Chronique

SOUL SIRKUS – WORLD PLAY / Frontiers Record 2005

Soul SirkUS ou quand les grands se rencontrent. En effet, rien qu’aux vues du line up, cela fait trembler. Alors accrochez vous : Virgil Donati à la batterie (Ring Of Fire / Planet X), Neal Schon à la guitare (Journey), Marco Mendoza à la basse (Thin Lizzy / Whitesnake) et au chant le monsieur Jeff Scott Soto (Talisman). Rien que ça, sans compter les 16 morceaux… La bombe va t-elle exploser ?

Pas d’attente, c’est directement, le titre track qui arrive « World Play ». Intro à la guitare assez atmosphérique pour cette intro.
Changement de direction avec un rock agressif et direct appuyé par un superbe chant. Ce « Highest Ground » met la barre haute. Le refrain est énorme, Neal se régale à la basse, les cymbales de la batterie se font titiller continuellement.
On enchaîne avec « New Position » qui arrive avec une batterie d’enfer, un rock speed et dévastateur qui fait bouger tout notre corps sans exception. Le rythme est maintenu du début à la fin et ça fait plaisir d’avoir du bon hard rock mélodique dans les oreilles. Le solo guitare est assez ‘simple’ mais très efficace.
Suivant ! Ah c’est « Another World » qui se présente de façon calme et sombre pour nous changer l’atmosphère qui régnait. Un mid tempo mélodieux par sa noirceur et sa douceur. Un mélange détonnant et envoûtant. Le refrain se fait encore plus mélodieux, avec une approche un peu orientale : un délice. Cela sera sans oublier le solo basse / guitare très attractif.
Sans perdre de temps, « Soul Goes On » arrive doucement, effleurant la peau. Une ballade s’annonce pour nous détendre : mode relaxation on. Un vrai régal que ce titre avec un chant souple et facilement audible (articulation etc…).
Premier bonus track, et oui c’est pas à la fin de l’album, et il se nomme « Alive ». Petite guitare acoustique pour ouvrir le bal et boum le hard rock reprend sa place. Un ambiance un peu country rock (plus rock quand même) bien sympathique. Le groupe ne serait il pas américain ?
La guitare arrive avec une approche qui me fait penser à Genesis (album Calling All Stations) pour « Periled Divide ». Et en effet, c’est un mid tempo qui arrive et qui est proche du morceau de Genesis – Calling All Stations. Un morceau assez calme qui se laisse écouter et qui se glisse délicatement dans nos oreilles.
Voilà maintenant un morceau au nom assez bizarre ou évocateur, je vous laisse juger : « Peephole ». Une entrée assez surprenante avec un mélange bizarre entre les instruments mais on attaque avec un rock psychédélique (yeah baby !) enivrant appuyé par des sons, surprenants eux aussi. Une seule envie, se la jouer à la Austin Powers.
Second bonus track, et oui il est encore situé au milieu des titres et il se nomme « Abailar To’ Mundo ». Ambiance hispanique menée à la basse avec des bruitages vocaux bien étranges. Une espèce d’interlude délirante qui est la bienvenue.
Bon fini les conneries, on revient dans un univers plus rock avec « Friends To Lover ». Une guitare en maître de cérémonie. Le tout se poursuit par un mid tempo mélodique et entraînant. Le Jeff est très alaise, tout comme ses compagnons qui au passages font quelques chœurs.
On continue avec « Praise » bien hard rock agressif, guitare électrique en avant, chant tonitruant, paroles adéquates (peu compliquées, simples et directes dans les oreilles). Le Neal se livre un beau duel tout au long du morceau avec Marco : secouage de tête !
Quand y’en a plus y’en a encore. Alors au tour de « My Sanctuary ». Marco ouvre les hostilités en titillant les cordes de sa basse puis on rentre dans un hard énergique comme le groupe nous l’a si bien montrer depuis le début de l’album. un refrain en chœur, avec un Jeff en pleine possession de ses capacités.
« Coming Home », euh, j’ai pas envie de rentrer chez moi là. Enfin j’y suis déjà. Un titre bien calme mené par Virgil cette fois ci, et bien sûr, il est appuyé par un superbe chant et la guitare. Une bien jolie ballade.
Allez, hop, le troisième bonus est là et s’appelle « My Love, My Friend ». Un morceau très gospel qui change et qui est de toute beauté, surtout quand les chœurs se font entendrent. Un morceau à capella magique : les clappements de main. Quelle magie !
« Close The Door » arrive dans un esprit rock mélodique vitaminé avec un solo guitare bien cool. Je vous raconte même pas la claque avec le solo guitare. Un air joyeux nous poussant à en vouloir plus encore.
Et ce plus arrive avec « James Brown », dernier bonus et dernier morceau de la rondelle (après deux titres vides). Vous l’aurez compris, c’est un hommage au grand monsieur de la soul US.

Conclusion : un bien bon album qui arrache tout et où le line up rien qu’à lui vaut le détour ; sans oublier la musique : énorme.
 
Critique : Lionel
Note : 9/10
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