez à la Angra) avec un Kasper Gram qui s’éclate à la basse et cela vous donne de quoi passer 5 minutes de plaisir.
Pour finir « outro » avec les deux Henrik seuls pour un moment court et mélancolique.
Conclusion : Un 2eme opus qui révèle les qualités de ce combo hors du commun. Une petite évolution pour un très bon résultat, des musiciens aux grosses qualités qui donnent droit à un opus révélateur. A découvrir de toute urgence, sous peine de passer à coter de la nouvelle sensation néoclassique.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel d'Evil Masquerade
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